Conférencière : Madame Anne GERARDOT, Directrice dépatementale depuis 3 ans.
C’est sous la révolution au château Raoul à DEOLS que les archives vont trouver un lieu de stockage. C’est en ces llieux que le préfet de l’INDRE aura sa résidence. Par la suite les archives déménagent dans l’immeuble de l’ancienne imprimerie Minier (7 km d’archives). En 2003 il est urgent de trouver un nouvel endroit. C’est l’ancien clôtre et l’école des filles de CHATEAUROUX qui sont devenus une extension des archives. Cette extension de 19 km linéaires sur 4 niveaux se compose d’une salle de lecture au RDC et de 18 magasins. Y sont stockés l’ensemble des documents, données quelques soit leurs dates, produits ou reçus par le public.
Le plus ancien des documents a plus de 1 000 ans au château Raoul de DEOLS. Il s’agit des plus anciennes archives de France (parchemins souvent détruits, écritures anciennes).
Les archives sont créées à la révolution pour accueillir les documents des établissements religieux et archives des nobles qui émigrent pour fonder les droits, titres, valeurs foncières, titres juridiques, manuscrits, les enluminures ont été plus ou moins détruites.
Les documents conservés sont uniquement les droits des citoyens.
1634 minutes notariales du 17è siècle pour le seigneur de VALENCAY.
Les factures peuvent être archivées, plans de table, menus, photographies, cartes postales également.
KIROGRAPHE : 2 documents séparés et inversés qui sont représentés en un seul document.
Tous les anciens documents ont une meilleure conservation que les plus récents du fait de la qualité du papier ainsi que de l’encre utilisée maintenant. Les disquettes, CD, disques externes sont plus difficiles à conserver. A termes certaines archives anciennes vont avoir une valeur historique, elles vont servir aux chercheurs.
90% des archives sont détruites avant d’entrer dans les archives départementales, mais rien ne peut être détruit sans l’aval du responsable des archives qui est une personne de l’état. Les archives ont une valeur juridique, après 10 ans plus de possibilité de recours.
Pour une bonne conservation des archives, il faut peu de lumière et un delta de température ne variant pas plus de 18° à 21° et le taux d’humidité doit être entre 40 à 50%. Le parchemin de la fin du 18è siècle se garde très bien, papier très acide par contre le papier moderne très chimique se conserve très mal. Quant au support informatique, problème de lecture.
Les archives contaminées par l’humidité ou des insectes sont mis en quarantaine.
60% des archives sont urilisées par le public pour la généalogie, le reste par les chercheurs.
Numérisation des documents civils et paroissiaux. 1 million 500 milles images, registres livrets militaires, plans du cadastre napoléonien, puis les trésors de l’INDRE tels que châteaux et lieux, l’iconothèque avec photos.
Un service éducatif explique aux jeunes et aux scolaires à prendre connaissance de la nécessité de garder et de comprendre les documents : expositions de caves en cépages, 2 musés du patrimoine départemtal, conservation des objets d’art dans les châteaux et les églises.
Les archives privées se font d’un commun accord avec les responsables des archives et ils vérifient la possibilité de conservation ou pas.
Il existe des zones de confidentialité : 50 ans pour le code du patrimoine, 120 ans pour les secrets médicaux ou 20 ans après le décès de la personnes, les divorces.
Il y a des documents non communicables : 75 ans pour les notes notariales, registres militaires il faut une dérogation, une zone de secret défense uniquement du ministère de la défense. Peu de documents archivés sur la résistance.
Rôle : aider les communes à garder les archives et droit de préemption.
S’inscrire en salle de lecture pour visualiser un document.
Actuellement les états civils sont sur microfilms et servent également d’ADN.
Mireille BRETSCHNEIDER
Epistolière Adjointe
PROCHAIN RENDEZ-VOUS LE 16 NOVEMBRE 2019 POUR NOTRE CHAPITRE MAGISTRAL