journée à Villedieu les Poëles

 Ce vendredi 25 avril 2014, les nysetiers de haute Bretagne, s’étaient donné rendez vous à Villedieu les Poëles.

Nous avions mis au point un co-voiturage, pour nous rendre dans cette charmante ville des Métiers d’Arts, au coeur du bocage normand.

La quarantaine d’Anysetiers, conjoints et amis venus par un temps quelque peu frisquet étaient ravis de la bonne journée passée, riche de découvertes et agrémentée par un très bon déjeuner au restaurant “Le Fruitier”.

Nous avons tout d’abord visité l’Atelier du Cuivre, lieu d’excellence du savoir faire avec ses repousseurs, étameurs, polisseurs, marteleurs de grand talent dont certains sont meilleurs ouvriers de France; puis la Fonderie Cornillé-Havard célèbre pour sa fabrication de cloches depuis le milieu du 19ème siècle et dont la renommée s’est encore enrichie avec la récente fournitures des cloches pour la cathédrale Notre Dame de Paris. Nous avons pu ausi admirer la Cloche de la Paix et de la Liberté, en cours de fabrication pour la cathédrale de Bayeux, qui sera prochainement livrée à l’occasion du 70ème débarquement en Normandie.

Après un excellent déjeuner, nous avons avec un guide de l’Office de Tourisme visité cette belle cité de Villedieu les Poëles nichée dans la vallée de la Sienne. Cette ville chargée d’histoire mérite à elle seule le détour, elle fût le lieu de la première Commanderie Française des Chevaliers de Malte et la cité qui a fait connaître dés 1328 “la Poëlerie” jusqu’alors inconnu dans la région. les 35 cours-ateliers (lieu ou se mêlaient les ateliers et l’habitation) qui demeurent témoignent de ce passé précurseur d’un riche artisanat.

Les principales Cours-Ateliers que nous avons visité nous ont fait découvrir la manière dont vivait la population de l’époque. Au rez-de-chaussée se tenait les batteries ou l’on transformait les plaques de cuivre et à l’étage les habitations, en 1742 on dénombrait 139 batteries.

En fin d’après midi nous avons quitté à regret cette ville et ses habitants communément appelés les Sourdins en raison du travail de ses ouvriers particulièrement assourdissants.