Les Anysetiers aujourd’hui

 

LES ANYSETIERS AUJOURD’HUI

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Quelques dates

1968 : Souhaitant acquérir une audience dépassant les frontières françaises, l’association des Anysetiers du Roy se transforme, cette année-là, en Ordre International des Anysetiers, association régie par la loi du 1er juillet 1901. Comme c’est d’usage pour ce type de structure, Conseil d’Administration est appelé Grand Conseil de l’Ordre (GCO).

Le GCO a été rapidement amené à créer des Commanderies dans les diverses Régions de France, et dans plusieurs Pays. Afin de conserver à chacune d’elles un caractère spécifique lié à l’Histoire du territoire confié, celui-ci correspond approximativement à une ancienne Province telle que définie au Moyen Age.
Chaque Commanderie était dirigée par un grand maistre choisi et nommé par le GCO pour un mandat de trois ans, renouvelable. Celui-ci étant assisté par un Chapitre dont les membres étaient eux aussi nommés, sur proposition du grand maistre par le Grand Conseil pour un mandat de trois ans, renouvelable.


1990 l’Ordre entreprit une nouvelle rénovation. Toujours règlementé par la loi du 1er juillet 1901, il devint une Fédération de Commanderies autonomes obéissant à cette loi. Afin de respecter cette autonomie, les Membres du Chapitre d’une Commanderie sont à présent élus par les Maistres Anysetiers de la Commanderie, pour un mandat de trois ans, renouvelable, tandis que la répartition des charges au sein du Chapitre résulte d’un vote de ses Dignitaires.

Les Commanderies géographiquement voisines, ou possédant des affinités linguistiques ou culturelles, sont regroupées en Régions Anysetières ignorant les frontières des Etats. Chaque Région est représentée au Grand Conseil de l’Ordre par un Chancelier et un Vice-chancelier élus, pour un mandat de trois ans, renouvelable, par les grands maistres de ses Commanderies.

Afin de faciliter son développement, toute Commanderie peut créer des Bailliages qui, à leur tour ont vocation, lorsque leur importance et leur activité le justifient, à être érigés en Commanderies.

Qui sont les Maitres Anysetiers

Le prestige de l’Ordre International des Anysetiers s’étend à tous les domaines de l’activité humaine, intellectuelle, scientifique, artistique, économique et constitue de nos jours un modèle réduit du monde moderne, car toutes les branches d’activité y sont présentes.

Folklore ou Tradition

De nos jours où le matérialisme est Roi, lorsque les Maistres Anysetiers disent s’intéresser à l’étude et la recherche des qualités de l’anis sous toutes ses formes, ils risquent fort de passer pour les membres d’une confrérie bachique regroupant les adorateurs de la badiane ! Cette idée ne peut que se renforcer dans l’esprit d’un observateur amené à assister à une de nos cérémonies d’intronisation où les Dignitaires portent leurs tenues d’apparat et récitent un cérémonial rituel… Un observateur bienveillant parlera peut-être de folklore…

Le folklore, c’est-à-dire la science des traditions, des usages et de l’art populaire d’un Pays, quoique tout à fait respectable, ne permet pas de saisir la signification profonde d’une cérémonie d’intronisation. Si celle-ci est si solennelle, c’est qu’elle correspond à un choix fait par l’impétrant et constitue pour lui un véritable engagement moral ne pouvant se concrétiser par une simple formalité administrative d’adhésion à une association…

Au Moyen Age, la cérémonie de remise de ses armes au jeune homme devenant Chevalier revêtait un caractère à la fois moral et solennel, puisque celui-ci faisait serment de respecter les lois de la Chevalerie. C’est de la scénographie de cette cérémonie d’adoubement que s’inspire le cérémonial utilisé dans nos intronisations au cours desquelles le postulant fait serment de respecter les préceptes de l’Ordre.

Ce ne sont pas des mots, mais des réalités. Malgré la discrétion de leurs auteurs, nous sommes souvent amenés à relever, dans nos Commanderies, des comportements illustrant à merveille cette notion de confraternité

En plus de son cérémonial et de ses tenues, chaque Corporation médiévale possédait sa propre bannière qu’elle portait déployée lors des fêtes publiques et des processions. Nos gonfanons, nos blasons, nos tenues d’apparat et notre engagement perpétuent les us et coutumes de la Corporation des Maistres Anysetiers. Au-delà du folklore, il s’agit de faire revivre des traditions. N’est-il pas opportun, aujourd’hui, de susciter (parfois ressusciter) et de développer ces hautes vertus héritées de nos ancêtres ?

Pourquoi des confréries en 2022 :

« On peut se poser cette question : pourquoi existe-t-il encore des confréries aujourd’hui ? On trouve tous les éléments de réponse dans les travaux de Martine SEGALEN(*), attachée de recherche au Centre d’Ethnologie Française du C.N.R.S. Elle explique que les Confréries, et parmi celles-ci les Confréries de Métiers, ont été l’une des expressions du mouvement général d’associations religieuses qui déferla sur l’Europe au Moyen Age (Cf. Histoire n° 5 – 1978). Celles qui perdurent de nos jours sont inscrites dans un tissu social encore prêt à leur faire une place et sont porteuses de valeurs anciennes ou nouvelles répondant à des besoins actuels. Chaque Confrère perpétue ses traditions grâce à son cérémonial et ses vêtements, puissants symboles de l’association, qui sacralisent le Frère et abolissent les barrières sociales.
L’appartenance à une Confrérie s’accompagne d’un certain prestige car elle procure le sentiment d’appartenir à un milieu choisi, qu’il ne convient d’ouvrir qu’à des amis sûrs. »


(*) M. SEGALEN, les Confréries dans le Monde contemporain

L’esprit Anysetier

Les Maistres Anysetiers sont épris d’amitié internationale, de culture et de solidarité confraternelle envers les autres. A travers la louange de la badiane, plante aux multiples vertus, ils se sont donnés pour mission de faire revivre la légende et la tradition de la corporation médiévale des Anysetiers.

A la fois médecins et apothicaires, ils avaient mis leur connaissance des merveilleuses propriétés de la badiane au service d’un idéal : servir son prochain. Saint-Louis, en particulier, eut recours à eux dans la lutte contre les maladies et la misère. Il trouva chez eux le goût de la recherche, l’intelligence, et le désir de faire le bien, qualités définissant ‘’l’esprit Anysetier’’

Aujourd’hui, Les Maistres Anysetiers (es) sont avant tout ‘’d’honnêtes personnes’’ qui ont conquis l’estime de tous par leur amabilité, leur courtoisie, leur fidélité, leur dignité, et leur culture.
Adoptant les règles de chevalerie qui transformèrent si heureusement les mœurs au sortir d’une époque barbare, ils font serment, lors de leur intronisation, d’être loyaux, fidèles à eux-mêmes et à leurs Confrères et consœurs, de secourir les faibles, d’être courtois envers tous.

L’Ordre International des Anysetiers réunit les hommes et des femmes de bonne volonté et de haute qualité qui entendent défendre et promouvoir les valeurs culturelles et morales qui sont les fondements de notre civilisation.
Les Maistres Anysetiers se font un devoir de soulager la souffrance humaine au travers de très nombreuses manifestations organisées au bénéfice d’ouvres sociales, de repas offerts à ceux « du troisième âge », aux déshérités, d’aide aux étudiants, …

L’esprit Anysetier, est un langage commun qui permet de rompre cet isolement. C’est un langage universel, car il souffle sous toutes les latitudes. Essaimés par le monde, de Paris à Genève, de Liège à Rome, de Cologne au Luxembourg, de Varna à Bahia de Rosas, de l’Isle de la Bourbon aux Iles de la Polynésie Française et des Isles Anglo Normandes, les Maistres Anysetiers témoignent, par-delà les frontières, d’un esprit d’amitié.

Rejoindre l’Ordre International des Anysetiers :

  • C’est refuser un quotidien monotone, c’est trouver un lieu favorisé d’amitié chaleureuse venant du cœur, sans calcul, ni arrière-pensée. C’est, dans un environnement privilégié, participer à de multiples activités enrichissantes.
  • Trouver la satisfaction et même le bonheur de rencontrer des « confrères » et de s’unir à eux, au sens le plus pur et le plus désintéressé du terme, pour réaliser en commun les objectifs définis par des préceptes qui sont rappelés au cours de chaque cérémonie d’intronisation et que les postulants font serment de respecter leur vie durant.
  • Ce n’est pas une fin, mais au contraire le début d’une nouvelle vie fondée sur l’engagement de respecter nos préceptes. Nous ne souhaitons pas recruter des « adhérents d’un jour », si belle et majestueuse que soit la cérémonie d’adoubement.

Que signifie cet engagement ? Avant d’adouber le postulant, le grand maistre demande publiquement l’aval de son Chapitre. Lorsque les Dignitaires présents répondent : « il en est digne ! ». Il ne s’agit alors pas de juger sa façon de déguster le breuvage anisé qui lui est symboliquement présenté, il s’agit en réalité de proclamer que les qualités personnelles de l’impétrant le rendent digne d’être élevé au rang de Maistre Anysetier.

Cette cérémonie passée ils et elles s’engagent alors à « aider et donner de l’espoir » à ceux qui en ont le besoin.