Ce musée installé dans l’aile XVIII e siècle de l’Hôtel-Dieu comprend trois salles : la vieille pharmacie composée d’un meuble à 135 tiroirs contenant les simples (plantes médicinales) utilisées pour la thérapeutique de l’époque. Tout près, la grande cheminée où chauffaient sirops et tisanes, les immenses mortiers en marbre, les vitrines remplies de fioles, livres et pots de la fabrique toulousaine Fouque…
Tout fleure bon ici le XIXe siècle et les remèdes ancestraux. « Avant 1850 et l’utilisation de l’éther et du chloroforme pour les anesthésies, on se servait de la belladone, de la ciguë et du pavot », rappelle notre guide Jean-Jacques Alasset.
« Pourquoi nomme-t-on Oscar, le squelette, accessoire indéfectible des cours de médecine ?, interroge notre guide. C’est simplement la contraction du mot os et cartilages ».