Catégorie : Culture

Bateau La “Vaudoise”

La CONFRÉRIE DES PIRATES D’OUCHY est une association à but non lucratif, fondée en 1934, qui s’est donné pour mission primaire, la sauvegarde et la navigabilité de la VAUDOISE, barque à voiles latines, classée monument historique vaudois et lémanique depuis 1979. Elle est, par la COMMUNE LIBRE ET INDÉPENDANTE d’OUCHY, gardienne des traditions lémaniques et de la corporation des nautes.

 

LA VAUDOISE: UN LAC, UN PATRIMOINE, UNE PASSION

 

DE LA VIOLETTE À LA VAUDOISE…

Il faut remonter à une ancienne tradition de l’époque gallo-romaine. Il existait alors une corporation de “nautes” dans l’ancienne Lousonna sise à Vidy, au bord du Léman.
Perpétuée au Moyen-Age par une “frairie” des navigateurs des Rives d’Osches. Plus près de nous, à l’époque bernoise, la “frairie” est remplacée par une “Compagnie de Navigateurs” ayant port d’attache à Ouchy. La Société Vaudoise de Navigation (la Nana) sera fondée en 1846.
Puis, c’est la Société de Sauvetage en 1885, suivis par le Cercle de la Voile en 1919 et l’Union Nautique Ouchy-Lausanne en 1920.
Ces sociétés, après la “décise” du Rhône du 8 au 13 mai 1934, décident, le 16 juin de la même année, de constituer à nouveau la Confrérie des Pirates d’Ouchy avec pour but de perpétuer les traditions lémaniques. Par l’achat, en 1948, de la VIOLETTE, rebaptisée la VAUDOISE, grâce au premier Grand Patron le Dr. Messerli, la Confrérie, ses Pirates et ses Bacounis, se fixent le but de conserver sur le lac cette barque du Léman apte à naviguer et à promouvoir la navigation des barques à voiles latines.

Visite de la ganaderia Darré

Belle journée printanière pour cette sortie réalisée en commun avec le Lions Club de Mirande Astarac. Les participants, embarqués pour des raisons de sécurité dans plusieurs remorques, ont pu se promener sur les herbages réservées aux totos de combats. Jean-Louis Darré a souligné sa passion pour cet élevage qu’il a créé il y a quelques années. N’éludant aucun sujet, répondant avec sincérité aux questions qui ont pu lui être posées, cet aficionado s’est attaché à défendre les traditions de l’art tauromachique. La visite s’est terminée, ce n’était pas une surprise, par un délicieux repas à base de viande de toros…

                                                                                                                                                                                  M.A.

Le musée du trésor de la cathédrale

 

   Pour terminer sur une note culturelle le CHAPITRE MAGISTRAL qui s’est tenu le 4 mars 2023, la Commanderie avait programmé la visite du musée du Trésor de la Cathédrale. Ce musée, situé au pied de la Tour d’Armagnac, une ancienne et austère prison, renferme plus de 200 objets : tableaux, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vêtements sacerdotaux…

La visite de ce patrimoine, bien mis en valeur sur le site, s’est déroulée sous la conduite de notre Maistre Anysetier Laurent Marsol qui nous a livré avec le talent que nous lui connaissons, tous les secrets de ce lieu si particulier ouvert depuis peu au public après d’importants travaux d’aménagements.

M.A.

Visite des Caves Bouvet-Jabloir

Un peu d’histoire

Anecdote

Commençons cet historique par une petite anecdote: nous avons très récemment découvert que notre tradition viticole familiale remontait à environ 1840. En effet, un certain Charles-François Colomb, soit notre arrière-arrière-arrière-grand-père, était déjà vigneron à Saint-Aubin-Sauges, d’où nous sommes justement originaires, sur le canton de Neuchâtel.

Si la culture de la vigne par une autre branche généalogique à Sauges n’a pas continué, nous sommes cependant heureux et fiers de pouvoir exercer notre métier de vignerons-encaveurs à Auvernier afin d’indirectement, assurer la pérennité d’une passion qui semble être longue dans notre famille.

 

Les prémisses de l’encavage

Les prémisses de notre encavage débutèrent 1894, année durant laquelle notre aïeul, Jacob Otto, acquis la maison des Fontenettes 2 à Auvernier et commença ses activités de boissellerie (confection de seilles en osier, Dames-Jeannes et vasques de vin).

L’encavage sera fondé un peu plus tard, en 1923 par notre arrière-grand-père, Ernest Isenschmid père, tonnelier de profession, toujours à Auvernier.

Aujourd’hui, la maison des Fontenettes 2 accueil notre Espace de dégustation dans une ambiance au plus proche de notre métier.

 

Les dates clefs

En 1920, Albert Mühlematter (notre arrière-grand-père maternel), vigneron exerçant ses activités pour le compte d’encaveurs neuchâtelois, acquiert sa première vigne.

Quelques années plus tard, en 1923, Ernest Isenschmid père (notre arrière-grand-père paternel), tonnelier de métier, fonde son encavage au centre du village d’Auvernier.

En 1944, Albert Mühlematter fonde aussi son propre encavage et crée sa première étiquette. Visionnaire passionné, il acquiert en 1945 son premier tracteur, synonyme de modernité.

En 1946, il installe un pressoir vertical dans sa cave et améliore radicalement la qualité de ses vins.

1954 restera une année marquante dans l’expansion de l’encavage avec l’implantation de la cave à la Route de Brena 23, au milieu du vignoble d’Auvernier. C’est encore dans cette cave que nous élevons aujourd’hui nos crus.

En 1962, toujours dans un esprit de modernité, un nouveau pressoir horizontal facilite la presse des raisins récoltés durant les vendanges.

En 1964, après le décès d’Ernest Isenschmid père, son fils, dont le prénom était aussi Ernest, rapatrie l’encavage des Fontenettes 2 à la Route de Brena 23 à Auvernier.

En 1975, suite au décès d’Albert Mühlematter, Ernest et Jacqueline Isenschmid (nos grands-parents) fusionnent les deux encavages pour ne former qu’un seul domaine. Ils gèreront ensuite l’entreprise tout en la modernisant pendant près de 30 ans.

Une nouvelle génération

En 2002Alexandre Colomb, arrière petit-fils d’Albert Mühlematter et d’Ernest Isenschmid père, reprend les rênes de l’encavage. Oenologue passionné, diplômé de l’Ecole d’ingénieurs de Changins, Alexandre fait rapidement évoluer le domaine en imposant un nouveau style de culture et d’exploitation raisonnée.

Dynamique, Alexandre plante progressivement de nouveaux cépages tels que le Chardonnay, le Gamaret ou d’autres spécialités sur les quelques 5 hectares que compte le domaine.

Au fil des années, une majorité des parcelles sera replantée et les caves totalement modernisées. Le style des vins deviendra quant à lui de plus en plus orienté vers la recherche de la typicité aromatique des cépages sur un terroir donné, à savoir, celui d’Auvernier.

2015 marque l’année de la “Modernition” (modernité & tradition) avec l’arrivée du frère cadet d’Alexandre, Dimitri Colomb, diplômé de l’Ecole hôtelière de Lausanne et sommelier ASSP.

Le domaine est rebaptisé “BOUVET-JABLOIR“, du nom d’un rabot de tonnelier spécifique utilisé par notre arrière-grand-père. Une nouvelle identité visuelle est développée pour repositionner et dynamiser l’image de la cave et de nouveaux vins font leur apparition, issus d’un travail en étroite collaboration avec nos partenaires gastronomiques.

2016: rentrée de trois de nos crus au guide Robert Parker’s Wine Advocate. Des médailles au niveau national et international viendront aussi conforter la voie dans laquelle nous nous sommes engagés.

202013 crus sont maintenant “Parkerisés” de 90 points à 95 points et une nouvelle collection de vins a vu le jour en 2017: la Collection Grands Terroirs, dédiée aux crus parcellaires mono-cépages, issus de micro-climats uniques…

…et nous nous réjouissons de vous proposer des vins toujours plus élégants dans le futur!

Sortie de Printemps, au fil de l’eau……salée.

Justifiant l’association de la ville balnéaire de La Baule et la Presqu’île de Guérande, dans l’appellation de la Commanderie, une soixante de maistres-anysetiers, sous la direction de Nicolas,un guide averti, paludier  indépendant, ont suivi le chemin de l’eau, qui aboutit à la récolte du sel.

Depuis l’océan et le traict de Merquel-Assérac, en passant par l’étier d’alimentation, protégé par ses talus, sensibles aux tempêtes et coups de vent, les pêcheries et ouvrages divers – barrages, vannes, bassins,adernes, carreaux, cobier, oeillets, fares – jalonnent le parcours de l’eau de mer.

Préparée par une minutieuse réfection hivernale des oeillets (évacuation des impuretés accumulées, reprise des fonds et des chemins en argile ) la durée de  récolte est fortement dépendante des conditions météorologiques : ensoleillement, vent, absence d’humidité.

Une très bonne année, comme en 2022, permet la récolte, par oeillet, avec le” las”, de plus de 3 tonnes de gros sel et avec la “lousse” de 70 Kg de fleur de sel.

Une dégustation d’huîtres, produites dans le même secteur, ouvrit l’appétit des  marcheurs et pique-niqueurs.

Indre en Berry au Château du Plaix

 

Les Anysetiers d’Indre en Berry en visite au du Château du Plaix

Notre sortie culturelle Anysetière du 09 juillet nous a conduits, après un excellent repas au restaurant La table d’Ids à Ids-Saint-Roch, au château du Plaix, propriété des Thiaulins de Lignières, depuis 1961, association qui se bat pour préserver le patrimoine de la culture paysanne berrichonne. Merci à notre guide, Madame Baudimant, pour la visite de ce musée des traditions populaires sans oublier Annie et Jean-Marie DUROS, qui ont un long passé d’Anysetiers au travers de trois Commanderies, le Berry, le Nivernais et depuis peu Indre en Berry. Ils sont à l’initiatives de cette visite.

Vers 1220, le fief du Plaix est donné au capitaine de la terre de Lignières en Berry. Le château médiéval, entouré de larges douves alimentées par la rivière Arnon subit plusieurs modifications au fil du temps comme c’est le cas pour plusieurs châteaux de la région. En 1961, la famille Goin-Berthier fait don du château au groupe folklorique des Thiaulins.

Roger Pearron, fils de paysans devenu instituteur, investi dans la sauvegarde de la culture populaire, après la rencontre de bretons, s’aperçoit que nos deux cultures ont beaucoup de points communs, comme le dira d’ailleurs George Sand à propos du Barzaz Breiz.

« Une seule province de France est à la hauteur, dans sa poésie, de ce que le génie des plus grands poètes et celui des nations les plus poétiques ont jamais produit ; nous oserons dire qu’elle les surpasse. Nous voulons parler de la Bretagne. «

Ce « Musée des Arts et Traditions Paysannes de la Province de Berry », où se tient actuellement l’exposition « Le Berry passe à table », n’est pas sans rappeler « Le Musée des Vieux métiers » à Argol en presqu’ile de Crozon, Finistère.

Voir les autres photos dans notre galerie média.

 

Visite du Musée d’Arromanches

L’ancien musée a été créé dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1945 et il a fermé ses portes en Novembre 2022. En moyenne, il a accueilli 313 000 visiteurs par an.

La découverte du nouveau Musée d’Arromanches était incontournable pour tous les Anysetiers de Basse Normandie. Comme le précédent ce musée commémore le débarquement et en particulier la construction du port artificiel dont on peut encore apercevoir les vestiges en mer.

Nous étions 26 Anysetiers et amis munis d’un audioguide pour découvrir ce musée, les films d’archives, les objets de collection et les maquettes animées dans les nombreuses salles d’expositions réparties sur les 1200 m² du musée.

Nous avons chronologiquement visité les 5 salles à savoir :

  • La première aborde l’histoire de l’occupation et la préparation du débarquement.
  • La Faille ; cet espace relate les événements du 5 au 6 juin 1944.
  • L’assaut ; espace consacré au débarquement en Normandie sur les 5 plages.
  • Les maquettes avec la construction des ports préfabriqués.
  • Le fonctionnement du port en pleine mer.

Dans toutes les salles sont exposés des documents authentiques, des images, du matériel et des uniformes sous vitrines. Chaque exposition comportait un numéro. Au-delà des écrits, avec l’audioguide, après avoir appuyé sur le même numéro, nous avions des explications complémentaires.

Suite à cette visite très intéressante et admirative, par rapport au moyen mis en œuvre et au courage de ces hommes de toute nationalité, nous nous sommes rendus au restaurant le 6 juin à Arromanches chez notre ami Anysetier Regis Jeanne pour y déguster un dîner aux fruits de mer.

Le Musée des lapidaires à LAMOURA

A l’occasion de la sortie dans le Haut Jura le dimanche 2 juillet 2023, les Anysetiers de la Commanderie de Bourgogne ont visité le Musée des Lapidaires à Lamoura.

Découverte d’un métier surprenant et mystérieux exercé par les hommes et les femmes du Haut Jura depuis le XVIIIème siècle. D’abord complémentaire de l’agriculture, cette activité réalisée à la ferme, donne ensuite lieu à la création d’ateliers spécialisés.
Aujourd’hui une poignée d’artisans lapidaires travaille encore pour le compte des plus grands joailliers: dureté et beauté des pierres, art de la taille, féérie des rublis,saphir,émeraude…. un savoir-faire exigeant dompté par les habitants du Haut Jura.
Le Musée rend hommage à ces générations d’artisans de l’éclat et de la couleur.

cliquer sur les photos ci-dessous pour les agrandir.

Patrimoine Catalan : Besalu Jeudi 15 juin 2023

Journée découverte du patrimoine catalan du jeudi 15 juin 2023

Pour conforter le thème des catalanades d’Adrien, notre sortie du mois de juin était organisée en Catalogne. Nous étions 19 participants sous un beau soleil à nous lancer à la découverte du magnifique village médiéval de Besalu où nous avons pu réviser tout ce beau vocabulaire ! 

Besalu commune de la Province de Gérone en Catalogne du sud fut entre 898 et  1112 un comté indépendant du même nom. Cette ville est principalement connue pour son très bel ensemble historique et architectural,  dont l’abbaye bénédictine dédiée à St Pierre de Besalu fondée en 977. Il est aussi attesté que c’est à cet endroit que se déroula un concile en 1077 se voulant dans la continuité de celui de Gérone (1068).

Les restes de la synagogue et d’un bain rituel de purification (mikvé) visibles près du fleuve Fluvia témoignent de la présence dans la ville d’une communauté juive jusqu’au début du XVe siècle.

Le pont fortifié fut érigé au XIIe siècle sur le fleuve. Il servait d’octroi pour entrer dans la Garrotxa pyrénéenne. Cette Garrotxa est une zone qui comporte le paysage volcanique le plus caractéristique de la Péninsule Ibérique avec 40 cônes volcaniques, 10 cratères et plus de 20 coulées de lave.

Le bourg a été classé pour l’abondance de ses édifices médiévaux et nous avons pu en voir un certain nombre. En premier lieu le pont fortifié, point d’accès obligé, puis l’église de Sant Père, la Casa Llaudes, le Miqvé et l’église de Sant Vicenç. La promenade dans les diverses petites rues pavées fut aussi très agréable et le repas pris sur la terrasse du restaurant avec en fond le pont fortifié se déroula dans une ambiance chaleureuse !

Croisant par hasard le petit train touristique, telle l’attaque de la diligence par les indiens, Célestino  s’est alors livré au détournement de celui-ci et dans sa grande gentillesse et générosité a offert à tout le groupe le tour du village qui s’est terminé devant le restaurant qu’il nous avait conseillé. Merci à Célestino et Carme

 

Nicolas POUSSIN et l’AMOUR – Musée des Beaux Arts de LYON

C’est sous la houlette de notre Tabellion et Prévost à la Culture Jean Louis ROUSSIN que nous nous sommes rendu au Musée des Beaux Arts de Lyon le 18 février 2023. Vingt cinq membres et amis de la Commanderie étaient présents, c’était le maximum autorisé pour cette visite.

Avec sa verve de conteur, et sa connaissance exceptionnelle de l’histoire et de la petite histoire Jean-Louis ROUSSIN nous a invité à découvrir un visage inattendu du peintre Nicolas Poussin, loin de l’image austère et rationnelle qui lui est souvent associée.

À travers une quarantaine d’œuvres, dont certaines rarement exposées ou restaurées pour l’occasion, nous avons été conviés à un voyage dans l’univers mythologique et poétique de Poussin, où l’amour se décline sous toutes ses formes.

Loin d’être un simple divertissement ou une célébration naïve des plaisirs des sens, l’amour chez Poussin est une force puissante et ambivalente, qui peut aussi bien engendrer la vie que la mort, la joie que la souffrance, la beauté que la violence.

En témoignent les scènes dramatiques ou tragiques qui ponctuent le parcours de l’exposition, comme La Mort de Chioné, Le Massacre des Innocents ou Apollon amoureux de Daphné.

Mais l’amour chez Poussin est aussi une source d’inspiration et de création artistique, qui lui permet d’explorer les richesses du langage pictural et de renouveler son style. En s’inspirant des maîtres anciens comme Titien ou Raphaël, mais aussi des poètes comme Ovide ou Virgile, Poussin crée des compositions harmonieuses et équilibrées, où les couleurs, les formes et les expressions traduisent les émotions et les passions des personnages.

L’exposition nous a montré ainsi comment Poussin a su allier la rigueur intellectuelle et la sensibilité artistique pour donner naissance à des chefs-d’œuvre intemporels.

Elle a été complétée par une autre exposition consacrée à Picasso et à son dialogue avec Poussin autour du thème des bacchanales. Nous avons pu y admirer comment le peintre espagnol a repris et réinterprété certaines œuvres de Poussin, comme Le Triomphe de Pan ou Les Bergers d’Arcadie, en y apportant sa touche personnelle et moderne. Nous avons pu ainsi apprécier la postérité et l’influence de Poussin sur les artistes du XXe siècle, qui ont vu en lui un modèle et un défi à relever.

Un lien pour approfondir nos connaissances sur Nicolas POUSSIN :

https://www.beauxarts.com/expos/a-lyon-nicolas-poussin-ou-les-vestiges-de-lamour/