Son nom latin : ALLIUM URSINUM

Chaque année, j’attends avec ferveur son arrivée !
L’ail des Ours fait partie de mes plantes préférées. 
Il est tellement exquis, que les plus réfractaires en matière de cuisine sauvage, s’en délectent… et s’enquièrent des coins où le dénicher !
La légende raconte qu’il sort de terre en même temps que l’ours de sa caverne, d’où son nom si singulier.
jamais l’expréssion botanique “en colonies”, n’a été si véridique.
En certains endroits, lors de la floraison, elle nous offre des paysages enchanteurs à couper le souffle ! 
Pour la trouver, parfois un maigre ruisseau traversant une zone boisée et claire, suffit à lui donner l’envie de s’y installer…
Après votre cure d’eau de bouleau, enchaînez votre “nettoyage de printemps”, avec cette plante dépurative, vermifuge et hypolipémiante (qui diminue le taux de mauvais cholestérol, eh oui…). 
Grâce à sa bonne tenue en vitamine C, elle “REBOOSTE” l’organisme. On mange ses feuillles et ses boutons floraux nature, en pesto (comme celui que nous avons préparé de retour de cueillette).
Les fleurs sont également comestibles et décorent avec élégance les premières recettes printanières.

Pour les amateurs, voici la recette du pesto :
200 gr de feuilles fraîchement cueillies, 10 cl d’huile d’olive, 20 gr de pignons de pins, 1 c à c de sel
Mixer l’ensemble jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Le jour de la cueillette, faites vous un bon plat de pâtes avec simplement des feuilles d’ail de Ours ciselées (un régal)

Votre G. M dévoué
Jean-Yves