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Chapitre Magistral aux Logis des LAURIÈRES

Le samedi 6 décembre 2014 la Commanderie de Touraine a tenu son Chapitre Magistral au Logis des Laurières, près de la petite ville de Saint-Martin-le-Beau. Cet établissement, situé à une quinzaine de kilomètres de Tours, présente les avantages de comporter deux salles utilisées l’une pour l’arrivée des participants, les intronisations et l’apéritif, l’autre pour le repas et la danse. Le propriétaire étant également restaurateur, le repas est confectionné sur place. Les invités étaient conviés à partir de 18 heures. Pour la prise de contact il leur fut servi du vin pétillant local accompagné de toasts aux rillettes. Vers 18 heures 30 le défilé fut formé. Derrière les porteurs de gonfanons et les dignitaires de la Touraine prirent place successivement les dignitaires des Commanderies d’Anjou, de Basse-Normandie, du Berry, de Chinon-Fleur-de-France, du Choletais-Mauges-et-Bocage-Vendéen, du Comté-de-Laval, de Haute-Bretagne, de La Baule-Presqu’Ile-Guérandaise, de Loire-Océane, de Maine-et-Perche, de l’Orléanais-Sologne, de Pays-de-Bretagne-Sud, de Pays-de-Léon-et-de-Cornouaille, de Penthièvre-en-Armor, du Poitou. Suivirent alors Messire Yves Champion Vice-Chancelier de la Région 7, Messire Claude Tremblaye, Chancelier Honoraire de la Région 8, Messire Jean Humeau, Grand Maistre de Touraine, Messire Jean-Pierre Combroux, Chancelier des Provinces de l’Ouest, Délégué du Grand Conseil de l’Ordre. Six postulants ont été intronisés : Messire Hubert de la Motte Saint Pierre, Dame Catherine Favier, Dame Anne Fréhel, Dame Françoise Montarnal, Messire Gérard Nocereau, Messire Jean Plumejeau. La cérémonie se termina par la remise de dons à trois associations : 1000 euros pour « les Maisonnées », 500 euros pour « Magie à l’Hôpital », 500 euros pour « Mille et Une Pétales »,et le rappel d’un don de 500 euros pour « Terre et Fraternité » fait le 13 juin 2014 lors d’une réception à l’Hôtel du Grand Commandement Militaire de Tours. Un apéritif aux boissons anysées, fournies gracieusement par la Société Ricard, fut servi devant la cheminée au feu de bois réchauffant la salle. Les amuse-bouches tout chauds, sortant de la cuisine, contribuèrent également à créer une ambiance très sympathique et bruyante. Le passage à table permit de compter quatre vingt treize convives. La danse commença au milieu du repas, avec l’orchestre Jazz-Évasion pour se terminer vers 2 heures du matin. Le Grand Maistre et le Chapitre de Touraine remercient de leur présence tous les participants, qui ont créé une ambiance particulièrement amicale, et tous ceux qui ont bien voulu leur témoigner leur satisfaction d’avoir vécu un agréable Chapitre Magistral.

Patrimoine TOURS Visite commentée de “L’ÉTOILE BLEUE”

Sur proposition de notre amie anysetière du Chapitre, Laurence RICCI-GOUBARD, nous nous sommes retrouvés, vendredi 14 novembre 2014 à 18h30, 15 rue du Champ de Mars à TOURS, au  Siège de la Jeune Chambre Économique, qui occupe le bâtiment  de « l’Étoile Bleue », ancienne maison close. Ce site, inscrit au patrimoine de la ville, a conservé quelques salles, aux décorations originales. Monsieur Adrien BAUP, Président de la Jeune Chambre Économique, nous y a accueilli et nous en fait un historique très documenté. Ensuite, Madame Sabine de FREITAS, qui y restaure les fresques, nous a présenté son travail. La soirée s’est continuée par un dîner dans un restaurant voisin, « Les SAVEURS », Place Gaston PAILHOU, sur lequel nous avait dirigé notre GMH Claude Pierre CHAUVEAU. L’excellent repas s’est déroulé dans une ambiance très chaude et amicale.  

Journée en Loir et Cher à LUNAY, au Château de la Mézière, organisée par Isabelle de VIVÈS, Maistre Anysetier.

Oyez, oyez, le récit de la belle journée vécue en ce 5 octobre de l’an 2014. Rassemblés dans la fraîcheur matinale à la Ferme de l’Etang, Anysetiers et Anysetières purent contempler de près,  émerveillés, une harde d’une cinquantaine  de cerfs et biches alléchée par une distribution de boisseaux d’orge, accourus à l’appel de Patrice Norguet, leur éleveur. Nous eûmes le loisir de caresser à loisir Bambi, la favorite des lieux.

De riches et nombreuses informations  nous furent données sur les différentes étapes de l’élevage, de la mise bas à l’abattage, hélas triste nécessité ! mais une vie sur de frais pâturages, avec bons soins, et une fin sans souffrances.   S’occuper de 300 têtes n’est pas une petite affaire : la période du brame n’est pas sans danger: les cerfs excités deviennent agressifs. Ils ont coutume de se battre parfois jusqu’à la mort pour gagner les faveurs d’une vingtaine de femelles.  Ne croyez pas non plus la biche si douce ! Et saviez-vous que le mâle perd ses bois chaque année, que sa durée de vie varie de 15 à 25 ans et qu’il peut peser de 170 à 240kg, la biche de 90 à 130kg? 

C’est en constatant la baisse du coût des vaches et pour redonner un sens à son métier que notre hôte s’est découvert cette passion ; mais si son travail consiste à produire, abattre, transformer et vendre, il a préféré sous-traiter l’abattage qui nécessite  trop de contrôles et un matériel spécialisé.

Enfin dégustation de savoureux pâtés et saucisson nous furent offerte.

Paniers alourdis et bourses allégées, nous rejoignîmes en nos carrosses le Château de La Mézière ou notre hôtesse Anysetière, la Marquise Isabelle de Vivès et un sympathique frère bernardin nous accueillirent en fort beaux costumes d’époque. Le festin fut royal et joyeux.

A peine finissions-nous notre noir breuvage, qu’un svelte seigneur nous fit découvrir l’histoire antique du safran, originaire du Cachemire et parvenu jusqu’à nous par la Route de la Soie puis par les Croisés, alors pour un usage médicinal. Il nous apprit comment le « crocus sativus » se cultive, se cueille, juste au début de l’aube avant que la fleur ne s’ouvre et afin que les trois minces filaments rouges n’absorbent pas les senteurs à l’entour; comment l’émonder, le sécher, et les différentes espèces de produits du commerce, vrais ou frelatés. Et pourquoi la Hollande l’imposa comme étalon  pour les échanges.

 Ainsi le safran espagnol, le plus colorant du monde ; le safran parfumé qui capte les odeurs, le safran qui varie selon la lumière du soleil et donne la qualité culinaire.  Le safran culinaire, exhausteur de goût, développe les saveurs des autres ingrédients. Sachez aussi que pour un gramme, il faut 150 fleurs. Et qu’un filament pèse environ 0,06g.

La France est réputée pour la qualité de son safran ; au Moyen Age, elle produisait 12 tonnes par an ; aujourd’hui 20 à 30 tonnes. Le Gâtinais, Pithiviers, Toulouse et le Quercy s’en sont fait une spécialité.

A l’Etranger, l’Iran et le Maroc sont de gros producteurs.

Cette  riche journée s’est achevée par la découverte du moutardier et la visite du ravissant château commentée par sa propriétaire.  Cadre idyllique avec sa petite chapelle, son porche Renaissance richement sculpté, sa galerie à l’italienne, et ses cheminées inspirées de celles de Chambord. Là vivait le Seigneur de Mézière, médecin du Roi Henri IV et qui accueillit en justes noces Jeanne d’Albret et Antoine de Bourbon, parents du Roi.

 Que soit grandement remerciée notre noble hôtesse.

                                                                                                                Chantal LE SAULNIER  Héraut

Visite de la Ferme de PLATÉ avec commentaire de Mme Madeleine FARGUES, R-V 18 h 30 et dîner au Moulin de la Planche.

Oyez, oyez, Messires et gentes Dames, la belle histoire d’Armand Moisant, qui naquit à Neuillé-Pont-Pierre  en l’an 1838. Celle-ci nous fut contée par Dame Madeleine FARGUES, grande spécialiste  de l’œuvre immense et polyvalente de ce centralien de formation, à l’intelligence universelle. Armant Moisant, grand concurrent de Gustave Eiffel, s’illustra dans le développement de l’architecture métallique en vogue au XIXème siècle, qui permit d’ouvrir de grands espaces intérieurs. Parmi toutes les constructions qu’il éleva, on citera le Bon Marché, le Grand Palais, le Ateliers d’Ivry et de Vaugirard, la première chocolaterie Menier, des ponts et des gares, dont celle de Tours, et de nombreux ouvrages permettant la circulation dans et autour de Paris.

Mais notre intérêt du jour s’est surtout porté sur la Ferme modèle  du Platé bâtie en 1878 que nous avons eu l’heur de visiter et qui nous révéla toute la modernité et l’humanisme de ce génial constructeur : Architecture utilisant les dernières technologies, rationalisation de l’organisation du travail, souci de l’hygiène, sélection des graines et du cheptel… Même si les installations ont partiellement disparu, nous avons pu toutefois retrouver les rails qui permettaient aux wagonnets de transporter céréales, engrais et déchets, la machine à vapeur actionnant les appareils de levage, l’installation en cas d’incendie et bien d’autres sujets d’intérêt… Il voulait que cette ferme soit un modèle pour les populations agricoles encore très pauvres à l’époque.   

Notre passionnante visite fut suivie du traditionnel dîner au Moulin de la Planche où l’accueil fut, comme à l’accoutumé, des plus chaleureux.                                                                                                                                                 
                                                                                                            Chantal LE SAULNIER   Héraut

A 19h, conférence-dîner Hôtel du Grand Commandement.

En cette belle soirée de juin 2014, Messires et Gentes Dames Anysetiers se sont retrouvés dans les  somptueux salons de l’Hôtel du Grand Commandement de TOURS. Douceur du crépuscule et parc fleuri participèrent au plaisir de la rencontre.

Le Général Bourgin nous a offert pour la seconde fois cette année sa sympathique présence ; et surtout nous avons pu profiter de ses travaux sur « Le Père Charles de Foucauld, la Force de l’Esprit ».

Né en 1858 à Strasbourg, Charles de Foucauld fut une personnalité complexe et fascinante en cette période de colonisation, voire contestée. Son histoire  s’entend  comme un véritable roman d’aventure. Orphelin, et élevé par son grand père, après une jeunesse dissipée, quelque peu mélancolique et blasée, il entra à l’Ecole Militaire de Saint-Cyr et devint un officier médiocre. S’étant mis en disponibilité pour se faire réintégrer à la suite de la révolte oranaise, il rencontre le Général Laperrine avec lequel il se noue d’amitié. Il décide alors d’apprendre l’arabe, l’hébreu, l’astronomie et la topographie et  se déguise en rabbin pour découvrir un Maroc alors interdit aux étrangers. Il en ramènera un ouvrage « Reconnaissance au Maroc » qui lui vaudra la Médaille d’Or de la Société de Géographie.

De retour en France, il mène une vie d’ascète.  A partir de 1886, il se voue à Dieu, devient le Frère Charles de Jésus, et consacre sa vie aux déshérités, d’abord aux confins de l’Algérie, puis dans le Hoggar à Tamanrasset.

Comprenant qu’avant de convertir, il faut se faire accepter, Il vit et se nourrit comme les Touaregs, décide, avec l’aide de l’officier Motylinski, de concevoir une grammaire et un dictionnaire de la langue tamacheq qui, aujourd’hui encore, est une référence.

La France se sert de lui pour faciliter la pacification de la région ; mais, malgré leur bienveillance,  il demeurera toujours un infidèle pour les autochtones. Lors de la révolte de Kaocen, déclenchée en Tripolitaine en 1915, il est assassiné le 1er décembre 1916 par des pillards senousis d’une balle dans la tête, dans des circonstances troubles.

Son corps fut exhumé lors du procès de béatification. Il repose aujourd’hui  à El Goléa chez les Pères Blancs auprès de son ami Laperrine.

En guise de conclusion, notre Grand Maître honoraire a évoqué la compréhension  encore bien difficile entre  chrétiens et  musulmans, une interprétation  des textes trop souvent à la base des conflits, et  la nécessité d’une plus grande tolérance. Apprendre à se connaître comme a su le faire le Père de Foucauld.

Un don de 500 euros fut remis à l’Association Terre et Fraternité.

Convivialité et joie de vivre accompagnèrent l’excellent buffet offert par le Général Rippoll, Maître des Lieux, malheureusement absent pour obligation professionnelle.

                                                                                              Chantal LE SAULNIER

                                                                                                        Héraut

Promenade fleurie à CHEDIGNY

Ce samedi 24 mai de l’an 2014, nous avons eu le privilège de visiter le bourg de Chédigny accompagnés du bourgmestre, sire Pierre Louault, passionné de roses anciennes.

Chédigny organise chaque année un festival des roses qui attire moult badauds afin de faire partager ce bonheur des fleurs  entretenues avec  passion par ses habitants.

Nous avons sillonné les rues semi-piétonnes du centre bourg pavoisées de magnifiques rosiers parfumés qui font le délice des habitants et des visiteurs, nombreux en cette saison. Sire Louault nous a expliqué les différentes étapes de l’aménagement des plantes depuis une quinzaine d’années, qui font de Chédigny un bourg inscrit aux jardins remarquables de France et ce grâce à l’investissement du bourgmestre mais aussi à  la participation de tous les habitants à l’épanouissement de ce site. Le résultat est splendide et a fait l’admiration de tous les anysetiers présents.

Après cette première déambulation, nous avons eu le plaisir de partager l’apéritif avec sire Louault au restaurant Le Clos aux Roses dans lequel nous avons  dégusté les mets délicats et savoureux du chef cuisinier, sire Stéphane Tortissier.

Après ce gai repas, nous avons profité des rayons du soleil pour humer à nouveau toutes ces magnifiques roses dont la senteur n’a d’égal que la beauté.
                                                                                            Nathalie  MARTIN
                                                                                  Tabellion-Maistre des Sceaux

 

 

                                                                                                                                                                                       

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                                       

 

 

 

 

Rendez-vous à 18 heures 30. Conférence du Docteur Christian THEVENOT sur Bilkis Reine de Saba.

En ce 12 mars de l’an 2014, seigneurs et dames furent invités à ouir la vie de Bilkis, Reine de Saba, par l’honorable Sieur Christian Thévenot, héritier d’ancêtres grands voyageurs en Orient, dont Jean de Thévenot, qui fit connaître le café à la Cour de Versailles.

Nous avons ainsi pu suivre les pas de cette princesse légendaire, qui un millier d’années avant notre ère, vit le jour  à ce qui est aujourd’hui le Yémen. D’une beauté et d’une intelligence sans pareil, elle succéda à son père Karib, roi de Saba. Après avoir épousé le cruel maître  d’Axoum, et devenue aussitôt veuve, elle se trouva à la tête de ce riche royaume qu’elle fit prospérer,  en particulier grâce à la construction d’un barrage et aux techniques d’irrigation qui se pratiquaient en pays sabéen.

Ayant entendu parler de la splendeur et de la sagesse du roi Salomon, et intriguée par le Dieu qu’il honorait, mais aussi par intérêt économique, elle décida de le visiter. Ainsi, avons-nous  voyagé le long de la Mer Rouge, traversé le désert, vogué sur le Nil et contemplé les merveilles de Jérusalem. Nous avons approché les circuits commerciaux d’encens , d’épices, de bois exotiques et de pierres précieuses qui nous ont conduits du Pays de Pount regorgeant d’or  aux riches mines de cuivre de Palestine, sans oublier  la route de la soie depuis les Indes lointaines.  Ainsi Bilkis put-elle approcher le Temple de Salomon et s’initier à la religion monothéiste juive, si éloignée des cultes de la Lune et du Soleil pratiqués dans son pays.

De sa rencontre avec Salomon naquit un fils Ménélik. Plus tard, celui-ci aurait ramené en Ethiopie l’Arche d’Alliance que les moines coptes affirment conserver. Il serait le premier de la dynastie qui s’étirera jusqu’à l’assassinat du dernier Négus Haïlé Sélassié en 1975.

Cocktail et dîner fort conviviaux suivirent cette conférence qui nous fit rêver.

                                                                                      Chantal LE SAULNIER  Héraut

Assemblée Générale

Au MERCURE de TOURS-NORD. Assemblée Générale suivie d’un dîner. A partir de 18 heures.

Nos dons 2013

Lors de la Conférence-dîner du 22 03 2013, à l’Hôtel du Grand Commandement de TOURS, un don de 4000.00 €, au bénéfice de l’Association “TERRE & FRATERNITÉ” a été remis au Général Jean-Marc RIPOLL, Commandant de la place d’Armes de TOURS. Cette association vient en aide aux soldats blessés et à leurs familles ainsi qu’aux familles des soldats tués.

Lors du Chapitre Magistral du 30 11 2013, au Logis des Laurières à Saint-Martin-le-Beau, un don en nature de 400 euros (un ordinateur) a été remis à l’Association “Magie à l’Hôpital”, et undon en nature de 600 euros ( trois bicyclettes d’enfant et des jouets divers) à l’Association “Villages d’Enfants”.