Remise du don 2015 de 2500 à
la Fondation pour la recherche médicale
Projet détude :
Etude de l’impact de la réponse immune cellulaire anti-capside préexistante
sur le transfert de gène médié pas des vecteurs AAV.
Mené par Cécile Vandamme.
PROJET DE RECHERCHE DE Mademoiselle Céline VANDAMME
Domaine scientifique
Mots clés : Maladie de Duchenne; Thérapie génique; maladies rares ou
génétiques; Maladies neuromusculaires et Myopathies
Pathol.: maladies rares ou génétiques
Organe: Maladies Neuro-musculaires et Myopathies
Maladie: Duchenne
Laboratoire d’Accueil
INSERM UMR 1089 INSERM UMR 1089
Institut de Recherche Thérapeutique (IRT1, Université de Nantes)
Directeur: Docteur Philippe MOULLIER
Résumé :
Un grand nombre de maladies génétiques na pas de traitement curatif
aujourdhui et nécessite le développement de stratégies thérapeutiques
efficaces. Parmi ces stratégies, la thérapie génique à laide de vecteurs viraux
semble prometteuse.
Il sagit dutiliser des virus inactivés dans lequel les gènes viraux sont
remplacés par le gène fonctionnel thérapeutique. Le virus ainsi modifié va
véhiculer le gène dintérêt dans les cellules cibles.
Cependant, une des principales limites de cette stratégie est que le système
immunitaire, initialement programmé pour nous protéger des pathogènes,
est capable de détecter voire déliminer le vecteur viral et/ou le gène
thérapeutique quil véhicule.
Cette limite est apparue lors de latranslation des études chez le grand animal,
et plus récemment chez lHomme. De plus, l’Homme peut-être un hôte
naturel du virus dont sont dérivés les vecteurs viraux utilisés pour le transfert
de gène et présenter une immunité préexistante responsable de l’inhibition
du transfert de gène, voire de la destruction des cellules corrigées.
La compréhension et la prédiction de l’impact de cette réponse immune préexistante sur le transfert de gène reste aujourd’hui difficile à
cause du manque d’outils performants et de modèles animaux pertinents.
Ce projet de thèse a pour objectif de répondre à ces questions primordiales
en développant des outils innovants de détection et caractérisation de
la réponse cellulaire antivirale chez l’Homme, et d’étude de son impact sur un
transfert de gène à l’aide du vecteur viral correspondant.
Une meilleure compréhension des tenants et aboutissants de cette
réponse immune préexistante chez les patients traités par thérapie génique
devrait aider au développement de stratégies de thérapie génique plus
efficaces et plus sûres chez le patient.