Catégorie : Culture

22 Février 2023: Visite de l’exposition des Cartes de Chartreuse (Musée de l’Évêché Grenoble):

En 1084, Bruno de Cologne entre au “désert de chartreuse” accompagné de six compagnons, pour y fonder un monastère et y mener une vie de solitude et de prière, origine de l’ordre des chartreux. Près de mille ans plus tard, l’ordre des chartreux est toujours là, au cœur de ce massif qui lui a donné son nom, marquant plus que jamais son identité et continuant à fasciner croyants et non-croyants.

La collection de soixante-dix-neuf peintures monumentales représentant des monastères de l’ordre en Europe du XVIIe au XIXe siècle, appelées également “cartes de chartreuse”, est exceptionnelle. Classé au titre des Monuments historiques, cet ensemble, propriété du monastère de la Grande Chartreuse a fait l’objet d’un long et minutieux travail de restauration qui aura duré vingt ans et suscité une mobilisation exemplaire, en commençant par les pouvoirs publics et les très nombreux mécènes privés.

Nous avons pu  découvrir l’éclat et la beauté des œuvres restaurées et  mesurer leur apport essentiel à la connaissance de l’histoire de l’ordre, à travers les représentations des monastères et les nombreux détails qui illustrent la vie des hommes et des femmes qui ont fait vœu de silence et de solitude absolue.

Cette visite  a été suivie d’un déjeune “Chez Marius”

     

 

Rentrée d’octobre de la Commanderie

Pour animer cette soirée de rentrée, Le grand maistre avait sollicité Patrick de Chirée, créateur et directeur artistique du festival « Eclats de voix » qui se déroule annuellement à Auch au mois de juin. Le cahier des charges était simple : pourquoi ce festival, les contraintes de la programmation, les difficultés rencontrées, son évolution pour coller à l’attente d’un nouveau public. Depuis sa création, en 1998 ce n’est pas moins de 170 artistes (solistes, chœurs…) comme Barbara Hendricks, Béatrice Uria-Monzon ou le chœur de l’Armée française, Cats on Trees qui se sont succédés.
Entre la présentation générale et les réponses aux nombreuses interrogations du public, notre intervenant, avec sa verve et son humour bien connu, a conquis le public soucieux de découvrir les « dessous » de l’aventure.
Un sympathique buffet dinatoire a régalé la quarantaine d’Anysetiers et amis qui se sont ainsi retrouvés pour l’occasion avec un plaisir non dissimulé.

 

Visite de la Maison MANTIN

Visite de la Maison MATIN et du Musée Anne de BEAUJEU à Moulins sur Allier

 

Les Maistres Anysetiers de la Commanderie du Nivernais et leurs amis ont visité la maison  Mantin.

Cette Maison issu d’une Famille fortunée, rentier à 42 ans ” Bourgeois” et original, Louis Mantin lègue en

1905 son exceptionnelle maison et la collection  qu’elle renferme de façon à montrer aux visiteurs dans cent ans

un spécimen d’habitation d’un bourgeois du 19e siècle. à visiter très beau décor sur trois étages.

Tableau représentent Louis MANTIN  et sa famille

 

Le Musée.

Le musée  Anne de BEAUJEU est un musée départemental d’art et d’histoire, installé depuis 1910 dans

le pavillon Renaissance du palais des ducs de Bourbon à Moulins dans l’Allier très belle visite.

Photos à la sortie du musée

La visite terminée  un repas été prévu au restaurant la petite AUBERGE tous enchantés de cette journée.

La petite Auberge.

Fin de la journée.

 

ALLER A LA DECOUVERTE D’ANDERS OSTERLIND ET DU FACTEUR D’ORGUES

SORTIE DU 3 SEPTEMBRE – MUSEE D’EGUSON ET  LE FACTEUR D’ORGUES A SAINT-CIVRAN

Le point de départ de cette journée le rendez-vous place du champ de foire à 10 h afin de se diriger vers SACIERGES-SAINT-MARTIN pour commencer par un apéritif suivi d’un délicieux repas et gâteau d’anniversaire de notre trésorière, au relais de l’ABLOUX.

                         

Nous poursuivons notre sortie en nous dirigeant à EGUSON afin dans visiter le Musée où nous pouvons découvrir 60 toiles. Notre guide la Directrice de l’établissement Carine STAHL, nous explique les peintures qui sont exposé de l’artiste ANDERS OSTERLIND, née en Juin 1887 à LEPAUD (Creuse) et décédé le 5 janvier 1960 à PARIS. Peintre qui suit les traces de son père ALLAN OSTERLIND qui était peintre et graveur d’origine Suédoise venu en France à l’âge de 22 ans. Il connaitra MODIGLIANI, KIKOINE, SOUTINE.

   

Anders à commencer par l’impressionnisme puis s’est dirigé vers l’expressionisme, ce qui implique l’utilisation de couteaux. Ce fut un peintre fougueux dans sa manière de peindre. Ses peintures sont plus dirigées vers les paysages. Ses paysages sont principalement Berrichon et Breton qu’il affectionnait ou lorsqu’on on regarde profondément on peut ressentir la présence d’êtres humains que l’on ne voie par sur les tableaux. Quelques toiles également sur Paris, la Provence, l’Italie et la Tunisie.

   

 

La visite se poursuit par les salles des outils d’antan, reconstituant un pressoir qu’un âne faisais tourner, l’outillage des charpentiers qui autrefois montais à Paris pour construire les maisons tels que les immeubles Haussmannien, La boutique du cordonnier, et une pièce à vivre des maisons d’autrefois et qui comporte le matériel servant à écrémé le lait puis faire le beurre. Puis à l’étage se trouve beaucoup d’ustensiles en vannerie, ruche en osier, lit d’enfant, panier pour peser les enfants, ainsi que des jeux d’enfants. Nous passons dans une autre salle ou se trouve une salle de classe reconstituée du début du 19e siècle avec ses tables, son poêle à bois, ses cartes de l’époque, le bonnet d’âne et tout ce qui a attrait à l’école des années 1800/1900.

   

  

Puis départ vers SAINT-CIVRAN pour rendre visite au Facteur d’Orgue Thibaud LEGATELOIS.  Agé de 31 ans il dispose d’un Bac S et après avoir obtenu un CAP de menuiserie avec les compagnons du devoir de Tours, et une mention complémentaire lutherie, instruments folkloriques au Lycée Georges-Sand de la Châtre. Il exerce cette activité depuis 5 ans dans son atelier. Les locaux appartenaient à la Mairie, la Communauté de Commune en à fait l’acquisition et la remis en état, elle lui loue les lieux avec possibilité d’acquisition à la fin des remboursements des travaux de restauration des lieux. Son atelier était une ancienne grange réhabilitée en atelier fonctionnel par la communauté de Brenne-Val de Creuse.

Il nous explique que les premières traces de l’orgue date de moins 200 ans avant Jésus Christ. Ce serait un ingénieur Grec ESIDOIS qui aurait fabriqué le 1er Orgue. Le 1er orgue arrivé en Occident date de Pépin Le Bref. Il nous explique son métier qui est un véritable passion. Il conçoit de A à Z des instruments mais la partie tuyauterie est fabriqué par une entreprise Française en Haute Vienne à 40 minutes de son atelier.

Il a participé au démontage de l’orgue de Notre-Dame de Paris suite à l’incendie.

Il restaure d’autres orgues comme celui de Notre-Dame de Mamers (Sarthe) et celui de l’église Saint-Pierre de Saumur (Maine-et-Loire). Et en conçoit également. Il travaille sur la restauration des orgues du 17ème siècle et autres époque.

Modèle d’orgue de travail qu’il fait pour permettre aux organistes de s’entrainer lorsque les orgues des églises ne sont pas disponibles.

L’orgue le plus ancien se trouve à Sion en Suisse qui date du 16ème siècle.

Son livre de référence est une copie du livre commandé par Louis XIV aux moines Franciscain dans dans les doses de sel. Ce livre à une partie écrite mais aussi avec les dessins et croquis.

  

Bateau La “Vaudoise”

La CONFRÉRIE DES PIRATES D’OUCHY est une association à but non lucratif, fondée en 1934, qui s’est donné pour mission primaire, la sauvegarde et la navigabilité de la VAUDOISE, barque à voiles latines, classée monument historique vaudois et lémanique depuis 1979. Elle est, par la COMMUNE LIBRE ET INDÉPENDANTE d’OUCHY, gardienne des traditions lémaniques et de la corporation des nautes.

 

LA VAUDOISE: UN LAC, UN PATRIMOINE, UNE PASSION

 

DE LA VIOLETTE À LA VAUDOISE…

Il faut remonter à une ancienne tradition de l’époque gallo-romaine. Il existait alors une corporation de “nautes” dans l’ancienne Lousonna sise à Vidy, au bord du Léman.
Perpétuée au Moyen-Age par une “frairie” des navigateurs des Rives d’Osches. Plus près de nous, à l’époque bernoise, la “frairie” est remplacée par une “Compagnie de Navigateurs” ayant port d’attache à Ouchy. La Société Vaudoise de Navigation (la Nana) sera fondée en 1846.
Puis, c’est la Société de Sauvetage en 1885, suivis par le Cercle de la Voile en 1919 et l’Union Nautique Ouchy-Lausanne en 1920.
Ces sociétés, après la “décise” du Rhône du 8 au 13 mai 1934, décident, le 16 juin de la même année, de constituer à nouveau la Confrérie des Pirates d’Ouchy avec pour but de perpétuer les traditions lémaniques. Par l’achat, en 1948, de la VIOLETTE, rebaptisée la VAUDOISE, grâce au premier Grand Patron le Dr. Messerli, la Confrérie, ses Pirates et ses Bacounis, se fixent le but de conserver sur le lac cette barque du Léman apte à naviguer et à promouvoir la navigation des barques à voiles latines.

Visite de la ganaderia Darré

Belle journée printanière pour cette sortie réalisée en commun avec le Lions Club de Mirande Astarac. Les participants, embarqués pour des raisons de sécurité dans plusieurs remorques, ont pu se promener sur les herbages réservées aux totos de combats. Jean-Louis Darré a souligné sa passion pour cet élevage qu’il a créé il y a quelques années. N’éludant aucun sujet, répondant avec sincérité aux questions qui ont pu lui être posées, cet aficionado s’est attaché à défendre les traditions de l’art tauromachique. La visite s’est terminée, ce n’était pas une surprise, par un délicieux repas à base de viande de toros…

                                                                                                                                                                                  M.A.

Le musée du trésor de la cathédrale

 

   Pour terminer sur une note culturelle le CHAPITRE MAGISTRAL qui s’est tenu le 4 mars 2023, la Commanderie avait programmé la visite du musée du Trésor de la Cathédrale. Ce musée, situé au pied de la Tour d’Armagnac, une ancienne et austère prison, renferme plus de 200 objets : tableaux, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vêtements sacerdotaux…

La visite de ce patrimoine, bien mis en valeur sur le site, s’est déroulée sous la conduite de notre Maistre Anysetier Laurent Marsol qui nous a livré avec le talent que nous lui connaissons, tous les secrets de ce lieu si particulier ouvert depuis peu au public après d’importants travaux d’aménagements.

M.A.

Visite des Caves Bouvet-Jabloir

Un peu d’histoire

Anecdote

Commençons cet historique par une petite anecdote: nous avons très récemment découvert que notre tradition viticole familiale remontait à environ 1840. En effet, un certain Charles-François Colomb, soit notre arrière-arrière-arrière-grand-père, était déjà vigneron à Saint-Aubin-Sauges, d’où nous sommes justement originaires, sur le canton de Neuchâtel.

Si la culture de la vigne par une autre branche généalogique à Sauges n’a pas continué, nous sommes cependant heureux et fiers de pouvoir exercer notre métier de vignerons-encaveurs à Auvernier afin d’indirectement, assurer la pérennité d’une passion qui semble être longue dans notre famille.

 

Les prémisses de l’encavage

Les prémisses de notre encavage débutèrent 1894, année durant laquelle notre aïeul, Jacob Otto, acquis la maison des Fontenettes 2 à Auvernier et commença ses activités de boissellerie (confection de seilles en osier, Dames-Jeannes et vasques de vin).

L’encavage sera fondé un peu plus tard, en 1923 par notre arrière-grand-père, Ernest Isenschmid père, tonnelier de profession, toujours à Auvernier.

Aujourd’hui, la maison des Fontenettes 2 accueil notre Espace de dégustation dans une ambiance au plus proche de notre métier.

 

Les dates clefs

En 1920, Albert Mühlematter (notre arrière-grand-père maternel), vigneron exerçant ses activités pour le compte d’encaveurs neuchâtelois, acquiert sa première vigne.

Quelques années plus tard, en 1923, Ernest Isenschmid père (notre arrière-grand-père paternel), tonnelier de métier, fonde son encavage au centre du village d’Auvernier.

En 1944, Albert Mühlematter fonde aussi son propre encavage et crée sa première étiquette. Visionnaire passionné, il acquiert en 1945 son premier tracteur, synonyme de modernité.

En 1946, il installe un pressoir vertical dans sa cave et améliore radicalement la qualité de ses vins.

1954 restera une année marquante dans l’expansion de l’encavage avec l’implantation de la cave à la Route de Brena 23, au milieu du vignoble d’Auvernier. C’est encore dans cette cave que nous élevons aujourd’hui nos crus.

En 1962, toujours dans un esprit de modernité, un nouveau pressoir horizontal facilite la presse des raisins récoltés durant les vendanges.

En 1964, après le décès d’Ernest Isenschmid père, son fils, dont le prénom était aussi Ernest, rapatrie l’encavage des Fontenettes 2 à la Route de Brena 23 à Auvernier.

En 1975, suite au décès d’Albert Mühlematter, Ernest et Jacqueline Isenschmid (nos grands-parents) fusionnent les deux encavages pour ne former qu’un seul domaine. Ils gèreront ensuite l’entreprise tout en la modernisant pendant près de 30 ans.

Une nouvelle génération

En 2002Alexandre Colomb, arrière petit-fils d’Albert Mühlematter et d’Ernest Isenschmid père, reprend les rênes de l’encavage. Oenologue passionné, diplômé de l’Ecole d’ingénieurs de Changins, Alexandre fait rapidement évoluer le domaine en imposant un nouveau style de culture et d’exploitation raisonnée.

Dynamique, Alexandre plante progressivement de nouveaux cépages tels que le Chardonnay, le Gamaret ou d’autres spécialités sur les quelques 5 hectares que compte le domaine.

Au fil des années, une majorité des parcelles sera replantée et les caves totalement modernisées. Le style des vins deviendra quant à lui de plus en plus orienté vers la recherche de la typicité aromatique des cépages sur un terroir donné, à savoir, celui d’Auvernier.

2015 marque l’année de la “Modernition” (modernité & tradition) avec l’arrivée du frère cadet d’Alexandre, Dimitri Colomb, diplômé de l’Ecole hôtelière de Lausanne et sommelier ASSP.

Le domaine est rebaptisé “BOUVET-JABLOIR“, du nom d’un rabot de tonnelier spécifique utilisé par notre arrière-grand-père. Une nouvelle identité visuelle est développée pour repositionner et dynamiser l’image de la cave et de nouveaux vins font leur apparition, issus d’un travail en étroite collaboration avec nos partenaires gastronomiques.

2016: rentrée de trois de nos crus au guide Robert Parker’s Wine Advocate. Des médailles au niveau national et international viendront aussi conforter la voie dans laquelle nous nous sommes engagés.

202013 crus sont maintenant “Parkerisés” de 90 points à 95 points et une nouvelle collection de vins a vu le jour en 2017: la Collection Grands Terroirs, dédiée aux crus parcellaires mono-cépages, issus de micro-climats uniques…

…et nous nous réjouissons de vous proposer des vins toujours plus élégants dans le futur!