Journée exceptionnelle au Musée de la Mer et de la Marine pour présenter la candidature du phare de Cordouan à l’inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.

 Nous avons participé, le 6 septembre, à la Journée « Et si on rêvait d’un phare » dédiée à l’inscription du phare de Cordouan sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco, accueillis par nos amis Anysetiers Norbert Fradin et Elisabeth Vigne au Musée de la Marine et de la Mer.

Il faut rappeler que, depuis de nombreuses années, les membres de l’Association « Phare de Cordouan et de Grave » ont monté un dossier, avec des structures régionales et inter-régionales, en vue de cette inscription. Le phare est classé LE candidat français (signature du Président Macron) pour cette année, mais la concurrence internationale sera sévère, devant le nombre de dossiers retenus par d’autres pays.

Nous avons pu admirer une exposition photographique « Nuits d’Estuaire » et des pièces de la collection Fradin du MMM et du Port autonome.

Dans le vaste auditorium, plusieurs centaines de spectateurs ont pu assister à divers moments forts :

–         Cordouan et son histoire : Phare des rois et Roi des Phares avec des conférenciers historien de la marine  et spécialiste du patrimoine des phares.

–         Cordouan et l’estuaire, entre danger et fascination avec Yves Parlier, grand navigateur et ingénieur de marine et Michel Pétuaud-Létang, architecte spécialiste de notre terroir.

–         Enfin, un spectacle musical animé « Le Pirate et le Gardien de Phare » a réuni les grands et les petits.

Pour les curieux, un espace librairie présentait des ouvrages sur les phares et notamment le Phare de Cordouan. Nous avons pu y rencontrer le dernier gardien du phare (2012), Jean-Paul Eymond, qui a vécu dans l’intimité du phare en mer pendant plus de 30 ans !

Une très belle journée célébrant l’une des merveilles d’Aquitaine !!  

Marie-Hélène ESBEN, Jean et Anne-Marie CAMBAR

A la rencontre d’un génie : Léonard De Vinci

 En ce 13 Février 2020, le Musée Mer Marine Bordeaux présentait une nouvelle exposition : Leonardo Da Vinci : les inventions d’un Génie.

Une vingtaine de participants, membres Anysetiers et sympathisants, avait le privilège de découvrir Leonardo Da Vinci à travers ses peintures mais essentiellement comme architecte et ingénieur prodigieux. L’exposition proposait  plus de 120 maquettes réalisées sur la base de ses dessins.

A la fois peintre, sculpteur, philosophe, ingénieur, urbaniste, botaniste et anatomiste,

Léonard de Vinci a laissé plus de 6000 pages de notes et dessins contenant des centaines d’inventions et expériences. 

Né en 1452 à Florence, enfant illégitime d’un notaire, Ser Piero, qui lui donnera néanmoins une bonne instruction, le talent de Léonard pour les arts graphiques se manifeste rapidement. Il devient l’élève de Verrochio, peintre très réputé. Il part ensuite à Milan à la demande d’un mécène Ludovic Sforza, qui utilisera principalement son savoir-faire technique : construction de machines de théâtre, projets d’urbanisme… C’est d’ailleurs dans cette ville que le Codex Atlanticus, le célèbre recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci, est conservé à la Bibliothèque Ambrosienne.

Ses activités débordantes ne le détournent cependant pas de la peinture puisque certaines de ses plus belles œuvres verront le jour en cette période : « La Dame à l’Hermine » et  « La Cène ».

Au début du 16ème siècle, Léonard de Vinci voyage beaucoup : ingénieur militaire pour la République de Venise, hydraulicien pour la République de Florence, mathématicien… Mais il n’oublie pas la peinture et c’est en 1506 qu’il peindra son plus célèbre tableau : « La Joconde ».  Après un séjour à Rome, il acceptera l’invitation du Roi de France François 1er en 1515. II séjourne au château Clos-Lucé  relié au château d’Amboise, résidence royale. Il est alors nommé 1er peintre, 1er ingénieur et 1er architecte du Roi.  En s’installant en France, il emportera avec lui trois chefs d’oeuvre : « Saint Jean Baptiste », « La Vierge à l’enfant » et « La Joconde ». Il décèdera en 1519.

Léonard est devenu un personnage mythique qui incarne le génie de la Renaissance. 

Son ingéniosité s’exprime dans de nombreux domaines parmi lesquels l’Art de la Guerre. 

 A l’origine de l’invention du tank, il ne pourra pas surmonter les difficultés de mouvoir cet engin trop lourd sur les champs de bataille. Dessins de catapultes et d’arbalètes surdimensionnées, mitrailleuses à canons multiples, canons démontables, Léonard de Vinci réalise un travail extraordinaire.

Dans le domaine de la mécanique et des engrenages, il nous livre, avec près de 200 ans 

d’avance sur le roulement à billes moderne, son propre système d’une ressemblance surprenante!

Il développe des machines fonctionnant grâce à un système de chaines, les engrenages l’ayant beaucoup inspiré. Il sera l’auteur d’inventions touchant au déplacement des matériaux sur les chantiers ou facilitant le creusement de nouveaux lits pour les cours d’eau. 

Sur les machines utilitaires liées à l’eau, son esprit ingénieux proposera ses inventions telles que la vis aérienne, le pont pivotant, le bateau à aubes…

Il s’interrogeait aussi sur le fonctionnement des machines-outils : il crée un chariot  auto-propulsé, puis développe des machines permettant de perfectionner la prise de mesure.

Cet homme avait toujours des intuitions géniales dans tous les domaines : 

qu’il s agisse de construire une forteresse, détourner un cours d eau, déterminer une distance focale, travaux sur l’optique ou sur les mesures fiables…

Nous avons été passionnés par cette visite. La soif de connaissance de Léonard de Vinci  a fait de lui un insatiable curieux, dont les quelques mots griffonnés dans ses carnets, « Plus on connait, plus on aime », sont une invitation à la recherche, à la connaissance qui ne devrait pas manquer de nous inspirer, encore aujourd’hui.

C’est dans les locaux de l’Automobile Club du Sud-Ouest, qu’une cinquantaine d’Anysetiers s’est réunie le 14 janvier dernier.

Se retrouver après les fêtes de fin d’année est toujours un grand plaisir.

Après un apéritif , nous nous installâmes dans la superbe salle de restaurant pour un diner qui, comme à l’accoutumée, fut de très grande qualité. Début d’année oblige, une galette nous fut servie en dessert. 

Mais une surprise nous attendait : notre ami Anysetier, Serge Michaud, propriétaire de l’enseigne Cadiot-Badie, avait prévu de nous présenter la route du chocolat lors d’une savoureuse conférence.

Nous le suivîmes avec ravissement sur ce chemin d’autant plus qu’il avait prévu une dégustation de ses différentes réalisations.  Ce chocolatier, si renommé sur la place de Bordeaux, mérite sa réputation. Un vrai délice !  

Notre grand maistre présenta ses voeux à l’assemblée nous rappelant avec malice que cette année allait mériter un 20 sur 20. On ne peut que lui donner raison, cette soirée méritait déjà, pour nous, la note maximale.

Lucie Camiade-Blanquer