Catégorie : Culture

Dégustation à l’Atelier du Caviste

Ce vendredi 8 décembre, nous étions 31 Anysetiers, conjoints et amis pour participer à cet évènement inédit dans la Commanderie du Pays de Léon et de Cornouaille, un partage de dégustations, pour mettre en valeur l’amitié et la convivialité.

Chacun avait apporté un petit cadeau qui donna lieu à un tirage au sort en fin de soirée, nous permettant de découvrir des surprises de Noël avant Noël !

Romain LE COZ, le patron de l’Atelier nous a reçu chaleureusement en nous présentant la dégustation avec à la clé un petit quizz sur les cépages et accords mets et vins.

Nous avons commencé par un Mâcon-Prissé en guise d’apéritif. Appellation Mâcon, produit exclusivement sur le village de Prissé, ce Chardonnay cépage historique du mâconnais, revêt un caractère discret. A la fois puissant et équilibré, il exprime des notes délicates de fleurs, relevées par quelques nuances épicées.

Pour accompagner les différents crus : charcuterie diverse, fromage de chèvre, foie-gras …

Dans le même temps, au long de la soirée, nous avons reconnu pour aiguiser nos odorats, différents parfums, de fleurs, de fruits, d’agrumes, de chocolat etc.

La dégustation s’est poursuivie par un Touraine-Chenonceaux. Ce cépage Sauvignon, riche et aromatique, aux notes de fruit mûrs et d’agrumes est cultivé sur les rives du Cher, issu d’une sélection des meilleurs coteaux.

Vint alors le temps d’une vraie découverte : un Berligou rouge dont l’histoire est rocambolesque. En 1460 Charles le Téméraire, (en guerre contre Louis XI) offre à son allié François II, Duc de Bretagne des plants de cépage Berligou, une déclinaison du Pinot Noir. Ce vin au fil du temps, devient synonyme de vin des Rois.  Cultivé en Bretagne jusqu’à la Révolution, les vignes symboles de monarchie, sont arrachée et le cépage semble perdu. En 1930 des plants sont découverts dans une friche et développés puis de nouveau détruits pendant la guerre. Cinq plants sauvés par le pépiniériste sont à nouveau développés. Déclaré cépage rare en 2001, il est récolté depuis 2014 au Domaine Poiron Dabin dans le vignoble nantais.

Puis nous avons dégusté, sur une saucisse sèche légèrement poivrée, un Faugères de belle lignée. L’assemblage de Carignan, Grenache, Syrah et Mourvèdre donne un vin ample et puissant, avec des tanins soyeux, des notes épicées et des senteurs de garrigue qui lui confère finesse et complexité.

Enfin sur un foie-gras nous avons terminé notre dégustation par un Maury Grenat du Domaine Lafage. Ce vin doux naturel est obtenu par la vinification du Grenache Noir dont la fermentation est arrêtée par ajout d’alcool en présence du moût et avant pressurage. Une pure merveille !

Pour finir c’est Murielle qui a triomphé au résultat du Quizz : une connaisseuse !

Encore une fois, les absents ont eu tort !

L’Atelier du Caviste – Romain LE COZ – 59 rue Amiral Romain Desfossés 29200 BREST

Visite du château de Gala Dali à Pubol le 25 novembre 2023

Le samedi 25 novembre, avant les fêtes de fin d’année nous avons organisé une sortie  au Château Gala Dali de Pubol . Nous étions 17 pour la visite.

Après une courte promenade dans ce petit village typique de l’Empordà,  nous sommes entrés dans la cour du château où nous attendait notre guide.

Ce château existait déjà au XIe siècle et date de la période faste de la baronnie de Pubol pendant la seconde moitié du XIVe et le début du XVe siècle. Lorsque Dali l’acheta en 1969, il était en fort mauvais état, plafonds effondrés, lézardes profondes et jardin à l’état de semi-jungle.

Dali a effectué cet achat puis la restauration selon les désirs de Gala qui rêvait de posséder un château afin de pouvoir s’y  reposer et s’y réfugier pour être libre.  Celui-ci n’y venait que sur  invitation de son épouse et muse, selon le principe « de l’amour courtois ». Après d’importants travaux où Salvador Dali matérialisa une débordante activité créatrice en pensant à Gala.

Elle y vécu à partir de 1970. A son décès à Port Lligat, Gala fut ramenée au château de Pubol le 10 juin 1982 où elle repose seule dans la crypte. Après la mort de son épouse  Salvador Dali s’installe au château  pour peindre et être le plus près possible de sa muse.

Après une promenade dans le jardin plein de symboles nous nous sommes dirigés vers le village de Corça à quelques kilomètres afin de nous retrouver  au Restaurant Mas Pastor. Des anysetiers indisponibles le matin pour la visite nous ont rejoints et nous étions 25 à partager ce moment de convivialité. Le repas fut comme à l’habitude cordial,  joyeux  et délicieux.

11 Octobre 2023: Conférence d’Olivier Roux “Israël 2023”:

Conférence à la découverte d’Israël, de son riche passé et de ses nombreux vestiges , de la mythique Jérusalem, de la trépidante Tel Aviv , des prouesse technologiques de ce jeune pays malheureusement dans un contexte attristé au lendemain des massacres du 7 octobre 2023.

                                     

 

 

 

 

 

La conférence  a été suivie d’un déjeuner amical à l’Hôtel Mercure Meylan

22 Février 2023: Visite de l’exposition des Cartes de Chartreuse (Musée de l’Évêché Grenoble):

En 1084, Bruno de Cologne entre au “désert de chartreuse” accompagné de six compagnons, pour y fonder un monastère et y mener une vie de solitude et de prière, origine de l’ordre des chartreux. Près de mille ans plus tard, l’ordre des chartreux est toujours là, au cœur de ce massif qui lui a donné son nom, marquant plus que jamais son identité et continuant à fasciner croyants et non-croyants.

La collection de soixante-dix-neuf peintures monumentales représentant des monastères de l’ordre en Europe du XVIIe au XIXe siècle, appelées également “cartes de chartreuse”, est exceptionnelle. Classé au titre des Monuments historiques, cet ensemble, propriété du monastère de la Grande Chartreuse a fait l’objet d’un long et minutieux travail de restauration qui aura duré vingt ans et suscité une mobilisation exemplaire, en commençant par les pouvoirs publics et les très nombreux mécènes privés.

Nous avons pu  découvrir l’éclat et la beauté des œuvres restaurées et  mesurer leur apport essentiel à la connaissance de l’histoire de l’ordre, à travers les représentations des monastères et les nombreux détails qui illustrent la vie des hommes et des femmes qui ont fait vœu de silence et de solitude absolue.

Cette visite  a été suivie d’un déjeune “Chez Marius”

     

 

Rentrée d’octobre de la Commanderie

Pour animer cette soirée de rentrée, Le Grand Maistre avait sollicité Patrick de Chirée, créateur et directeur artistique du festival « Eclats de voix » qui se déroule annuellement à Auch au mois de juin. Le cahier des charges était simple : pourquoi ce festival, les contraintes de la programmation, les difficultés rencontrées, son évolution pour coller à l’attente d’un nouveau public. Depuis sa création, en 1998 ce n’est pas moins de 170 artistes (solistes, chœurs…) comme Barbara Hendricks, Béatrice Uria-Monzon ou le chœur de l’Armée française, Cats on Trees qui se sont succédés.
Entre la présentation générale et les réponses aux nombreuses interrogations du public, notre intervenant, avec sa verve et son humour bien connu, a conquis le public soucieux de découvrir les « dessous » de l’aventure.
Un sympathique buffet dinatoire a régalé la quarantaine d’Anysetiers et amis qui se sont ainsi retrouvés pour l’occasion avec un plaisir non dissimulé.

 

Visite de la Maison MANTIN

Visite de la Maison MATIN et du Musée Anne de BEAUJEU à Moulins sur Allier

 

Les Maistres Anysetiers de la Commanderie du Nivernais et leurs amis ont visité la maison  Mantin.

Cette Maison issu d’une Famille fortunée, rentier à 42 ans ” Bourgeois” et original, Louis Mantin lègue en

1905 son exceptionnelle maison et la collection  qu’elle renferme de façon à montrer aux visiteurs dans cent ans

un spécimen d’habitation d’un bourgeois du 19e siècle. à visiter très beau décor sur trois étages.

Tableau représentent Louis MANTIN  et sa famille

 

Le Musée.

Le musée  Anne de BEAUJEU est un musée départemental d’art et d’histoire, installé depuis 1910 dans

le pavillon Renaissance du palais des ducs de Bourbon à Moulins dans l’Allier très belle visite.

Photos à la sortie du musée

La visite terminée  un repas été prévu au restaurant la petite AUBERGE tous enchantés de cette journée.

La petite Auberge.

Fin de la journée.

 

ALLER A LA DECOUVERTE D’ANDERS OSTERLIND ET DU FACTEUR D’ORGUES

SORTIE DU 3 SEPTEMBRE – MUSEE D’EGUSON ET  LE FACTEUR D’ORGUES A SAINT-CIVRAN

Le point de départ de cette journée le rendez-vous place du champ de foire à 10 h afin de se diriger vers SACIERGES-SAINT-MARTIN pour commencer par un apéritif suivi d’un délicieux repas et gâteau d’anniversaire de notre trésorière, au relais de l’ABLOUX.

                         

Nous poursuivons notre sortie en nous dirigeant à EGUSON afin dans visiter le Musée où nous pouvons découvrir 60 toiles. Notre guide la Directrice de l’établissement Carine STAHL, nous explique les peintures qui sont exposé de l’artiste ANDERS OSTERLIND, née en Juin 1887 à LEPAUD (Creuse) et décédé le 5 janvier 1960 à PARIS. Peintre qui suit les traces de son père ALLAN OSTERLIND qui était peintre et graveur d’origine Suédoise venu en France à l’âge de 22 ans. Il connaitra MODIGLIANI, KIKOINE, SOUTINE.

   

Anders à commencer par l’impressionnisme puis s’est dirigé vers l’expressionisme, ce qui implique l’utilisation de couteaux. Ce fut un peintre fougueux dans sa manière de peindre. Ses peintures sont plus dirigées vers les paysages. Ses paysages sont principalement Berrichon et Breton qu’il affectionnait ou lorsqu’on on regarde profondément on peut ressentir la présence d’êtres humains que l’on ne voie par sur les tableaux. Quelques toiles également sur Paris, la Provence, l’Italie et la Tunisie.

   

 

La visite se poursuit par les salles des outils d’antan, reconstituant un pressoir qu’un âne faisais tourner, l’outillage des charpentiers qui autrefois montais à Paris pour construire les maisons tels que les immeubles Haussmannien, La boutique du cordonnier, et une pièce à vivre des maisons d’autrefois et qui comporte le matériel servant à écrémé le lait puis faire le beurre. Puis à l’étage se trouve beaucoup d’ustensiles en vannerie, ruche en osier, lit d’enfant, panier pour peser les enfants, ainsi que des jeux d’enfants. Nous passons dans une autre salle ou se trouve une salle de classe reconstituée du début du 19e siècle avec ses tables, son poêle à bois, ses cartes de l’époque, le bonnet d’âne et tout ce qui a attrait à l’école des années 1800/1900.

   

  

Puis départ vers SAINT-CIVRAN pour rendre visite au Facteur d’Orgue Thibaud LEGATELOIS.  Agé de 31 ans il dispose d’un Bac S et après avoir obtenu un CAP de menuiserie avec les compagnons du devoir de Tours, et une mention complémentaire lutherie, instruments folkloriques au Lycée Georges-Sand de la Châtre. Il exerce cette activité depuis 5 ans dans son atelier. Les locaux appartenaient à la Mairie, la Communauté de Commune en à fait l’acquisition et la remis en état, elle lui loue les lieux avec possibilité d’acquisition à la fin des remboursements des travaux de restauration des lieux. Son atelier était une ancienne grange réhabilitée en atelier fonctionnel par la communauté de Brenne-Val de Creuse.

Il nous explique que les premières traces de l’orgue date de moins 200 ans avant Jésus Christ. Ce serait un ingénieur Grec ESIDOIS qui aurait fabriqué le 1er Orgue. Le 1er orgue arrivé en Occident date de Pépin Le Bref. Il nous explique son métier qui est un véritable passion. Il conçoit de A à Z des instruments mais la partie tuyauterie est fabriqué par une entreprise Française en Haute Vienne à 40 minutes de son atelier.

Il a participé au démontage de l’orgue de Notre-Dame de Paris suite à l’incendie.

Il restaure d’autres orgues comme celui de Notre-Dame de Mamers (Sarthe) et celui de l’église Saint-Pierre de Saumur (Maine-et-Loire). Et en conçoit également. Il travaille sur la restauration des orgues du 17ème siècle et autres époque.

Modèle d’orgue de travail qu’il fait pour permettre aux organistes de s’entrainer lorsque les orgues des églises ne sont pas disponibles.

L’orgue le plus ancien se trouve à Sion en Suisse qui date du 16ème siècle.

Son livre de référence est une copie du livre commandé par Louis XIV aux moines Franciscain dans dans les doses de sel. Ce livre à une partie écrite mais aussi avec les dessins et croquis.