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DON DE 1000 € À L’EHPAD DE CESNY-LES-SOURCES

Après une mise en veille imposée par la pandémie du Covid 19 depuis début 2020 la Commanderie a repris ses activités dès le mois d’octobre 2021 et notamment notre soirée dansante avec fruits de mer à volonté à la salle des fêtes d’Arromanches.

 

Cette manifestation réalisée chaque année en novembre, constitue un temps fort dans la vie d’un Anysetier Bas-Normand en raison du don remis chaque année à une Association méritante ou à un organisme d’intérêt général.

 

La Commanderie a retenu cette année 2021 l’Ehpad de Cesny-les-Sources. Au-delà de la prise en compte de l’histoire de vie du résident, du maintient du confort de chaque patient, de la dignité et du respect de chaque personne, il est important d’accompagner particulièrement les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

 

Ce don de 1000 € va permettre à l’Ehpad d’investir dans la formation du personnel à la méthode Montessori.

 

Cette methode est centrée sur l’utilisation des capacités préservées de la personne et vise à lui permettre d’être aussi indépendante que possible en conservant un rôle social. Elle s’appuie sur la notion de : “aide-moi à faire seul” facilitant l’investissement de chaque résident dans sa vie quotidienne. Elle porte aussi sur les problèmes de comportement, sur les interactions sociales, sur l’autonomie et améliore ainsi la qualité de vie des résidents et de leur entourage.

 

Dans son discours Madame Delphine Guillo, directrice de l’Ehpad, a remercié chaleureusement la Commanderie et a précisé que ce don allait permettre d’engager rapidement la formation d’animatrices au sein de l’établissement.

 

La soirée s’est poursuivie par un très copieux et excellent buffet de fruits de mer et par une tombola richement dotée au bénéfice de nos actions philanthropiques de 2022.

 

La Commanderie remercie très chaleureusement tous les généreux donateurs de lots ainsi que Régis Jeanne du restaurant le 6 juin à Arromanches pour la qualité du repas.

 

Rendez-vous l’année prochaine.

CENTRE ÉQUIN UNIQUE EN EUROPE : LE C.I.R.A.L.E

Le Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Équines (CIRALE) est situé à Goustrainville près de Dozulé. Ce centre accueille un millier de chevaux par an comme nous l’explique le docteur vétérinaire Guillaume VAUTAVERS qui termine sa spécialisation équine après 7 ans d’études et qui va être notre guide pour cette visite.

 

Ce centre, crée en 1999 est aujourd’hui unique en Europe de par son équipement ultramoderne et son niveau de recherche sur les affections locomotrices et les boiteries des chevaux.

 

Ce centre est le leader mondial dans l’imagerie et notamment dans l’échographie équine. Il est également affilié à l’école nationale de vétérinaire de Maison Alfort (ENVA) et les étudiants viennent ici en formation.

 

Le CIRALE comprend une dizaine de vétérinaires et des assistants, une structure administrative et plusieurs bâtiments et salles dédiés à :

 

  • Aux consultations et à l’imagerie
  • À la médecine sportive
  • Aux modes de déplacement du cheval dans un manège
  • À la recherche (autopsie)
  • Aux contrôles antidopage après une compétition

 

Le centre reçoit de toute l’Europe voire du moyen orient des chevaux envoyés par leur vétérinaire. Sur le millier de chevaux examinés, il y a 70 % de chevaux de sport (Obstacle, concours complet etc.) et 30 % de chevaux de course essentiellement des trotteurs.

 

Le 1er examen d’un cheval qui arrive au Centre consiste à examiner son comportement, ensuite il passe en salle d’échographie, (domaine d’expertise du centre) pour examiner tous les tissus mous.

 

Pour examiner le squelette d’un cheval une scintigraphie osseuse sous une anesthésie générale est pratiquée. Dans un box de couchage où toutes les parois sont capitonnées, le cheval est endormi puis on lui attache les quatre pattes à un palan et il est transporté puis posé sur la table du Scanner ou de l’IRM.

 

Le Scanner du centre est la plus grosse machine au monde qui existe. Cet appareil coûte 400 000 € et avec sa table adéquate c’est 500 000 €.

 

Parfois le matériel du CHU de Caen est trop petit pour des personnes très grosses et/ou obèses, alors il nous envoie ces personnes ici pour un scanner.

 

Dans la salle de l’IRM compte tenu du champ magnétique le palan ne rentre pas. C’est donc la table spéciale de l’IRM qui se déplace pour recevoir le cheval endormi. Cet IRM coûte 850 000 €.

 

Au centre on développe maintenant la physiothérapie. Une piscine pour chevaux est en cours de construction. Dans un an les chevaux pourront nager un jour, le lendemain trotter, le surlendemain recevoir des séances de massage etc. Des recherches seront lancées pour mieux définir le type de protocole le mieux adapté aux pathologies ce qui n’a jamais été fait.

 

La dernière salle est affectée à la médecine sportive notamment pour les trotteurs avec un tapis roulant qui peut aller à grande vitesse (50 km/h à plat). Le tapis peut se lever pour mesurer le comportement du cheval en présence d’un terrain en pente. Cet appareil nous permet de tester à plat et en pente les capacités respiratoires, de surveiller le cœur et vérifier le bon comportement de la colonne vertébrale.

 

Dans l’autre dispositif à côté, le tapis roulant est immergé et le niveau d’eau peut monter jusqu’à l’épaule du cheval.

 

On voit souvent au centre des chevaux connus envoyés par les vétérinaires fédéraux dans le cadre des préparations pour les jeux olympiques ou des compétitions sportives.

 

Le coût des prestations de diagnostic et de préconisations du CIRALE varie entre 500 € et 3 500 € par cheval. Il appartient ensuite aux vétérinaires de prescrire le traitement approprié.

 

Les Anysetiers de Basse Normandie applaudissent et remercient chaleureusement le docteur Vétérinaire Guillaume VAUTAVERS pour la qualité de cette visite très enrichissante.

 

Le reportage photos figure dans le diaporama du site.

CENTRE ÉQUIN UNIQUE EN EUROPE : LE C.I.R.A.L.E

CHAPITRE MAGISTRAL DE LA BASSE NORMANDIE

Commanderie de Basse Normandie

 

63ème Chapitre Magistral

Le 6 avril 2019

 

 

Le 6 avril 2019, dans la salle des fêtes de la commune de ROTS, la Commanderie de Basse-Normandie, a tenu son Chapitre Magistral sous la Présidence, de :

 

 

­  Messire Jean-François BREBION Grand Maistre de la Commanderie du Choletais Mauges Bocage Vendéen, Chancelier des provinces de l’Ouest et Délégué du Conseil d’Administration de l’Ordre.

 

­  Et la présence amicale de Messire Jean-René BABONNEAU Grand Maistre de la Commanderie de Haute Bretagne, Vice-Chancelier des provinces de l’Ouest.

 

C’est avec un immense plaisir que de la Commanderie de Basse-Normandie, a accueilli les Commanderies amies de la Région Ouest, de la région Nord-Paris, de la région Europe du Nord / Nord-Est et de la région Rhone Alpes

 

Étaient représentés par leur Grand Maistre ou un membre du chapitre, les Commanderies, d’Anjou, , de Chinon Fleur de France, du Choletais-Mauges-Bocage-Vendéen, de Haute-Bretagne, de Normandie-Rouen Seine & Eure, Comté de Valentinois, de La Baule-Presqu’île-Guérandaise, de Nantes Loire Océane, de l’Orléanais Sologne, du Maine et Perche, du Pays de Léon et de Cornouailles, Penthièvre en Armor et du val de Metz.

 

Le cortège en tenue d’apparat, constitué des 29 robes, fit une entrée remarquée dans une salle décorée sur le thème des artistes peintres.

 

Après deux (2) années de Grand Maistre Messire Noble Dame Colette MARIN-CATHERINE, Grand Maistre sortant, a remis le pilon et la charte de la Commanderie à Messire Claude ÉCOLASSE nouveau Grand Maistre de la Commanderie de Basse-Normandie.

 

Sous la bienveillante et tutélaire attention de Messire Jean-François BREBION Chancelier de la 8ème Région, le Grand Maistre Claude Écolasse et son Chapitre ont rappelé l’histoire et la chronique glorieuse de notre Ordre puis énoncé les préceptes que tout Anysetier se doit de respecter.

 

Nos trois impétrants ont écouté attentivement les préceptes de notre Ordre et tous les Dignitaires, en regard des éloges faits par leurs parrains respectifs, ont reconnu tous les impétrants « Dignes d’entrer dans notre Commanderie ».

 

Selon les antiques usages de la chevalerie, le Grand Maistre Claude Écolasse a procédé à la cérémonie d’intronisation et d’adoubement des trois (3) nouveaux Maistres Anysetiers.

 

Le 63ème Chapitre Magistral de la Commanderie de Basse-Normandie fut clos et la fête continua avec l’excellent orchestre Jacky Massone.

 

À l’issue de la cérémonie et après l’apéritif anisé, 73 convives se sont retrouvés pour savourer un excellent dîner préparé par Emmanuel GRANDSIRE traiteur à Démouville.

 

Cette belle cérémonie chaleureuse et émouvante à plusieurs titres se termina tard dans la nuit dans une ambiance particulièrement conviviale et très courtoise dont les Commanderies amies présentes et invitées se souviendront.

 

Les nouveaux Maistres Anysetiers

 

  • ·  Noble Dame  Janine DIEU DUJARDIN
  • ·  Noble Dame  Yvette DOUCET
  • ·  Noble Dame Marie6Pierre GALLIN DOUATHE

 

 

DON 2019 :

 

L’Assemblée Générale du 11 mars 2019 a décidé d’attribuer comme chaque année un don de 1000 €.

 

Lors de notre soirée dansante d’Arromanches, le 16 novembre 2019, le don sera remis à l’association HANDY RARE & POLY.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du 11 mars 2019

Les membres Anysetiers se sont réunis en Assemblée Générale le 11 mars à 17 h 45 au restaurant Le Tablier sur convocation du Grand Maistre Colette MARIN – CATHERINE en date du 26 février 2019.

 

Votants présents ou représentés ; 31 ; Cotisants : 58 (situation au 31 décembre 2018)

Après émargement de la feuille de présence et comptage, le quorum est atteint.

 

RAPPORT MORAL DE L’ACTIVITÉ 2016.

 

Le rapport moral ayant été joint à la convocation des membres et transmis par Internet pour les internautes, le Grand Maistre se limite aux points essentiels du rapport à savoir ;

ü  Le taux de participations (en moyenne 29 personnes en 2018) à nos rencontres mensuelles est en baisse (2017 : 38p – 2016 : 35p – 2015 : 33p). Rappel est fait sur le respect strict des dates limites d’inscriptions.

 

ü  L’intronisation de 3 belles personnes a été un grand moment de bonheur lors de notre Chapitre Magistral à ROTS.

 

ü  La soirée d’Arromanches a été une belle soirée comme chaque année. Grâce à la générosité de tous (nous étions 106 Anysetiers et amis),

 

ü  Au-delà des difficultés que constatent tous les clubs services sans exception en matière de recrutement, il est vital d’accroître le nombre d’adhérents et d’assurer la relève en recrutant de préférence du côté des Seniors (40 – 50 ans) qui sont encore en activité. C’est un enjeu majeur pour les années à venir.

 

ü  C’est ainsi que tous les axes de développement du rapport ont été détaillés.

 

Le rapport moral de l’activité 2018 est approuvé à l’unanimité.

 

RAPPORT FINANCIER.

 

Lecture du rapport financier par le Connétable-Argentier Claude ÉCOLASSE sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2018. Le résultat de l’exercice est légèrement négatif de seulement – 571,65 €.

Les comptes sont approuvés à l’unanimité.

 

RAPPORT DU CONTRÔLEUR AUX COMPTES.

 

Le Contrôleur aux Comptes, Jacques CHABOT, fait lecture de son rapport sur les vérifications des comptes et des pièces justificatives jointes aux pièces comptables qui lui ont été présentées.

Les comptes sont certifiés sincères et véritables.

 

Quitus est donné à l’unanimité à l’Argentier, Claude ÉCOLASSE.

 

 

PRÉSENTATION DU BUDGET PRÉVISIONNEL 2019

 

Le Grand Maistre prévoit un budget équilibré (31 240 €) du même niveau que les années antérieures à la fois au niveau des dépenses mais aussi au niveau des recettes avec une prévision de dons estimée à 1000 € qu’il conviendra d’ajuster début septembre pour une remise de don le 16 novembre lors de notre soirée d’Arromanches sur mer.

 

ÉLECTIONS AU CHAPITRE.

Le Grand Maistre souhaite se retirer de cette fonction compte tenu de son âge (90 ans) et de son état de santé.

 

Considérant qu’il n’y a aucune candidature pour rentrer dans le Chapitre, la question est posée aux membres du Chapitre pour prendre le poste de Grand Maistre.

 

Claude ÉCOLASSE est candidat.

 

En accord avec les membres, il est procédé au vote à main levée et Claude ÉCOLASSE est élu à l’unanimité Grand Maistre (Président) de la Commanderie de Basse Normandie.

 

Claude ÉCOLASSE continuera d’assurer provisoirement le poste de trésorier mais à terme il faudra trouver un trésorier et constituer une équipe avec un partage des tâches.

 

COTISATION 2019.

 

La cotisation 2019 est maintenue à 110 € quel que soit l’âge.

 

DONS 2019.

 

Une seule proposition de dons a été déposée par Jean-Claude Dalibert à savoir ; l’association Handy Rare & Poly. Le dossier complet a été adressé par internet à l’ensemble des membres et par retour de courriel à l’unanimité le dossier a été retenu.

Après examen, un don de 1000 €, voire 1500 € selon l’état des finances, sera remis lors de notre soirée à Arromanches.

LA CHOUANNERIE EN NORMANDIE

Après l’exécution de Louis XVI et une succession de décisions impopulaires comme la constitution civile du clergé, le mécontentement présent dans toute la France s’est mué, dans l’Ouest, en une série de révoltes dans lesquelles les monarchistes et les émigrés ont vu un moyen de déstabiliser le nouveau régime.

 

Ce mouvement, né dans l’est de la Vendée en 1793, s’est vite propagé au Maine-et-Loire, aux Deux-Sèvres et à la Loire-Atlantique, avant de prendre un nouveau visage et s’étendre à la Bretagne de 1795 à 1800 sous le nom plus connu de chouannerie.

 

La Chouannerie est donc une guerre civile politique et religieuse qui opposa Républicains et Royalistes.

 

 

LES ORIGINES DE LA CHOUANNERIE EN NORMANDIE Par Michel Vital le Bossé

 

La déclaration des droits de l’homme de 1789 est à la fois issue des clubs, des cafés et des salons tels celui de Sophie Volland ou de Madame du Delfand avec Voltaire.

 

Une aristocrate éclairée et une bourgeoisie libérale, des prêtres avant-gardistes fréquentent les « sociétés de pensées » ils deviennent ainsi les initiateurs des États Généraux et les inspirateurs des fameux « Cahiers de doléances » que noirciront de demandes et de suggestions les Vendéens alors que la première république a été proclamée en 1792.

 

Sous l’appellation de chouannerie, il faut distinguer plusieurs mouvements ou soulèvements celui de la Basse Normandie et le Bas-Maine avec le Comte Lois de Frotté et celui de la Bretagne de 1789 à 1815 et les terribles guerres de Vendée (Anjou, Bretagne, Poitou) qui entre 1789 et 1801 entraînent ces régions dans une tourmente qui va de la révolte au génocide avant que soit signée la paix.

Quel sens donner à l’appellation : CHOUAN ? Qu’est-ce qu’un Chouan ? Et qu’est-ce que la Chouannerie ?

En relisant « 93 » de Victor Hugo, une description précise nous est donnée d’un bocain vêtu d’un gilet de peau aux couleurs et motifs drapés et bigarrés, rappelant les peintures de guerre sur les corps nus des Pictons et des Naymnètes du Bas Poitou.

Le chapeau à larges bords tombe comme une feuille de rhubarbe sur un visage glabre inondé d’une longue chevelure, la culotte bouffante au-dessus des guêtres à boutons, les sabots sculptés à brides de cuir, le scapulaire au cœur rouge surmonté d’une croix cousue sur le gilet, le chapelet d’ivoire complètent ce portrait héroïque d’un insurgé qui, avec son fusil d’un autre âge, sa faux menaçante comme la Camarde, son cornet à bouquins pendant à la large ceinture donnent un air étrange à ce personnage d’un autre monde qui surgit dans la nuit au cri de la chouette, d’où il tire le nom de Chouan, lançant ce signal de rassemblement, les lèvres plaquées et le souffle puissant entre ses deux pouces joints.

Toute la chouannerie du nord de la Loire, du Maine, du Haut Anjou, de Basse et Haute Bretagne et de Basse Normandie tire son origine de la défense de la liberté, dont la liberté de conscience et de culte.

La Vendée est le prototype voire l’idéaltype de ces soulèvements que l’on appelle les « Vendées ».

La première insurrection en Normandie et Bas-Maine est conduite par Jean Chouan, né Cottereau, le 15 août 1782 lors de la première levée d’hommes de la convention au nombre de 100 000 hommes. Ce soulèvement n’est ni bourgeois ni aristocratique mais entièrement populaire.

En Vendée, les petits nobles et les hobereaux locaux en prendront la tête et deviendront « généraux » avec de simples gardes-chasses et des charretiers devenus chefs de guerre.

La cartographie des foyers insurrectionnels recouvre plusieurs régions de l’Ouest dont l’Orne et la Mayenne jusqu’à la fin 1784, lorsque les Vendéens atteignent Alençon et le Mans.

La Virée de Galerne se termine par un désastre humain suscitant d’autres soulèvements ? Mais la levée de 300 000 hommes en mars 1793 pour défendre la nation est déterminante pour l’histoire de cette contre-révolution vue du côté républicain.

Les hauts lieux de la Chouannerie Normande

Deux lieux sont à retenir du parcours de Frotté, le premier sa demeure alençonnaise sise à Darmigny (Orne), actuellement maison de retraite, le deuxième étant le château de Couterne en lisière de Bagnoles de l’Orne, propriété de son descendant le marquis Édouard de Frotté où l’on peut visiter un petit musée à la mémoire du chef de la Chouannerie normande et de l’armée catholique et royale de Normandie.

D’autres personnalités de même appartenance ornaise sont à mentionner : le baron Tanques dans le pays d’Argentan, Achard des Hautes Noës et le comte de Médavy près d’Argentan.

Rappelons la mise en demeure du Conseil civil et militaire de l’Armée Catholique et Royale en Normandie à l’adresse de Sa Majesté et sa haute responsabilité morale pour avoir « engagé ses fidèles et loyaux sujets à faire tous les sacrifices qui sont en leurs pouvoirs pour le rétablissement de l’Autel et du Trône ».

Ainsi parmi les figures de la chouannerie normande, le comte de Frotté occupe la place centrale équivalent à celle du Chevalier de Charrette pour la Vendée.

C’est en février 1800 après avoir échappé souventes fois aux Bleus, celui qui se faisait appeler Blondel, tombe dans le guet-apens de la rue du Pot d’Etain à Alençon, tendu par le général de brigade Emmanuel-Maximilien-Joseph Guidal, adjoint au général Chambarlhac pour le rétablissement de l’Ordre républicain sur le territoire de l’Orne.

Monsieur Michel Vital Le Bossé
Docteur en sciences humaines
Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres
Membre de l’Académie des sciences des Art et Belles Lettres

Galette des Rois

Comme chaque année nous nous réunissons pour la traditionnelle Galette des Rois.

 

Cette année 43 Anysetiers étaient présents dans le restaurant l’Écaillier à Ouistreham.

 

Au niveau des têtes couronnées, les femmes ont été favorisées 1 roi et 4 reines en la personne de, Dominique HYVONNET et Mesdames Jacqueline DALIBERT, Catherine FLAIS, Colette POTTIER , Pierrette BEC ont eu la chance de trouver la fève.

 

Cette soirée très conviviale et chaleureuse a fait la joie de tous les Anysetiers et de leurs Amis en ce jour d’Épiphanie.

Savons-nous

Les premières traces de saponification remontent au 3ème siècle avant JC dans le royaume de Babylone.

 

En Europe, les Gaulois mélangeaient des graisses animales avec de la cendre de hêtre et la première grande fabrique Française de savon fut fondé à Toulon en 1430.

 

Aujourd’hui, il y a deux catégories de savons, les savons dits durs et les savons dits mous qui respectivement sont fabriqués à chaud et à froid.

 

Le 11 octobre 2018, les Anysetiers Bas Normands ont visité une des 500 savonneries bio de France à Vaudeloges dans le Calvados au lieu-dit « les savons d’Orély »

 

Ici la saponification à froid (SAF) repose sur la réaction chimique du mélange :

  • D’huiles végétales (Colza, Soja, Coco etc..)
  • De soude caustique.
  • D’eau.

 

Les huiles mélangées, Aurélie (maître artisan des lieux) introduit la lessive de soude et pour accélérer le processus de saponification brasse l’ensemble à l’aide d’un mixeur pendant 5 à 10 minutes jusqu’à l’épaississement de la matière.

 

À ce stade les ajouts du type huile essentielle (Lavande, anis étoilé etc..) et poudre d’argile peuvent être mis à ce savon neutre.

 

Versé dans un moule et mis au repos pendant 24, le bloc de 8 kg de savon est ensuite découpé en 66 savonnettes puis elles sont mises en salle d’affinage 4 à 6 semaines pour une saponification totale.

 

Les savonnettes sont commercialisées sur des circuits courts, sur Internet et dans les magasins bios.

 

Les Anysetiers, très enchantés de cette visite, ont ainsi acheté les produits de notre maître artisan puisqu’ils la savent honnête.

LE CONDITIONNEMENT DES JEUNES PENDANT LA GUERRE

Les réserves du Mémorial de Caen regorgent de témoignage et de trésor d’ingéniosité pas toujours pour le bien de l’humanité.

 

Christophe PRINT, responsable de ce service au Mémorial a décrit, à la Commanderie de Basse Normandie le 10 septembre 2018, comment en temps de guerre, les enfants devenaient des enjeux politiques et pédagogiques à part entière.

 

Avant et pendant la Première Guerre mondiale, la production de jouets et de jeux patriotiques et guerriers a été particulièrement prolifique, tout particulièrement en France. Elle l’a été tout autant lors du second conflit mondial.

 

Une partie des jeux de société et des jouets produits en temps de guerre s’inspirent des évènements militaires et transmettent des messages à la jeunesse.

 

Les fabricants, et à travers eux les États en guerre tentent de conditionner subtilement les esprits des générations en devenir et les préparent à la guerre. Il est difficile de quantifier la production de ces jeux et jouets produits avant et pendant le conflit.

 

Les images, les titres, les actions de jeu ont pu changer la manière dont les enfants percevaient la guerre. Ils ont sans doute contribué à renforcer la ferveur patriotique des plus jeunes, et permis des apprentissages à des fins militaires. Mais si l’intention y était, l’efficacité réelle ne peut être mesurée.

 

À l’issue de la conférence, Christophe PRINT nous a présenté plusieurs exemplaires de jeux et nous avons pu toucher du doigt de vrais jeux de cette époque.