Fondé au 6e siècle par des moines venus de Bourgogne, le Prieuré St-Pierre de Môtiers, au cœur du Val-de-Travers, fut pendant près d’un millénaire l’un des plus grands centres religieux de la région. Spiritualité, mais aussi hospitalité et convivialité caractérisent ce site dont la destinée vinicole fut initiée par les bénédictins.
C’est dans ce lieu d’exception que la famille Mauler crée depuis 1829 avec passion et dans le respect de la méthode traditionnelle ses grands vins mousseux.
LA MAISON MAULER
Une vallée bucolique et paisible, un ancien monastère bénédictin où résonnent encore les chants grégoriens, de mystérieuses caves aux voûtes séculaires… c’est dans ce décor d’exception que la famille Mauler crée depuis 1829 avec passion et dans le respect de la tradition ses grands vins mousseux.
UN LIEU CHARGÉ D’HISTOIRE
Fondé au 6e siècle par des moines venus de Bourgogne, le Prieuré St-Pierre de Môtiers, au cœur du Val-de-Travers, fut pendant près d’un millénaire l’un des plus grands centres religieux de la région. Spiritualité, mais aussi hospitalité et convivialité caractérisent ce site dont la destinée vinicole fut initiée par les bénédictins.
UNE TRADITION PRESTIGIEUSE
Depuis plus de 195 ans, la famille Mauler perpétue avec une vocation intacte l’art de l’effervescence instauré par son ancêtre Louis-Edouard et se transmet de précieux secrets de fabrication. Marque réputée pour la qualité et la finesse de ses vins, la maison Mauler exportait déjà au 19e siècle ses cuvées au-delà des mers, à Hong Kong, San Francisco ou Buenos Aires. Depuis, cette renommée ne s’est jamais démentie.
LE RESPECT D’UN SAVOIR-FAIRE
La méthode traditionnelle, utilisée dès l’origine, exige un savoir-faire complexe et infiniment de soin. Le rituel est immuable : une sélection rigoureuse des cépages et des raisins mûris sur les coteaux ensoleillés du lac de Neuchâtel ; un assemblage subtil après une première fermentation ; une seconde fermentation en bouteille suivie d’une lente maturation dans l’obscurité à température constante; enfin le remuage cadencé, le dégorgement et le dosage avant l’habillage final de la bouteille de sa parure de fête
LE PRIEURÉ ST-PIERRE
Le village de Môtiers tire son origine du mot « moustier » qui signifie monastère.
LA PÉRIODE BÉNÉDICTINE
D’après des fouilles archéologiques récentes, la fondation du Prieuré St-Pierre remonte au 6e siècle. L’existence de deux églises parallèles à partir du 8e siècle montre l’importance spirituelle du lieu : l’église Notre-Dame pour les paroissiens et l’église St-Pierre destinée aux moines.
Le monastère a subi plusieurs phases de transformations durant sa longue histoire. Il a notamment été agrandi considérablement au 11e siècle par les moines bénédictins.
L’église de style roman était de vastes dimensions, 35 m de long par 20 m de large. La crypte, la seule du canton de Neuchâtel, est encore visible dans les caves où vieillissent aujourd’hui les cuvées Mauler. Les voûtes gothiques du chœur et l’exceptionnelle charpente en forme de carène renversée datent du début du 16e siècle.
L’APRÈS-RÉFORME
En 1536, après mille ans de présence ininterrompue, les moines sont chassés par la Réforme et se réfugient dans l’Abbaye de Mont-Benoît en Franche-Comté, emportant avec eux toutes les archives. Le Prieuré est sécularisé deux ans plus tard. L’église est transformée en grenier pour y abriter les recettes et impôts en nature et les bâtiments conventuels deviennent la résidence des receveurs princiers.
Le Prieuré St-Pierre passe ensuite en plusieurs mains. Jean-Jacques Rousseau, qui a séjourné à Môtiers de 1762 à 1765, envisage même d’y aménager une imprimerie pour la première édition de ses œuvres complètes.
L’ÈRE MAULER
En 1859, Louis-Edouard Mauler, d’origine alsacienne, s’y installe, séduit par ses caves immenses et profondes à température constante. Il reprend ainsi un établissement créé en 1829 par Abram-Louis Richardet, déjà célèbre à l’époque pour ses grands vins mousseux.
LA MÉTHODE TRADITIONNELLE
Depuis l’origine, la maison Mauler est fidèle à la méthode traditionnelle et se transmet de génération en génération le savoir-faire et les secrets de fabrication de ses grands vins mousseux.
COMMENT PRODUIT-ON UN GRAND VIN MOUSSEUX ?
Il existe plusieurs méthodes pour produire un vin effervescent :
- La méthode traditionnelle caractérisée par une première fermentation du vin en cuve suivie d’une seconde fermentation lente en bouteille après ajout de la liqueur de tirage.
- La méthode en cuve close qui se distingue par une double fermentation en cuve et non en bouteille. Cette technique est utilisée pour produire en grande quantité des vins mousseux de qualité moyenne.
- La méthode par gazéification basée sur l’ajout artificiel de gaz carbonique dans le vin. Elle est utilisée par exemple pour la production de certains vins pétillants sans alcool.
LES CÉPAGES SÉLECTIONNÉS PAR MAULER
- Le pinot noir est la véritable colonne vertébrale des grandes cuvées Mauler. Ce cépage noble apporte à l’assemblage structure, solide charpente, corps, équilibre et ampleur.
- Le chardonnay contribue lui aussi à la structure et à la solidité du vin tout en le faisant bénéficier de sa finesse et de son bouquet réputé.
Pour compléter l’assemblage de ses cuvées, Mauler sélectionne également avec soin d’autres cépages :
- Le chenin apporte vivacité, personnalité, terroir particulier, le tout dans une bonne structure.
- Le colombard, apprécié pour ses arômes fruités et épicés, équilibre et complète la cuvée.
- Le cabernet sauvignon, aux arômes de mûres et de cassis, pour accentuer les notes de fruits rouges.
- Le cabernet franc, confère du caractère à la cuvée, très aromatique et végétal.
Les raisins proviennent en partie des vignes de la famille Mauler, mais également de plusieurs producteurs de Neuchâtel, de Suisse et de France.
LES PRINCIPALES ÉTAPES DE LA MÉTHODE TRADITIONNELLE
La Méthode Traditionnelle, utilisée dès l’origine par la Maison Mauler, exige un savoir-faire complexe et beaucoup de soin, de temps et de patience. Comportant 17 étapes, les plus caractéristiques sont les suivantes :
- Sélection rigoureuse des cépages.
- 1ère fermentation des moûts en cuve.
- Assemblage subtil des vins (étape cruciale et délicate qui permettra de différencier chaque cuvée millésimée ou non millésimée).
- Tirage ou mise en bouteille (ajout préalable de la liqueur de tirage : sucre de canne + levures sélectionnées de champagne).
- Prise de mousse ou 2e fermentation en bouteille (2-3 mois à température constante de 12°, pression de 6 bars dans la bouteille).
- 20 à 36 mois de maturation ou de vieillissement sur lies dans nos caves (ce qui permet au vin de développer tous ses arômes).
- Remuage cadencé (pour faire descendre et rassembler le dépôt de fermentation sur le bouchon).
- Dégorgement (à la volée ou par congélation) pour expulser le dépôt de fermentation.
- Dosage: ajout de la liqueur d’expédition pour déterminer si la cuvée va être « brut », « sec ou dry » ou encore « demi-sec ».
- Bouchage, museletage et habillage de la bouteille.
Au Bowling, une amitié vibrante est née entre les Anysetiers et les impétrants. Dans l’atmosphère étincelante de compétition amicale, les liens se sont tissés autour des pistes et des strikes.
Les nouveaux arrivants ont été chaleureusement accueillis par les vétérans, qui ont partagé astuces et encouragements. Les conversations animées entre les lancers ont évolué en éclats de rire et en blagues partagées. Chaque spare était une victoire collective, chaque strike une explosion de joie partagée.
Au-delà du jeu, cette rencontre a transcendé le simple plaisir du bowling pour devenir une célébration de l’amitié. Les différences de compétences et de styles de jeu ont été mises de côté au profit d’une camaraderie sincère.
Les nouveaux impétrants ont trouvé plus qu’un passe-temps; ils ont trouvé une famille. Et dans les éclats de quilles renversées, une nouvelle amitié a trouvé son élan.
AIDEZ ET DONNER DE L’ESPOIR
En 2023 les dons effectués par les commanderies se sont élevés à 203490 €, ce qui est tout à fait remarquable. Les commanderies Helvétique ont contribuer à hauteur de 17500 €
Depuis 2016, le montant cumulé des dons s’élève à 2.026.094 € dont 128.107 € des commanderie suisse et 14600 € de la commanderie de Neuchâtel.
ORIGINE DES ANYSETIERS
Au Moyen Age, les Corporations regroupant les personnes exerçant la même profession, formaient de puissantes Confréries. Sur ordre du Roi Saint Louis, leurs coutumes et traditions étaient consignées dans le Grand Livre des Métiers. Chaque Corporation ou Confrérie, imposait à ses membres un certain nombre de règles éthiques leur permettant d’assurer la protection de leurs justes intérêts professionnels
Ainsi, une obligation d’assistance mutuelle, sur le plan moral comme sur le plan matériel, leur était imposée. De même, ils devaient s’engager à pratiquer l’honnêteté à tous égards, c’est-à-dire aussi bien envers eux-mêmes, qu’envers autrui.
Acheminées depuis la chine jusqu’à Alexandrie, les précieuses graines d’anis étaient acheminées à Marseille puis à Paris pour être confiées aux Anysetiers qui officiaient rue Vieille-du-Temple sous les ordres de Messire Antoine Gil, leur grand maistre ès-qualités. Celles-ci étaient écrasées avec un pilon de bronze, arrondi en forme de marteau. Après distillation et macération de la pâte obtenue, les apothicaires l’utilisaient pour fabriquer des drogues, des onguents et des liqueurs dont ils pourvoyaient ensuite les Rois et les Seigneurs, mais aussi le bon peuple. Ils jouissaient de ce fait d’une très grande notoriété aussi bien dans la Noblesse que dans la Roture.
QUELQUES DATES
1263 : Sous le règne de Saint Louis, il est procédé à l’enregistrement de la Corporation des Anysetiers au Châtelet sur le Grand Livre des Métiers par Etienne Boileau, Prévost de Paris. Ses membres étaient à la fois des médecins et des apothicaires qui mettaient leur connaissance approfondie des propriétés de la badiane étoilée au service d’un idéal : aider autrui.
1582 :La fraude et les fraudeurs existaient déjà, et les Anysetiers en souffraient abondamment, jusqu’à ce que le Procureur du Roi ne rende, le 26 juillet 1582, l’ordonnance suivante : « Défense d’altérer, ou falsifier, ou mixtionner les liqueurs, extraits, esprits livrés à la vente bien conditionnés comme bonne et loyale marchandise des Maistres Anysetiers, sous peine de 30 livres d’amende pour les contrevenants« . Ce texte constituait en fait un privilège que le Roi accordait aux Maistres Anysetiers. Comme l’ensemble des privilèges royaux, il fût aboli par la Révolution de 1789. Cette abolition devait marquer la fin de la Corporation des Anysetiers.
1955 : Un groupe de hautes personnalités du monde des Arts et de la Culture, encouragé dans cette voie par un mécène, a entrepris de faire revivre les antiques traditions de la Corporation des Anysetiers en créant l’association des Anysetiers du Roy, visant à défendre et promouvoir les valeurs culturelles et morales qui constituent les fondements de notre civilisation.
Les recherches historiques longues et minutieuses ont permis de redéfinir les caractéristiques exactes des emblèmes, blasons, gonfanons et tenues d’apparat des Maistres Anysetiers des temps modernes utilisés aujourd’hui par les différentes Commanderies.
Les Maistres Anysetiers sont épris d’amitié internationale, de culture et de solidarité confraternelle envers les autres.
A travers la louange de l’anis, plante aux multiples vertus, ils se sont donnés pour mission la tâche ingrate, mais combien exaltante, de faire revivre la légende et la tradition de la corporation médiévale des Anysetiers.
A la fois médecins et apothicaires, ils avaient mis leur connaissance des merveilleuses propriétés de l’Anis au service d’un idéal : servir son prochain. Saint-Louis, en particulier, eut recours à eux dans la lutte contre les maladies et la misère. Il trouva chez eux le goût de la recherche, l’intelligence, et le désir de faire le bien, qualités définissant ” l’esprit Anysetier “.
Le Maistre Anysetier est avant tout un ” honnête homme “. Il a conquis l’estime de tous par son amabilité, sa courtoisie, sa fidélité, sa dignité, sa culture.
Adoptant les règles de chevalerie qui transformèrent si heureusement les moeurs au sortir d’une époque barbare, il fait serment, lors de son intronisation, d’être loyal, fidèle à lui-même et à ses Confrères, de secourir les faibles, d’être courtois envers tous. L’Ordre International des Anysetiers réunit les hommes de bonne volonté et de haute qualité qui entendent défendre et promouvoir les valeurs culturelles et morales qui sont les fondements de notre civilisation.
Le Maistre Anysetier fait sienne la conception de l’Ordre qui, comme l’a si bien dit un Grand Maistre, ” rassemble des hommes et des femmes qui ignorent leurs différences bien que provenant d’horizons si divers aux plans professionnels, politiques, confessionnels et philosophiques. Il partage avec chacun de ses Confrères un désir de mieux faire et d’ouvrer pour améliorer la condition de son prochain “.
Les Maistres Anysetiers se font un devoir de soulager la misère humaine au travers de très nombreuses manifestations organisées au bénéfice d’ouvres sociales, de repas offerts à ceux “du troisième âge”, aux déshérités, d’aide aux étudiants, …
A une époque où la communication utilise les satellites, où les lignes aériennes abolissent les distances, où les villes rassemblent des multitudes d’origines très variées, la malédiction de la Tour de Babel continue de peser sur l’Homme qui, néanmoins, plus intensément que jamais, éprouve le poids de sa solitude.
L’esprit Anysetier, est un langage commun qui permet de rompre cet isolement.
C’est un langage universel, car il souffle sous toutes les latitudes. essaimés de par le monde, de Paris à Genève, de Bruxelles à Venise, de Cologne, de Vienne à Luxembourg et à l’Ile de la Réunion, les Maistres Anysetiers témoignent, par delà les frontières, d’un esprit d’amitié fait de tolérance et de compréhension mutuelle.
Entrer dans notre Ordre, c’est refuser un quotidien monotone, c’est trouver un lieu favorisé d’amitié, d’une amitié chaleureuse venant du cœur, sans calcul, ni arrière pensée. C’est, dans un environnement privilégié, participer à de multiples activités enrichissantes.
Même dans le monde contemporain, et à notre avis plus encore que jadis, l’individu ne peut et ne doit demeurer isolé : le philosophe comme le chef d’entreprise, le poète et l’artiste comme l’homme d’action, chacun se doit d’apporter sa propre contribution, si modeste soit-elle, à l’évolution de notre Société.
Ainsi, entrer dans notre Ordre offre la satisfaction et même le bonheur de rencontrer des “confrères” et de s’unir à eux, au sens le plus pur et le plus désintéressé du terme, pour réaliser en commun les objectifs définis par des préceptes qui sont rappelés au cours de chaque cérémonie d’intronisation et que les postulants font serment de respecter leur vie durant.
Devenir Maistre Anysetier n’est pas une fin, mais au contraire le début d’une nouvelle vie fondée sur l’engagement de respecter nos préceptes. Nous ne souhaitons pas recruter des “adhérents d’un jour”, si belle et majestueuse que soit la cérémonie d’adoubement.
Que signifie cet engagement ? Avant d’adouber le postulant, le Grand Maistre demande publiquement l’aval de son Chapitre. Lorsque les Dignitaires présents répondent : “il en est digne !” il ne s’agit pas de juger sa façon de déguster le breuvage anisé qui lui est présenté, et qui n’est qu’un symbole de communauté ; il s’agit en réalité de proclamer que les qualités personnelles de l’impétrant le rendent digne d’être élevé à la dignité de Maistre Anysetier.