VISITE DU CHATEAU DE L’AULEE & DU CHATEAU D’AZAY-LE-RIDEAU LE 7 MAI 2023

Très agréable journée qui commence par le départ en car à 8h de LA CHATRE, direction le Château de l’AULEE à AZAY-LE-RIDEAU.

Petit arrêt avec le car pour en encas préparé par le grand maistre, à CHATILLON-COLIGNY sur une aire prévue à cet effet.

Puis nous poursuivons vers le Château de l’AULEE, domaine vinicole où nous attend notre guide qui nous explique l’évolution du Château au travers des différents propriétaires pour arriver au nouveau propriétaire depuis 2004, Marielle et Arnaud HENRION d’origine Champenoise. La particularité de ce château tient à son architecture que l’on retrouve dans les châteaux des grands vins de Bordeaux, origine de la famille qui  l’a fait construire.

Il nous transmet les différentes étapes pour faire du Crémant, 80% de la production est faite pour le Crémant. Le Crémant a été créé dans les années 60. Le chai est nouveau et sur-mesure. Avec des cuves en inox. L’imposition de l’appellation est que le ramassage du raison doit être réalisé obligatoirement à la main et mis en cagette de 20kg maximum afin que le raisin ne s’abime pas, des tables de tries sont installées dans le chai afin de procéder au tris du raisin, le pressoir de 2 tonnes de contenance a un pressurage très lent, il fonctionne 20h sur 24 avec un cylindre qui tourne très lentement, lorsque le premier jus sort du pressoir il est transféré dans d’autre cuves de débourrage afin que les particules restants dans le jus tombent au fond de la cuve, puis le jus clair est aspiré pour transfert dans d’autres cuves dans lesquels la levure sera mise pour la phase de fermentation, elle dure 15 à 18 jours il ne pétille pas encore, pourque le vin pétille on fait une seconde fermentation, il sera filtrer et embouteillé ou sera  ajouté de la liqueur de vin, du sucre et de levure.

Utilisation de bouteille champenoise, la bouteille se rempli et se ferme avec une capsule. Les bouteilles sont stockées dans une salle éclairée avec des lampes au sodium. Pour une fermentation complète la durée est entre 3 à 5 mois pour une prise de mousse complète. Les bouteilles sont misent dans des grandes caisses métalliques tête en bas. Quand les levures se déposent que l’on appelle la lie les bouteilles restent tête en bas entre 24 et 36 mois. Pour retirer la lie on plonge le goulot dans un glycol à -27° qui gèle la partie de la lie. Et comme ont pers un petit peu de in on va donc, rajouter du sucre et un peu de vin pour que la bouteille contienne bien 75cl. Ensuite la bouteille est prise par un bras qui vas mettre le bouchon, elle va être lavée puis coiffée habillée, puis mise en carton. Après toutes ces informations nous passons dans l’ancien  chai pour une dégustation et apprécier le buffet du terroir préparé par les Propriétaires, accompagné de 5 vins et Crémants tu domaine.

Après ce moment de partage et acheté une quinzaine de cartons, nous reprenons notre car pour nous diriger vers le château d’AZAY-LE-RIDEAU, où nous attend notre guide, une fois équipé d’un système de communication, elle commence par l’historique de la création du château. Il est de la fin d XV° siècle le fief d’AZAY-LE-RIDEAU. Il appartenait à la famille de BOISJOURDAIN. Gilles BERTHELOT d’abord conseiller, notaire et secrétaire du roi, devint maître des comptes puis président de la Chambre des comptes à Paris, statut qui le poussait à acquérir une tenue noble pour prétendre accéder au poste de trésorier de  France. Entre 1498 et1510, par héritage et achat, le couple devint propriétaire de parcelles de terre située à AZAY-LE-RIDEAU et en 1511, Gilles Berthelot acheta la seigneurie du même nom, situé sur la route commerciale entre Chinon et Tours.

Il date de la renaissance, les châteaux dit de renaissance comportent de grandes ouvertures pour les fenêtres, ainsi que de grandes pour la cage d’escalier appelées loggias. L’escalier, élément fondamental de la circulation et de la distribution des étages. L’équilibre de son architecture est une œuvre d’art.

Au-dessus des portes d’accès sont sculptées les emblèmes de François 1er et Claude de France sous la forme de la salamandre et de l’hermine. Figure également un peu en dessous gravé dans la pierre un G et un P correspondant à Gilles BERTHELOT et Philippe LESBAHY son épouse. Il profitèrent de ce château jusqu’en 1527. A cette date par droit de confiscation et de saisis, François 1er, offrit à Antoine RAFFIN la totalité de leurs biens. Celui-ci ne s’installa au château que ver 1547, laissant la demeure inhabitée pendant plusieurs années.

Antoinette RAFFIN, sa fille en hérita au décès de sa grand-mère. Elle se maria à Guy de Saint-Gelais de Lusignan de Lansac, petit-fils naturel de François 1er,  chevalier de l’ordre du Roi. Il suivirent le roi dans ses différents voyages; Puis le roi Henri de Navarre et son épouse Marguerite de Valois ont décidé de s’installer dans le Sud-Ouest à Nérac et réduisit sa domesticité et se sépara d’Antoinette qui put dès lors de revenir à AZAY-LE-RIDEAU dès 1580.

Le fils d’Antoinette RAFFIN, Arthus de LANSAC, épouse en 1601 Françoise de SOUVRE, fille du maréchal de SOUVRE, précepteur de Louis XIII. Françoise SOUVRE, marquise de LANSAC accueillit le Roi au château d’AZAY-LE-RIDEAU en juin 1619 alors qu’il n’avait que dix-huit ans mais sur le trône depuis dix ans. Louis XIII arriva au château en carrosse le 27 juin vers 11h. Françoise de LANSAC fut nommée gouvernante de l’héritier du trône de France, Louis Dieudonné future LOUIS XIV. La fille de Françoise SOUVRE Marie-Madeleine de LANSAC  épouse Henri François de VASSE qui fut contraint par le Roi à se retirer dans la région de Tours dès 1669, et il fit d’AZAY-LE-RIDEAU sa résidence principale. Il eut le souci d’embellir le château et d’engager des travaux de modernisme afin d’accueillir ses nombreux hôtes. Au décès en 1684 d’Henri François de VASSE ainsi que son fils Louis Alexandre de Vasse la même année le château resta à l’abandon faute de descendance finit par être mis en vente le 8 novembre 1787.

Le Marquis Charles de BIENCOURT l’acheta pour la somme de 340 000 Francs. Pendant plus d’un siècle le famille de BIENCOURT fut la propriétaire du château. Charles de BIENCOURT concentra ses effort sur la mise en pratique de ses connaissances agricoles pour rentabiliser le domaine de 950 hectares, qui produisait 100 000 Francs de dividendes annuels. Charles de BIENCOURT ne fit pas beaucoup de transformation. Son fils, Armand François Marie de BIENCOURT, avait pour obligation d’achever l’ouvrage d’art imaginé par Philippe LESBAHY.

Armand François Marie commença par restaurer l’escalier rétablissant les voûtes et les lucarnes dans le style primitif de la construction, ainsi que les ornements en y ajoutant des Rois et des Reines de France depuis Louis XI jusqu’à Henri IV.

Il entreprit la réfection générale des espaces intérieurs du château. Il conserva intacte la chambre du Roi dont il conserva le plancher du XVII° siècle. Il modernise le confort du château mais réaménagea les pièces dans un style néo-Renaissance. Armand François Marie de BIENCOURT avait atteint l’objectif familial. Il acheta de nombreux portraits historiques venant enrichir les collections héritées par sa femme, Anne Elie Marie de MONTMORENCY. Armand François Marie fit ouvrir le château à la visite dès le début du Second Empire. Il y eu de nombreux visiteurs dont Balzac qui le qualifia de “diamant trillé à facettes” Armand François Marie mourut en 1854 et transmit à son fils, Armant Marie Antoine le devoir de poursuivre son œuvre.

Au XIX siècle, le château d’AZAY-LE-RIDEAU était considéré comme l’une des plus belles demeures privée de France.

Des meurtrières sont toujours visibles ce qui correspond à l’origine d’un château fort. Le pont levis et la vieille tour seront conservés jusqu’au XIX° siècle. Le château est construit sur une île et entouré par l’Indre.

L’Etat Français en fait l’acquisition en 1905 . En 1914 le parc et le château et ses dépendances sont classés au monuments historiques. De 1940 à 1945 il est occupé par les troupes Allemandes. en 1950 Suppression des menuiseries du XVIII° siècle qui fermaient les loggias du grand escalier. 1955 suppression de la terrasse, vestige de l’ancien boulevard à canon, atour du château. Ses murs sont désormais baignés par l’Indre côté Sud et Ouest. 2014-2017 Restauration du parc, du château et remeublement en partenariat avec le Mobilier.