Catégorie : Historique

Rencontre littéraire

                    Rencontre littéraire 12 novembre 2022

         La Fabrique de Sanvic

 

        Organisée en partenariat avec l’Association  « Sanvic : Pour un meilleur cadre de vie » présidée par notre amie Catherine Greverand, cette manifestation culturelle promettait d’être riche.

         «  Ce  fut, en effet, une belle rencontre!!..

          Conversation entre deux auteurs différents par leur domaine d’écriture, l’un rapportant l’Histoire et la vie de ses acteurs, l’autre créant des histoires en donnant vie, parfois récurrente,  à des personnages de romans policiers.

Au-delà de leur impérieux besoin d’écrire, Stéphane William Gondouin et Fabrice Lavenu ont en commun de le faire en nous parlant de patrimoine historique normand pour l’un et de patrimoine toponymique et rural pour l’autre en situant ses enquêtes en pays de Caux.

Merci à ces deux auteurs de nous raconter ainsi la Normandie . »

                                                                                                                   Claude

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     Je connaissais Fabrice Lavenu pour l’avoir rencontré à l’occasion d’une de nos précédentes causeries et, par suite, avoir ainsi pu découvrir et apprécier Agathe et Christie, mais je n’avais pas rencontré Stéphane William Gondoin, écrivain et historien havrais, même si je lis régulièrement ses articles dans « Patrimoine Normand » dont il est rédacteur en chef, et parfois dans Historia. Partageant avec lui la passion de l’histoire médiévale, patrimoniale de France et de Normandie, ce fut un plaisir que d’échanger avec cet auteur simple et accessible , autant dans son écriture que dans le contact avec ses lecteurs.

Le descriptif de sa méthode de travail a fait ressortir, pour notre plus grand plaisir, sa passion pour l’écriture et pour l’histoire.
Marie-Hélène

visite de la brasserie d’Uberach – Besichtugung der Bierbrauerei in Uberach



La commanderie d’Alsace des Anysetiers a une fois de plus
convié ses membres et amis à une sortie en ce 15 octobre:

La viste de la brasserie d’Uberach

Einmal mehr lud die Commanderie d’Alsace der Anysetiers
die Mitgliedern und Freunde zu einem neuen Treffen ein:

Die Besichtigung der Bierbrauerei von Uberach


Mais comme de coutume, la journée a débuté par un excellent repas à Pfaffenhoffen au restaurant 

Doch wie gewohnt begann der Tag mit einem köstlichen Essen
in Pfaffenhoffen im Restaurant

l’agneau chez/bei Anne Ernewein

Le temps que tout le monde se salue et que chacun trouve sa place, le repas a pu démarrer
dans la bonne ambiance proverbiale qui définit notre Commanderie.

 

Die Zeit um sich zu begrüßen und jeder seinen Platz gefunden hat, konnte das Essen beginnen in der sprichwörtlich guten Atmosphäre, die unsere Commanderie auszeichnet.



Un excellent menu nous fut proposé.
Jugez-en par vous même

Es wurde uns ein köstlisches Menu angeboten
Macht euch selbst ein Urteil

 

 


Mais le temps de se mettre en route est arrivé afin de ne pas rater notre visite de la brasserie artisanale d’Uberach.

Aber die Zeit für den Start ist gekommen, um unseren Besuch in der Brauerei von Uberach nicht zu verpassen.

Nous n’avons bien évidemment pas manqué de réciter la prière des Alsaciens avant de pouvoir déguster quelques unes des bières produites sur place.


Bevor wir einige der verschiedenen hier hergestellten Biere verkosten dürften haben wir es natürlich nicht versäumt das Gebet der Elsässer vor der Verkostung zu rezitieren.

An dieser Stelle möchte ich mich bei unseren deutschen Freunde entschuldigen, aber eine Überstzung macht hier kein Sinn.

 


Pour conclure, je dirais qu’une fois de plus Les Anysetiers d’Alsace ont su mobiliser autour d’un bon repas suivi d’une visite.

Abschließend möchte ich sagen, dass die Anysetiers d’Alsace wieder einmal um ein gutes Essen mit anschließendem Besuch mobilisieren konnten.



Je dirais qu’en ce jour nous avons fait

D’UNE BIERE DEUX COUPS

PROST

 

Après un long temps passé à la dégustation il fallut tout de même se résigner à partir. Mais rassurez-vous, la prochaine sortie se profile et je donne rendez-vous à tous nos amis pour le grand repas de noël à la Chèvrerie avec remise de don comme il est de coutume chez les Anysetiers

Nach einer langen Zeit der Verkostung kam der Moment sich zu verabschieden. Aber nur keine Angst, der nächste Ausflug steht bevor und ich verabrede alle unseren Freunde zum Weihnachtsessen in der Chèvrerie und Spendeübergabe, wie üblich bei den Anysetiers



 


                                                                                                      Votre Prevost Imagier

                                                                             Euer Imagier

                                                                                                                                                                                                       Raymond

 

Sortie Nature et Mycologie

Toujours heureux de se retrouver, à une quinzaine d’Anysetiers en forêt de Liffré, avec notre mycologue France, ayant bien l’intention de remplir comme habituellement nos paniers.

Sauf que ce mois d’Octobre, venant après de longs mois de sècheresse, notre récolte n’a pas été aussi fructueuse que d’habitude.                                                                                         
   Cependant, quelques beaux Cèpes d’été nous attendaient (Boletus aerus), des Bolets bai (Boletus Xerocomus badius), de très beaux Bolets orangés (Leccinum aurantiacum), des Pieds de mouton (Hydnum repandum), des Chanterelles d’Automne (Cantharellus tubeaformis), et bien d’autres bien colorés ceux-là mais plus ou moins toxiques, nous les avons laissés à la forêt. En fin d’après-midi comme chaque année, nous nous sommes arrêtés à la Crêperie du Roy pour y déguster une petite douceur.

Nous avons aussi désiré nous retrouver le mercredi 16 Novembre, sauf qu’il y a eu beaucoup de pluie et de vent, nous avons rebroussé chemin mais quand même avons pris une boisson chaude pour compenser nos regrets.

Mais qu’à cela ne tienne, RdV est pris pour 2023 pour nous retrouver avec plaisir et amitié.     

soirée mensuelle au First Grill – une très forte participation

soirée du jeudi 20 octobre
au First Grill

Notre soirée mensuelle s’est tenue chez notre nouvellement intronisée Maîstre Anysetier Jin-Mei dans son restaurant le Fisrt Grill et elle nous a accueillis avec son mari et toute son équipe.


Cette soirée fut une totale réussite car nous étions tout d’abord 66 participants, ce qui constitue un record de participation pour notre Commanderie et notre Grand Maîstre en accueillant tout le monde a tenu à nous remercier et nous féliciter pour notre présence.

En second lieu nous avons assisté à une très belle et passionnante présentation de Jean-David Chapelin-Viscardi, fils de nos amis Edith et Dominique. Jean-David nous a fait un brillant exposé sur ce monde si méconnu des punaises et on a pu découvrir qu’il y avait une multitude de familles et de sous-familles de punaises et que nos jardins et sous-bois en fourmillaient.
Il a rassuré l’assistance quant au fait qu’elles ne s’attaquent pas à l’homme et qui si parfois elles dégagent une certaine odeur âcre, c’est uniquement pour se défendre.
Après avoir pu faire sa présentation dans les 36 mn que nous lui avions octroyées, il a pris le temps de répondre aux nombreuses questions de l’assemblée.

Après l’avoir chaleureusement remercié pour cette présentation fort intéressante il a été longuement applaudi et a pu dédicacer son livre.

Et pour continuer la soirée nous avons été invités à découvrir le somptueux buffet d’entrées, de légumes, fromages et desserts, alors que pour les grillades (viandes et poissons) nous avions un comptoir pour passer commande et le personnel fort aimable et très dynamique venait les apporter à table.


Nous nous sommes quittés vers 23h00, non sans que notre Grand Maîstre nous ait rappelé que notre prochaine soirée nous verra nous retrouver au CFA, 5 rue Charles Péguy, à Orléans le jeudi 17 novembre pour fêter le Beaujolais Nouveau.

Repas d’automne

                 Repas d’automne du 14 octobre 2022

                 Bistro  “Régent”

 

                                          Le 14 octobre une trentaine de Maistre Anysetiers de la Commanderie du Havre de Grâce ont découvert le nouveau restaurant havrais « le Bistrot Régent » à l’occasion du repas intitulé :  Repas d’Automne.

       En effet, le ” Country Club”, siège social de notre Commanderie, ayant changé de propriétaire, celui-ci a fermé l’établissement très rapidement pour effectuer des travaux   de rénovation et  n’était plus en mesure de nous recevoir comme prévu.  Le Chapitre a du choisir rapidement un autre lieu et a opté pour  le “Bistro Régent”, nouveau restaurant situé à l’emplacement du Kyriad , avec son concept innovant renouvelant la tradition des bistros d’antan.

                    Au sein d’une décoration épurée et d’une ambiance décontractée les convives furent accueillis par un personnel jovial et ceux qui connaissaient le « Kyriad, »   furent un peu surpris des modifications radicales apportées aux lieux.

    Le concept culinaire adopté dans tous ses bistros par Marc Vanhove , créateur de la franchise : Proposer soit une pièce de boeuf, ou une escalope de saumon, servis avec de la laitue et des frites fraîches à volonté. Le tout, accompagné de la célèbre sauce “Charmelcia” , signature du “Bistro Régent” . Son nom  a été créé à partir des prénoms mêlés des trois filles de Marc Vanhove.

      Une fois de plus ce moment de partage d’un repas fut apprécié de tous et les conversations et échanges amicaux allèrent bon train, un verre d’apéritif en main puis d’une table à l’autre.
Les membres du chapitre, qui se font forts de toujours proposer des lieux et des moments de détente ou des activités renouvelées, restent ouverts à toutes suggestions ou propositions dont la faisabilité sera étudiée au sein du bureau

 

5ème ANYSHOW – La Chorale : “Pour quelle fête”

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« Quand la musique est bonne, quand la musique donne,
quand la musique sonne, sonne, sonne, qu’elle ne nous quitte pas »

… depuis presque un demi-siècle.

«C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie, rien n’est plus pareil, c’est» …Pour Quelle Fête ? Un nom en forme de question parce que la joie, la tristesse, la révolte, l’exubérance, la rêverie,  la violence, la tendresse qui parsèment nos chants, c’est en vous que nous voulons les faire résonner pour une fête à vivre avec nous.

« C’est que le début, d’accord, d’accord »

Depuis 1972 et sa naissance dans le berceau du quartier du Laveu à Liège, notre groupe propose un répertoire varié de chansons et musiques pop des années 60 à nos jours, auxquelles nous mêlons, selon les thèmes, des chants du monde. Issu à l’origine des mouvements de jeunesse grâce à l’énergie créatrice de son fondateur et premier chef de chœur, André Stuer, le groupe s’est, au fil des ans, agrandi atteignant les 80 choristes et s’est donné les moyens nécessaires pour progresser musicalement. Il se produit régulièrement à l’étranger et sur de nombreuses scènes wallonnes. .

« Et ça continue encore et encore »

Aujourd’hui chanter à PQF, c’est réinventer tous les trois ans un répertoire de 25 chants déclinés sous un nouveau thème et intégrant des éléments de la culture musicale du moment. Aujourd’hui chanter à PQF, c’est se placer sous la direction bienveillante d’un chef de chœur compétent, Michel Mine, maitre d’œuvre de la production musicale et scénique.

 

« Ensemble même si l’on est différent »

Nous nous réunissons chaque semaine, le jeudi de 20H30 à 22H30 pour répéter soit en pupitres séparés (Sopranes, Mezzi, Alti, Ténors et Basses) soit en groupe complet afin de mettre en place et d’affiner le répertoire. Chaque choriste reçoit non seulement la partition mais également les fichiers chantés de sa voix, ce qui permet à chacun, même s’il ne sait pas lire la musique, de pouvoir travailler l’apprentissage des chants à son rythme. Nous donnons régulièrement des concerts cinq ou six fois par an: moments uniques de communion vocale avec nos nombreux publics. Frissons garantis!

VISITE DE L’ABBAYE CISTERCIENNE DE VILLERS-CANIVET

L’Abbaye de Villers – Canivet, située à 11 km à l’ouest de Falaise (Calvados) est une abbaye cistercienne féminine.

Un Peu d’histoire

L’abbaye a été fondée en 1127 (XII siècle) par Roger de Montbray seigneur issu d’une des plus célèbres et des plus puissantes familles d’Angleterre. Le prieuré fut affilié à l’Ordre de Citeaux en 1147.

Au 14ème siècle, Villers-Canivet était devenu un lieu de pèlerinage pour les fidèles qui cherchaient la purification de leur âme.

Après une longue période de déclin financier, les bâtiments étaient devenus en mauvais état avec de surcroît une discipline en déclin au sein de la communauté. Construite pour une centaine de moniales, l’abbaye ne comptait plus que 7 moniales en 1572 (16ème siècle)

Au 17ème siècle, la ferveur et le bon ordre régnaient de nouveaux et la communauté avait quintuplé. C’est ainsi qu’en 1681 le monastère est érigé au rang d’abbatiale royale.

Au 18ème siècle, faute de moyens, les bâtiments très anciens et vétustes étaient pratiquement en ruine. Le 7 novembre 1792 l’abbaye fut déclarée bien national et seuls les bâtiments présentant un intérêt pour la ferme furent conservés.

Le 19 septembre 2022, Monsieur Patrice Rocher propriétaire des lieux depuis 1976 accueille chaleureusement les Anysetiers (11) devant la belle porterie du XIVe siècle.

C’est avec une parfaite connaissance de l’historique des lieux que notre guide retrace, à travers ses importants travaux de restauration, l’histoire des lieux car au départ c’était une ferme boueuse.

 

Les premiers travaux (d’urgence) ont été la restauration à l’identique dans le style du 13ème de la porterie en très mauvais état (cf photo ci-contre).

 

Avec beaucoup d’humour voire parfois un peu taquin, Mr Patrice Rocher précise que depuis 46 ans, nous avons passé, avec ma femme, notre jeunesse à restaurer et on passe notre vieillesse à entretenir. Il ne faut pas perdre de vue que dans le mot bricolage il y a le mot âge….

Aujourd’hui cette porterie médiévale cistercienne restaurée est la seule en France dans son état d’origine parmi toutes les abbayes de femmes.

La propriété s’étend sur 7 hectares sur les 30 initiaux. 2 km de mur ont été aujourd’hui restaurés.

Devant la ferme La reconstruction de l’abbaye en 1741 comprenait plusieurs phases de construction. Aujourd’hui seule une partie (cuisine cave et dépendance) a été mise à jour car cet ensemble était totalement enterré.

Le mur d’appui des voûtes du cloître séparant le jardin de ce dernier était également partiellement enterré et totalement recouvert d’arbres et de brousailles.

Les travaux de terrassement terminés ont permis de découvrir la qualité des constructions de l’époque et de restaurer les parties en ruine (cf photo ci-contre. Au premier plan : la cuisine).

 

Devant le mur d’appui des voûtes du cloître il ne reste rien hormis les fondations de tous les piliers du cloître qu’il faudrait dégager pour matérialiser son emplacement avec précision.

Pour les monuments historiques, en France, vous êtes propriétaire du sol mais pas du sous-sol. Donc les fouilles pour découvrir les fondations du cloître s’avèrent plus compliquées. Dans ce secteur il y a aussi un réseau d’égouts important qui a été partiellement découvert.

La visite s’est poursuivie vers le puits restauré puis la grange aux dîmes du XVIe siècle longue de 35 m et couverte de 50 000 vielles tuiles plates.

En matière de financement et au-delà des moyens propres du propriétaire, des associations l’ont aidé, l’état a également participé en regard de son inscription en 1996 (délai d’instruction du dossier 7 ans) aux monuments historiques (moins de 50 %). Le classement aux MH permet d’obtenir des financements plus importants mais les contraintes sont fortes.

À la fin de cette visite très riche sur la grande comme la petite histoire, notre très sympathique propriétaire – guide nous a offert de la teurgoule maison, une bolée de cidre et un café ou un thé dans une des salles de réception rénovée.

Suite à cette visite, Monsieur Patrice ROCHER, nous a envoyé un petit résumé de son intervention dont voici la teneur.

Fondée en 1127 pour des moniales, abbaye royale en 1681, reconstruite en 1741, Bien National en 1792, On connaît les ravages de la Révolution.

Mais l’homme n’a pas réussi à détruire cette atmosphère sereine et spirituelle propre aux abbayes cisterciennes et les bâtiments qui ont résisté à la folie dévastatrice de l’époque sont remarquables.

L’exceptionnelle porterie défensive du XIIIe s., qui donne accès à l’enclos abbatial (20 ans de travaux !), est la seule porterie médiévale cistercienne qui nous soit pratiquement parvenue dans son état d’origine en France ; sa sobriété architecturale, pur reflet de “l’Esprit de Cîteaux”, en fait un Monument de toute première importance.

 

Les 2 kms de murailles protègent les 30 hectares de verdure au milieu de laquelle l’on a érigé des bâtiments de caractère tous restaurés (dont 1 km de murs) après 41 ans de travaux quasiment ininterrompus : la ferme abbatiale et son immense grange aux dîmes (XVIe s.), le logis des moines (XVe s.), le puits (XVIe s.).

 

Des lieux réguliers il nous est encore permis d’admirer les vestiges du cloître (XVIIIe s.), des galeries voûtées et quelques autres constructions en totale harmonie avec un vaste étang auprès d’un parc boisé et fleuri.

 

Il ne reste plus maintenant qu’à dégager la totalité des fondations des caves et des constructions du XVIIIe s. recouvertes de gravats et de terre…

 

Visite passionnante dirigée par un propriétaire intarissable qui a reçu plusieurs récompenses, notamment un prix national décerné par les VMF (Vieilles Maisons Françaises), pour ses travaux de restauration commencés en 1976.

 

Expositions, concerts, réceptions, prennent place dans un lieu remarquable, qui dévoile son âme au passant peu pressé et lui laisse pour tout souvenir, celui d’un havre où le rural et le religieux se sont intimement liés pendant près de neuf siècles pour la prière et la paix des hommes.