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Quinzième Saint-Serge : un Empereur chasse l’autre!

Instaurée en 2009, par le Grand-Maistre, Frank Stubenitsky, la célébration de la Saint-Serge, au plus proche du 7 octobre, a réuni soixante maistres-anysetiers, lors d’une soirée conviviale et animée.

 

La rétrospective de l’année 2024, par notre Imagier, a fait revivre les grands moments anysetiers.

Il revenait à Frank Stubenitsky d’évoquer les martyres de Serge et de Bacchus, à Resafa et Barbalissos, aux alentours de l’an 300. Il le fit brillamment , et avec humour, en rendant la responsabilité de la  persécution chrétienne, non à l’Empereur Maximien Hercule, telle que la tradition anysetière le transmet, mais à son Co-Empereur d’Orient, Dioclétien.

Ainsi, tout comme l’anis, le trouble se mit dans les esprits

Vingtième Open de Golf, ou l’art de passer entre les gouttes!

Malgré des prévisions météorologiques peu engageantes, la vingtième édition du Golf de la Commanderie a réussi à regrouper plus de quatre-vingt dix participants.

 

La destination philanthropique de la compétition, stimulée par la fidélité de sponsors généreux, a motivé organisateurs et golfeurs.

Incontournable, l’arrêt-casse-croûte au trou n°9 permet l’échange et les appréciations sur les attentes, espoirs ou déceptions de chacun (” trop mauvais, je vends mes club ” “j’ai fait 5 croix!”  “presqu’en un, au dernier trou”…….), tout en reconnaissant la qualité de l’accueil.

La compétition ciblée de putting parachève le parcours sportif et redonne du piment à l’esprit de comparaison.

 

Le Président de l’Ordre et ……….. le Prix des Anysetiers

Depuis plusieurs années, Roger Ferré et son chapitre alternent, en activités estivales balnéaires, un Apéritif blanc, en baie du Pouliguen-La Baule et une Semi-Nocturne blanche et chapeautée, à l’Hippodrome de Pornichet.

Les maistres-anysetiers  et leurs amis, férus de la race équine et curieux de vivre l’engouement pour les courses, se sont retrouvés, nombreux, le 22 août 2024, en présence du Président de l’ Ordre International des Anysetiers, Jean-François Brébion.

Avec le Grand-Maistre, Vice-Chancelier des Provinces de l’ Ouest, il eut le plaisir de remettre un souvenir au Driver qui a, largement, dominé le Prix des Anysetiers, en trot attelé, lors d’une course de 2 650 m, qui regroupait quatorze poulains ou hongres de moins de quatre ans.

Cette manifestation permit une large communication, sur les valeurs et actions sociales et caritatives de l’O.I.A., en échangeant avec de nombreux turfistes, sympathiquement intrigués par l’aréopage des anysetiers.

La Semi-Nocturne se prolongea par un dîner animé et éclairé par un soleil couchant, annonciateur de belles journées.

 

Le Vingtième vaut bien ……une Fête!

Vingt,Cinquante, Quatre-vingt dix : le trio magique des nombres, qui aura marqué de son sceau l’édition 2024 du  Chapitre Magistral de la Commanderie de La Baule-Presqu’île Guérandaise.

Honorant de leur présence les  Cent-Quarante invités, dont Quarante-Quatre robes, les représentants des Commanderies de Champagne, de Haute-Savoie Mont-Blanc et du Paîs de Brive ont retrouvé leurs amis des Commanderies des  Provinces de l’Ouest – Choletais, Maine et Perche, Basse Normandie, Haute-Bretagne, Pays de Bretagne-Sud, Pays de Léon et Cornouaille,Nantes Loire-Océane, Touraine, Comté de Laval-

Vingt, comme le Vingtième Chapitre Magistral de la Commanderie!

Le Grand-Maistre, Roger Ferré, retraça, avec beaucoup d’allant, les diverses étapes :  baillage de la Commanderie -marraine de Nantes,Loire-Océane, en octobre 2003, ( 11 membres, à l’origine) avec Loïc Decré et Gabriel Bertrand, comme baillis successifs, création de la Commanderie, en avril 2005, suivie de son premier Chapitre Magistral, en juin 2005.

Des acteurs – Robert Métayer, alors Vice-Chancelier, Loïc Decré, premier Bailli- et successeurs -Michel Coiffard, Grand-Maistre Honoraire de Nantes- des acteurs initiaux ont fait au chapitre (distingué par un artifice vestimentaire) et à toute l’assemblée  l’amitié de leur présence :

Sous la haute autorité de Jean-René Babonneau, Chancelier des Provinces de l’Ouest, Délégué du Grand Conseil de l’Ordre et de deux Secrétaires Généraux Honoraires de L’Ordre – Yannick Le Broc’h et Yves Deniel-, les Dignitaires approuvèrent, en musique, l’intronisation de Dames Brigitte Dairon, Annie Huguenin, Christiane Polacco et Paule Leduc, et de Messires Michel Dairon et Philippe Le Goff.

Cinquante, comme le nombre d’années d’activité et de fidélité à l’esprit anysetier , à sa spécificité et à ses valeurs, accomplies par Loïc Decré, qui reçut, en remerciements et en témoignage de reconnaissance, la médaille commémorative de l’Ordre :

Quatre-Vingt-Dix, comme le nombre de membres de la Commanderie, à ce jour, qui permet à l’une des plus récentes des Commanderies (hors les implantations ultra-marines) d’occuper une honorable place (la seconde), au sein de l’Ordre International des Anysetiers.

La fidélisation de ses membres fut, aussi, marquée lors du Chapitre Magistral, par la remise des médailles des vingt ans à Françoise Martineau-Anizon, Didier Aumont, ancien Prévost et Jean-Pierre Bouyer, Connétable Honoraire, tous trois intronisés en 2004, au sein de la Commanderie-Marraine de Loire-Océane.

De plus, la fête n’a pas omis de rappeler le fondement philanthropique de notre association, en remettant trois chèques de 1500 € à deux associations et une fondation : la Société Nationale des Secours en Mer, l’Institut de Cancérologie de l’Ouest et Action Enfance.

Circuit touristique et énigmatique en Morbihan.

Cinquante maistres-anysetiers ont répondu, le 8 juin 2024, à l’invitation des deux Jean-Pierre de la Commanderie et participé à un rallye, qui alliait découvertes et recherches à un but de solidarité : le soutien de l’association Action Enfance, qui ouvre un nouveau village d’enfants, à Saint-Nazaire, en 2025.

A partir de la forteresse médiévale de Ranrouët (Herbignac), le parcours comportait quatre étapes, toutes situées sur la rive droite de la “Visnonia” (ou Vilaine).

 

Les outils numériques portables contraignent les organisateurs à solliciter l’esprit d’observation des compétiteurs, sur sites et sur monuments.

Ainsi, il était demandé de retrouver la date d’un calice, dans une vitrine, de noter l’auteur d’une stèle insolite, en mémoire des anciens d’AFN, ou de décompter le nombre de piliers d’Halles remarquables.

Ce fut, aussi, l’occasion de saluer, près de Questembert, la victoire, en 890, d’Alain le Grand, qui  avec ses Bretons, stoppa l’invasion des Vikings-Normands, experts en navigation et en raids.

Favorisée par le beau temps et au bord d’un étang, la découverte se prolongea par un pique-nique convivial et la remise des prix aux plus sagaces de cette sympathique compétition.

Une Deuzième Tournée Européenne, contrastée, pour Mozart.

Une nouvelle fois, Jacques Branger, Conférencier-Musicologue, a enchanté l’esprit et les sens de la Commanderie, sur les pas de la famille Mozart, pour sa deuxième tournée européenne, plus diverse que son premier périple, entre 1763 et 1767.

 

Seuls Léopold, son père, Maître de chapelle à la cour du Prince-Archevêque de Salzbourg, grand électeur de l’Empire Romain-Germanique (et donc allemand et non autrichien) et sa mère, Anna Maria accompagnent Wolfgang, à Vienne, pendant seize mois (jusqu’à la fin de 1768), avec l’objectif de présenter un opéra (La Finta Simplice), à l’occasion du mariage de la Princesse Maria Josepha, avec le Roi Ferdinand de Naples : ce sera un fiasco et un voyage désastreux (avec, en plus, une épidémie de variole).

 

 

Entre 1770 et 1773, Wolfgang effectue trois voyages, en Italie, avec son père. A l’occasion du premier séjour italien, les Mozart suivront la Semaine Sainte, à Rome, où le jeune prodige retranscrit, à l’oreille, le Miserere d’Allegri, présenté dans la Chapelle Sixtine : il est nommé Chevalier de l’Ordre de l’Eperon d’Or, par le Pape Clément XIV. A Bologne, il rencontre et travaille avec le Père Martini, qui le fait recevoir à 14 ans à l’Académie Philarmonique (accessible aux plus de vingt ans!).  L’étude de l’opéra italien, avec Giambattista Sammartini, s’illustre par le “Mithridate, Re di Ponte”, l'”Ascanio in Alba”, préparés et présentés à Milan (en 1770 et 1771).

Le retour à Salzbourg (décembre 1772), après des séjours à Venise, Padoue,….. est marqué par une cohabitation difficile avec le nouveau Prince, Colloredo, qui impose et commande des oeuvres “modernes”.

Souhaitant quitter Salzbourg, il rencontre Joseph Haydn, à Vienne, où il compose les six quatuors à cordes, puis répond à une commande de Maximilien III de Bavière, en créant l’opéra “La Finta Giardiniera” (1775). Son renvoi par Colloredo lui permet de visiter , entre septembre 1777 et janvier 1779, Munich, Augsbourg, Mannheim (rencontre de Aloysia Weber, dont il est fort amoureux et qui le délaissera en décembre 1778) et Paris, en quête d’une situation et accompagné de sa mère (celle-ci décède à Paris, le 3 juillet 1778).

Echec professionnel, ce voyage participera à la maturité humaine et artistique du jeune prodige Mozart.

 

Après cette belle nourriture de l’esprit, les soixante participants ont fait honneur au dîner, préparé par notre ami anysetier, Eric Lebreton et prolongé, amicalement, la soirée.