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SOIRÉE DANSANTE à ARROMANCHES SUR MER

Notre soirée dansante à la salle des fêtes d’Arromanches constitue un temps fort dans la vie d’un Anysetier Bas-Normand en raison du don remis chaque année à une Association méritante.

 

Cette manifestation a réuni 137 participants. Les 62 Anysetiers présents avaient invités beaucoup d’amis (75). Ces derniers  ont pu mesurer ce qu’est l’amitié et la convivialité Anysetière.

 

Dans le cadre de ses actions philanthropiques 2016, la Commanderie a retenu cette année l’Association « RÊVES » qui a pour but de réaliser, sur le plan national et en accord avec le corps médical, le rêve d’enfants très gravement malades dont l’évolution est incertaine.

 

Réunis en Assemblée Générale le 12 mai 2016 à Savone en Italie, les Grands Maistres ont décidé de mettre en œuvre une politique d’aide aux Commanderies en matière d’actions sociales et culturelles sur le thème des enfants et adolescents malades hospitalisés et/ou handicapés.

 

Cette politique mise en place pour trois ans est intitulée « Les Dons de l’Espoir ».

 

Considérant que les objectifs de l’Association Rêves sont parfaitement conformes au thème retenu par l’Ordre La Commanderie a sollicité le concours de l’Ordre sur cette action.

 

Par décision en date du 16 aout la Commission des affaires sociales et culturelles a attribué une subvention de 1000 € à la Commanderie.

 

C’est donc au total 2000 € qui ont été remis par la Commanderie (1000 €) et par Jean-Pierre COMBROUX (1000 €) Chancelier de la région Ouest à Monsieur Jean DANTI Délégué du Calvados de l’Association Rêves (Cf. photo)

 

Dans son discours Monsieur DANTI a remercié chaleureusement la Commanderie et l’Ordre et a précisé que ce don allait permettre rapidement, ce qui est rare, de réaliser le rêve de la petite Inès âgée de 8 ans à savoir passer trois jours à DisneyLand à Paris fin novembre 2016.

 

La soirée s’est poursuivie par un très copieux et excellent buffet de fruits de mer et par une tombola richement dotée au bénéfice de nos actions philanthropiques de 2017. L’Heureux gagnant du gros lot de la tombola (une télévision 93 cm) est Monsieur Jacques DELORME.

 

D’autres très beaux lots, comme des jambons (de Lions Salaison), et des places dans les excellents restaurants « la Fine Fourchette à Falaise ou encore à « La Pêcherie à Courseulles, ont été gagnés.

 

Afin de remercier tous les Anysetiers de leur contribution annuelle et de leur participation aux manifestations mensuelles, un tirage spécial Anysetiers a été mis en œuvre et le gagnant des deux places au Moulin Rouge a été notre ami André BERDONNEAU.

 

La Commanderie remercie très chaleureusement tous les généreux donateurs de lots ainsi que  Régis Jeanne du restaurant le 6 juin à Arromanches pour la qualité du repas.

 

Rendez-vous l’année prochaine.

Photo: Clotilde SANSON

LA CULTURE DU SAFRAN EN NORMANDIE

A cette époque de l’année c’est la récolte de l’épice la plus chère du monde (35 000 € / Kg) à savoir le Safran appelé aussi l’Or Rouge compte-tenu de son prix.

Le Safran de Normandie, je devrais dire le vrai Safran se cultive chez Annie et Pascal Guérard à la Hoguette à coté de Falaise dans le Calvados.

Annie nous a développé toute l’histoire de cette épice qui a commencé il y a 35 siècles en Iran et en Grèce.

Installé au Moulin du gué du Pierreux sur des terres très riches (très ancien herbage) depuis 2011, Annie nous explique avec passion, la culture de cette épice extraite de la fleur d’un crocus dénommé Crocus Sativus.

A cette période de l’année, la floraison s’étale du 15 octobre au 20 novembre. Le travail est intense et fastidieux depuis la cueillette à la main (une le matin et l’autre l’après-midi), l’épluchage puis le séchage naturel.

Aujourd’hui, bien que cette visite avait été programmée depuis un an pour cette période, nous n’avons pas de chance car le manque d’eau a retardé la floraison et nous ne pouvons voir que de très rares « bourgeons » pointer du sol.

A la Hoguette il s’agit d’une production de la fine fleur de Safran, c’est-à-dire un Safran pur, car il faut savoir que 80 % du Safran sur le marché est frelaté et que le faux Safran provient principalement d’Asie.

À côté de cette production de qualité exceptionnelle Annie et Pascal possèdent depuis plus de 2 ans l’unique culture en France du vrai Yuzus (prononcer : Youzou). C’est un agrume d’origine Japonaise qui, produit un fruit d’une saveur comprise entre la mandarine et le citron vert très prisé des gastronomes et aussi des chevreuils de la région.

L’ensemble de leur production (Safran et Yuzus) est très recherché par tous les grands restaurants en quête de produits d’exception.

Cette visite sous le soleil normand a été très enrichissante et nous avons découvert des modes de cultures depuis la plantation des bulbes au printemps jusqu’à la récolte, très liée aux caprices de temps, des stigmates rouges de la fleur de crocus.

Nous remercions très chaleureusement Annie Guérard de nous avoir accueillis dans sa Safranière bio de la Hoguette

 

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LA CULTURE DU SAFRAN EN NORMANDIE

L’IMPRESSIONNISME ET LA QUESTION DU REGARD

De retour de vos vacances d’été, vous avez certainement en mémoire des paysages merveilleux et des moments chaleureux avec  des amis ou à deux devant un coucher de soleil.

Cet instant précis vous l’avez peut-être figé sur une photo au contour précis sans traduire la chaleur et le ressenti du moment.

L’impressionnisme c’est tout le contraire comme va vous l’exposer Madame Régine BELLIER Professeur agrégé d’arts plastiques.

Remettant en cause des siècles de peinture académique, la peinture impressionnisme, née entre 1860 et 1890 s’est affranchie de passer par une représentation picturale entièrement nouvelle.

Madame Régine BELLIER nous a développé avec beaucoup de passion, d’enthousiasme et de savoir, toute l’histoire de ce mouvement basé sur la juxtaposition de touches de couleurs qui au regard se fondent dans l’œil du spectateur.

L’impressionnisme ne cherche pas à représenter la scène avec précision, il préfère montrer les réalités quotidiennes plus légères, plus claires et plus lumineuses.

Les impressionnismes s’intéressent  à la perception des choses, aux jeux de lumières, aux reflets d’eau et aux mouvements par l’utilisation de tons clairs, la division des tons et l’obtention de la forme et du volume par une multitude de touches.

En réalité ils voulaient nous faire partager ce qu’ils ressentaient à un instant précis.

Cet exposé très documenté de tableaux de maitres (Le soleil levant, La chasse au lion, etc….) fut énormément apprécié des Anysetiers et des applaudissements nourris ont remercié Madame Régine BELLIER invitée à partager, en toute amitié, notre dîner de clôture de cette conférence.

VISITE DES CARAMELS D’ISIGNY

Préalablement à la visite des fameux Caramels d’Isigny prévue à 14 h 30, nous avons déjeuné dans l’excellent restaurant la Marée de Grandcamp.

 

Pour des raisons d’hygiène et de sécurité notre guide nous fait découvrir le cycle complet de la fabrication du caramel grâce à une nouvelle galerie vitrée au-dessus de l’atelier et des écrans vidéo.

 

En préambule nous suivons un parcours thématique sur le port d’Isigny, les vaches normandes, la crème, le beurre d’Isigny voire les huitres, la pomme et les marais au cœur duquel Isigny est implanté.

 

La première recette du caramel fut mise au point en 1932 par Ernest Fleutôt employé de l’usine Dupont d’Isigny de la Cambe.

 

Aujourd’hui, il y a deux grandes familles de caramels ;

 

– Le caramel dur qui est confectionné avec de la crème fraiche de Normandie

– Le caramel tendre (mou) à base de lait frais d’Isigny

 

Les variétés de caramel (dur ou mou) dépendent de la composition, du degré de cuisson, de la forme du caramel et de son parfum.

 

En premier lieu les matières premières sont brassées et cuites dans le cuiseur en cuivre. Sont ajoutés en fin de cuisson beurre en plaquette crème et arômes.

 

Étalé sur des tables puis coupé en lamelle (25 cm) après un léger refroidissement, le produit rentre dans une succession de machines mettant en forme de carré le bonbon. Emballé automatiquement deux employés contrôlent le produit fini puis le rangent dans des cartons.

 

A la fin de la visite nous dégustons des caramels mous ainsi que d’autres friandises et nous sommes invités à découvrir dans le magasin de l’établissement tous les produits labellisés Caramel d’Isigny.

 

VISITE DES ÉTABLISSEMENTS BERNARD SOLFIN

Notre rencontre du mois de mai avait pour objectif de visiter un savoir-faire industriel de pure tradition française à savoir la fabrique de vêtements, créée en 1923 par Monsieur Philips et repris en 2010 par Bernard Solfin à Villers Bocage.

 

Le matériau de base utilisé est le fil de laine Cashmere coton 100 % naturel.

 

La fabrication commence par le tricotage des bords côtes des corps et des hanches.

 

À l’aide de machines de 18 mètres de longueur et une seule personne, sont fabriqués successivement le dos, le devant et les deux manches sans perte de matière.

 

Sur d’autres machines plus récentes sont fabriqués les garnitures et accessoires. Enfin dans l’atelier de confection sept employés assemblent les panneaux en totalité pour faire des pulls, gilets, cardigans….

 

Cette visite très enrichissante de 10 h 30 à 12 h a permis de mesurer ce savoir-faire Français, d’admirer les anciennes et imposantes machines de 1960 toujours en activité en raison de leur efficacité (16 articles de qualité en moins d’une heure).

À l’issue de cette visite nous avons savouré, entre-autre, un filet de sandre à la vodka puis une pièce de bœuf au whisky dans l’excellent restaurant l’Hôtel de la Place à Aunay sur Odon.