En ce dimanche 19 janvier, Monsieur Poulou, aidé de sa charmante compagne, Christine, a animé pour nous une conférence passionnante sur Winston Churchill et nous a fait découvrir une facette méconnue et très attachante de sa personnalité.
Tout au long dune carrière politique à la longévité exceptionnelle, Churchill, le vieux lion, a laissé dans lHistoire limage dun homme à la volonté de fer. Diplomate de talent, auteur à la plume incisive, il a légué une uvre écrite considérable et variée qui lui a valu le prix Nobel de littérature en 1953.
Mais tel nétait pas le sujet de la conférence. Car si la politique, la lecture et l’écriture étaient les intimes compagnes de Churchill, une autre passion aura le pouvoir de tranquilliser les angoisses et d’apaiser les chagrins de Winston, petit garçon de nature sensible, mal aimé de son père, délaissé par sa maman, et qui était, en dépit des apparences, prompt à la dépression qui le taraudera toute sa vie.
La muse de la peinture viendra à son secours : l’aquarelle, quil découvrit à 40 ans. Amateur plutôt doué, il disait «S’il n’y avait pas la peinture, je ne pourrais pas vivre. Je ne pourrais pas supporter toutes ces tensions». Homme dhumour, il disait aussi « quà son arrivée au paradis, il passerait le premier million dannées à saméliorer en peinture »
Ainsi nous avons appris que Winston Churchill, ne considérait pas la peinture comme telle, mais plutôt comme un besoin presque vital. Peindre était une thérapie qui l’aidait à surmonter ses épisodes dépressifs récurrents, ce démon intérieur qu’il surnommait son Black Dog.
Tout en égrenant les évènements marquants de la vie politique de lhomme illustre, Monsieur Poulou nous a présenté quelques unes des 537 uvres qui n’ont pourtant rien de sombre. Leurs couleurs chatoyantes d’inspiration impressionniste, leurs sujets paisibles, révèlent la nature sensible du peintre.
Empreintes démotivité et de poésie, elles évoquent le bonheur attaché aux séjours dans la propriété familiale de Chartwell dans le Kent, et à des voyages d’agrément notamment en France, et au Pays basque entre autre, une semaine en 1945 au Château Bordaberry à Hendaye, comme en témoignent les tableaux ci-dessus du café le Ptit Suisse de Saint Jean de Luz et de la villa de la Nivelle.
Après les nourritures intellectuelles, les nourritures terrestres nous ont rassemblés pour partager le repas de lamitié à lissue duquel nous avons dégusté la galette. Reines et Rois ont reçu une coupe de primevères, messagères précoces du printemps.
Heureux sont les peintres car ils ne sont pas seuls. La lumière et la couleur, la paix et lespoir leur tiendront compagnie jusquà la fin des temps » Sir Winston Churchill