Visite des Jardins de Chedigni
La visite du village de CHIDIGNI nous a été faite par un guide de l’Association des Roses de CHIDIGNI. Le village compte environ 1000 rosiers, des centaires d’arbustes et chaque printemps environ 1500 bulbes fleurissants. Sous chaque rosier planté des vivaces sont planté (plus de 3000) afin de réduire l’arrosage et réduire ainsi la prolifération des mauvaises herbes.
Ail décorative, Herbe à chat qui sent la térébentine, des rosiers qui ne fleurissent qu’une seul fois dans l’année et d’autres qui fleurissent plusieuirs fois.
Information: lorsque des taches noir sur les feuilles de rosier apparaissent ne pas faire tombrer les feuilles mais les retirer afin de ne pas contaminer le sol.
Des plates-bandes ont été créées le long de toutes les maisons et ainsi ce village est devenu le premier et seul village de France (Jardin Remarquable) et Fleur d’Or de l’Association des villes et villages fleuries depuis 2019. La circulation automobile y est limitée avec des barrières indiquent la vitesse limitée. Un détounement a été mis en place afin qu’un minimum de voiture passe dans le village.
Le village n’utilise aucun désherbant depuis 5 ans.
Près de l’Eglise un immense et tilleul centenaire protège une partie du jardin du Presbytère.
Le village dispose depuis 2017 du jardin du Presbytère, où il y a des plantes médixinal, une vigne, des arbres fruitiers, des légumes ainsi que des fleurs. Dans ce jardin nous pouvons voir des cloches à blanchir la rhubarbe. Des OYAS pots en terre cuite que l’on remplit d’eau qui permet de restituer l’eau lorsque l’on s’absente.
Des concerts de musique classique sont donnés l’été dans ce jardin.
Suivi d’un déjeuner à l’Auberge de MONTPOUPON (Le Moulin de Bailly) à CERE LA RONDE.
Château Montpoupon
Poursuite de notre journée par la visite du château de MONTPOUPON. Visite comme si nous étions en 1922. Marie-Louise BARRI cuisinière en chef a fini de travaillé en 1977 à l’âge de 80 ans, Raphaël BARRI mécanicien, valet de chambre, chef de la maison COULONS maison particulière de Paris, Maxime chauffeur et homme à tout faire du château.
6 personnes à l’époque pour l’entretien du château et une Nurse.
Dès le début de la visite nous commençons par la cuisine ou se trouve plus de 158 éléments de cuivre, un fournaux disposant d’un chauffe plat et d’un bain marie relier à l’eau courante avec l’eau chaude et d’un chauffage centrale. Le téléphone interne, la seule chose qui manque c’est le monte plat.
Le château est toujours habité.
Après la cuisine nous nous dirigeons vers la salle à manger dont le décor est d’époque. Nous poursuivons vers le salon, la chambre du Roi ou notre guide nous explique comment était entretenus les lieux. Le personnel profitait de l’absence des propriétaires pour vider la pièce presque de tous ses meubles afin de cirer les parquets.
Le château est chauffé par des conduits qui débouchent sur des grilles et non par des radiateurs au rez-de-chaussée. Il n’y a qu’à l’étage que des radiateurs en fonte sont installés.
Autrefois il y avait des faux plafonds qui ont été supprimé et sous lequels les ouvriers en charge de passer l’électricité ont pu découvrir les poutres d’origine et non repeintes.
Les nouveaux propriétaires en 1857 famille La Motte Saint Pierre découvrent onze tapisseries dans les greniers ainsi que des tableaux qui ont été remis en place pour la plupart.
Le musée du Veneur avec ses trente salles dédiées à la chasse à courre (écuries, selleries, maison DEYROLLE, salle HERMES) ; Le Logis des piqueurs et les appartements reconstitués d’un veneur.