Don de 2500 €uro à la Fondation pour la Recherche Médicale – 22 Octobre 2015

Remise du don 2015 de 2500 € à 
la Fondation pour la recherche médicale
 


Projet d’étude :  

Etude de l’impact de la réponse immune cellulaire anti-capside préexistante 

sur le transfert de gène médié pas des vecteurs AAV.

Mené par Cécile Vandamme. 


PROJET DE RECHERCHE DE Mademoiselle Céline VANDAMME  


Domaine scientifique

Mots clés : Maladie de Duchenne; Thérapie génique; maladies rares ou 
génétiques; Maladies 
neuromusculaires et Myopathies

Pathol.: maladies rares ou génétiques 

Organe: Maladies Neuro-musculaires et Myopathies 

Maladie: Duchenne 


Laboratoire d’Accueil 

INSERM UMR 1089 INSERM UMR 1089 

Institut de Recherche Thérapeutique (IRT1, Université de Nantes) 

Directeur: Docteur Philippe MOULLIER 


Résumé : 

Un  grand  nombre  de  maladies  génétiques  n’a  pas  de  traitement  curatif
aujourd’hui  et 
nécessite le développement de stratégies thérapeutiques 
efficaces. Parmi ces stratégies, la 
thérapie génique à l’aide de vecteurs viraux
semble prometteuse. 
Il s’agit d’utiliser des virus inactivés dans lequel les gènes viraux sont 
remplacés par le gène 
fonctionnel  thérapeutique.  Le  virus  ainsi  modifié  va
véhiculer  le  gène  d’intérêt  dans  les 
cellules cibles. 
Cependant, une des principales limites de cette stratégie est que le système
immunitaire, initialement programmé pour nous protéger des pathogènes, 
est capable de 
détecter voire d’éliminer le vecteur viral et/ou le gène 
thérapeutique qu’il véhicule. 
Cette 
limite est apparue lors de latranslation des études chez le grand animal,
et plus récemment 
chez l’Homme. De plus, l’Homme peut-être un hôte 
naturel du virus dont sont dérivés les 
vecteurs viraux utilisés pour le transfert 
de gène et présenter une immunité préexistante 
responsable de l’inhibition 
du transfert de gène, voire de la destruction des cellules corrigées. 
La compréhension et la prédiction de l’impact de cette réponse immune  préexistante sur le transfert de gène reste aujourd’hui difficile à 
cause du manque d’outils performants et de 
modèles animaux pertinents.
Ce projet de thèse a pour objectif de répondre à ces questions 
primordiales  
en  développant  des  outils  innovants  de  détection  et  caractérisation  de 
la 
réponse cellulaire antivirale chez l’Homme, et d’étude de son impact sur un
transfert de gène 
à  l’aide  du  vecteur  viral  correspondant.  
Une  meilleure  compréhension  des  tenants  et 
aboutissants de cette 
réponse immune préexistante chez les patients traités par thérapie 
génique 
devrait aider au développement de stratégies de thérapie génique plus 
efficaces et 
plus sûres chez le patient.