SUITE DE LA CONFERENCE SUR L’HISTOIRE DU PAIN.

Le pain est un marqueur géographique, territorial, historique, religieux, identitaire.

La 1ère partie de l’exposé montre le rôle social du pain, l’importance des guerres et des migrations humaines dans son évolution. Le pain pour les riches, les classes aisées ; le pain pour les pauvres : pain blanc et pain noir. L’intervention du politique dans la distribution du pain par peur des disettes, des famines (manque de pain), des révoltes, des queues devant les boulangeries, des révolutions. Le boulanger un artisan choyé ou détesté, riche ou misérable.
Le rôle joué par la religion dans la consomatiion du pain en France.

La 2ème partie montre le rôle symbolique du pain dans les civilisations de l’humanité, principalement par le biais des religions.
Depuis Osiris qui déclarait “je suis le pain de vie des enfants d’Egypte” jusqu’au schisme en 1054 entre Byzantins et Romains, nous avons évoqué le blé, (le maïs chez les Mayas), le pain azyme de la Pâque Juive, le pain non levé chez les Catholiques, le pain levé chez les Orthodoxes pour l’Eucharistie. La Cène repas communautaire chez les chrétiens autour du pain. Le pain dans les rituels de la mort. Le boulanger véritable alchimiste au sens complet du terme.

Nous avons terminé par la lecture de deux poèmes nous montrant l’universalité du pain : Pablo Neruda Ode au pain et Verlaine Fête du blé, fête du pain.

A la suite de cette conférence nous nous sommes retrouvés autour de la table pour partager le déjeuner.

L’Epistolière
Jacqueline ABREMSKI