La Cité de la Voile à Lorient
Cest par une belle journée de printemps, ce 24 avril 2009, que [b]51 membres [/b]de la Commanderie sont allés [b]visiter le site de la « Cité de la Voile Eric Tabarly [/b]» ouvert depuis un an à Lorient. Partis tôt de Rennes, à bord dun car, ils ont commencé à 10 heures leur visite guidée, dans le sillage de ce grand marin, trop tôt disparu.
Après une immersion dans un océan virtuel qui se déchaîne à mesure de leur progression, ils remontent le temps à travers lhistoire millénaire de la conquête des océans. Par de savantes manipulations de barre, de compas et de poulies pour hisser les voiles, ils sinitient à la course au large. Ils visitent lintérieur des bateaux et terminent par la simulation dun voyage sur lun de ces trimarans ultra-rapides, recevant en plein visage le vent et
les embruns.
Le déjeuner, pris sur le site, est le bienvenu après toutes ces émotions.
Puis cest lembarquement pour une[b] mini-croisière commentée à travers la rade de Lorient [/b]: la base sous-marine, vestige de la deuxième guerre mondiale, à jamais figée dans le paysage lorientais, le port de pêche, le quai des Indes où viennent samarrer les grands voiliers, puis quelques bateaux de guerre, quelques épaves, et enfin les ports de Locmiquélic et de Port Louis.
Cest à [b]Port-Louis et plus particulièrement dans sa puissante citadelle [/b] qui ne doit rien à Vauban, contrairement à celle de Belle-Ile – que lon nous attend pour une visite guidée du Musée de la Compagnie des Indes. Ce magnifique musée retrace la fabuleuse histoire des grandes compagnies de commerce des XVIIème et XVIIIème siècles. Maquettes de vaisseaux, estampes, cartes anciennes, mobilier, porcelaines chinoises et cotonnades indiennes sont autant de témoignages de cette étonnante épopée maritime.
Le temps passe très vite. Il faut le remonter et revenir sur terre pour rejoindre notre bus. Ce fut une bonne et belle journée, bien remplie, sous un agréable soleil de printemps. Tout le monde était content de découvrir ces sites exceptionnels, dans la convivialité anysetière, évidemment.