30 Anysetiers étaient au rendez-vous le 1er décembre dans les locaux du Cyclotron Arronax, situés sur le campus de l’hôpital Nord Laënnec et du Centre René Gauducheau.
Un exposé a été fait par le secrétaire général du GIP qui gère le Cyclotron sur le projet (2004), son financement (coût 40M), sa construction (décembre 2006), sa mise en service en octobre 2010. Propriété de l’Université de Nantes, il est exploité par un Groupement d’Intérêt Publique. 24 personnes aux compétences variées (physiciens, radiochimistes, biologistes, ingénieurs, techniciens et gestionnaires) y travaillent. Un conseil scientifique international évalue la pertinence scientifique des projets qui sont proposés à ARRONAX.
Après une petite pause café, le Professeur Jean-François Chatal, dont les travaux sont à l’origine de cette réalisation, indique que le Cyclotron Arronax est unique par l’association de plusieurs de ses caractéristiques :
– une énergie de 70 millions d’électrons-volts alors que la majorité des cyclotrons « médicaux » ne dépasse pas 30 millions d’électrons.
– une intensité maximale de 750 microampères alors que la majorité des cyclotrons « médicaux » ne dépasse pas 100 microampères.
– la possibilité d’accélérer des protons, des deutons et des particules alpha alors que la majorité des cyclotrons « médicaux » n’accélèrent que des protons.
Il fait part des applications pour la recherche en médecine nucléaire, le principal domaine d’application étant la cancérologie diagnostique, un autre domaine d’application médicale étant l’imagerie TEP en cardiologie. En 2010, il y avait 205 cyclotrons à usage médical total ou partiel en Europe.
Merci à François Lefèvre, notre Maistre des Novices, qui nous a organisé cette visite conférence écoutée avec beaucoup d’attention et d’intérêt et très appréciée de tous.