Les anysetiers, en nombre et qualité, à la dix-huitième fête médiévale de Guérande

Depuis l’an 2000, avec grand faste, Guérande se remémore sa place et son importance, au sein de la Presqu’île éponyme,  au cours du Moyen-âge, dans ses fonctions de commandement d’ordre administratif et judiciaire.

La cité de Guérande est associée à deux traités.

 Celui de 1365 mit fin à la guerre de succession du duché de Bretagne (Jeanne de Penthièvre contre Jean de Montfort) et permit l’accession au trône de Jean IV, fils de Montfort.

Celui de 1381 assura la neutralité de la Bretagne, menacée par le Roi de France, Charles V, auquel le Duc Jean rendit hommage, avec le versement d’une indemnité et le renvoi de ses conseillers anglais.

A la révolution française, Guérande fut chef-lieu d’un des neuf districts de la Loire-Inférieure, mais ses rôles administratifs et religieux déclinèrent, au profit de Savenay, puis de Saint-Nazaire, au dix-neuvième siècle.

Le sel a fait, hier, la richesse  de Guérande ; aujourd’hui, il participe, aussi,  à sa renommée.

Riche d’un patrimoine bâti exceptionnel, avec son cœur de ville historique, ceinturé de remparts, Guérande redevient capitale, à l’occasion de ses fêtes médiévales thématiques : en  2017 c’était “Ripailles et Festoiement”.

Les anysetiers ont, de suite, répondu présents aux manifestations du dimanche :  la  Grand’Messe, au sein de la Collégiale, après l’exhortation exprimée par le Curé, depuis la chaire extérieure, et ensuite le défilé bigarré et chatoyant des deux mille participants costumés.

Depuis plus de dix ans, la Commanderie de La Baule-Presqu’île Guérandaise a pris, naturellement,  le relais de sa marraine « Nantes, Loire-Océane »

En cet an de grâce 2017, l’Ordre International des Anysetiers y a pris une place, encore plus remarquée et appréciée de la dizaine de milliers de spectateurs, qui se pressent au défilé.

L’heureuse coïncidence du CHAPITRE MAGISTRAL, qui s’était tenue, à La Baule, la veille, a permis la présence de nombreux Dignitaires des Commanderies amies, aux côtés d’Yves Deniel, notre Secrétaire Général, de Jean-Pierre Combroux et Jean-François Brébion, Chancelier et Vice-Chancelier de l’Ouest.

Le grand-Maistre, Roger Ferré et son chapitre accompagnaient, ainsi, une équipe anysetière de soixante personnes, dont plus de vingt femmes, en robes rouges ou en costumes médiévaux.

Pour informer de nombreux spectateurs sur notre identité associative et nos motivations de rencontres et de soutiens caritatifs, notre Hérault, Jean-Pierre Bouyer avait préparé mille flyers de communication, qui reçurent un excellent accueil.

Le temps clément et la chaleur humaine ont atténué les efforts des porteurs de gonfanons de  Commanderies : celui de Basse-Normandie fit sensation !

Autour d’un cochon grillé, cinquante convives ont pu partager leurs impressions sur ce qu’ils avaient ressenti.

Rendez-vous fut pris pour 2018 (3 juin), même heure, même lieu et ……..encore plus nombreux !