Catégorie : Culture

Soirée-cabaret, au rythme des chants de marins.

Pour l’animation culturelle du mois de février, après le septième art, la variété et la musique classique, notre Connétable- Hérault avait choisi le groupe “Gabare” et son répertoire de chants de marins.
Il présenta  la tradition de cette culture née de la marine à voile :  le chant collectif aidait aux multiples manoeuvres et  les marins de diverses nationalités se retrouvaient, lors des escales portuaires, échangeant musiques, paroles et ….force boissons.
Nombreux à avoir accordé leur tenue à l’ambiance de la soirée, les soixante-seize maistres-anysetiers ont, aussi, chauffé la salle , en harmonie avec le groupe de chanteurs-musiciens.
Dansant, chantant les inévitables “Santiano” et “Jean-François de Nantes”, les participants ont apprécié cette soirée musicale et …populaire.

De la fin des Romanov à de nouvelles têtes ….. couronnées!

Pour sa traditionnelle rencontre des voeux, la Commanderie s’est retrouvée nombreuse (cent-vingt personnes), pour partager la galette et assister à une remarquable conférence de Pierre-Luc  Philippe, Président de la Société Historique d’Herbignac.
Celui-ci sut communiquer sa passion pour l’histoire de la dynastie des Romanov, qui régna plus de trois siècles(1613-1917) sur la Russie, vaste nation-continent et acteur essentiel de l’Eurasie et du Monde.
De Michel à …. Michel (Tsar d’un jour, le 1er mars 1917) ou du Monastère d’Ipatiev à …la Villa d’Ipatiev, vingt souverains de cette dynastie se succédèrent à la fonction suprême, celle de Tsar (César) depuis Ivan IV.
 Les Ivan, Alexandre, Catherine, Alexis, Pierre, Paul, et Nicolas ont laissé de nombreuses traces et marqué, aussi, l’histoire de France, longtemps russophile. Il suffit de penser à Voltaire, Diderot, d’Alembert, hôtes de la cour, au pont Alexandre III, ainsi qu’aux …..emprunts russes!
Le conférencier s’attarda longuement sur les circonstances de la déchéance des Romanov et de leur mort tragique ; il fit, aussi, un sort à la soi-disante rescapée de l’assassinat d’Iékaterinbourg (la princesse Anastasia).
L’ambiance remonta d’un cran, avec le couronnement des heureux découvreurs de la fève.

Les anysetiers fidèles à la fête médiévale de Guérande !

« Retour de croisade », tel était le thème de la dix-neuvième fête médiévale, les 2 et 3 juin 2018  : épreuve redoutable, pour les chevaliers, qui avaient échappé aux multiples pièges d’une campagne lointaine, pour libérer les Lieux Saints, ainsi que pour leurs conjoints et familles, quittés pendant de nombreuses années (jusqu’à six ans !).

Les anysetiers, n’ont pas manqué ce rendez-vous annuel, par leur présence à la  Grand’Messe, autour de l’autel de la Collégiale, après l’exhortation exprimée par M. le Curé, depuis la chaire extérieure, et ensuite  au sein du  défilé coloré et vivant des quelque  mille cinq cents participants costumés.

La coïncidence voulue du Chapitre Magistral, qui s’était tenue, la veille, à Pornichet, a permis la présence de nombreux Dignitaires des Commanderies amies, aux côtés de Michel Champion, Président Honoraire de l’Ordre, de Jean-Jacques Salzard, Vice-Chancelier de la Confédération Helvétique et de  Jean-François Brébion, Vice-Chancelier de l’Ouest.

Le grand-Maistre, Roger Ferré et son chapitre emmenaient, ainsi, une équipe anysetière de plus de quarante personnes, dont près de vingt femmes, en robes rouges ou en costumes médiévaux.

Au fil des années, notre Ordre semble mieux connu des nombreux spectateurs (dix-mille, environ), résultat, entre autres, de  notre présentation, au travers de flyers, distribués, tout le long du parcours (plus de six kilomètres).

Autour d’un cochon grillé, plus de soixante-dix convives ont pu partager leurs impressions de retour de ……défilé !

 

 

 

Musique Classique et chant choral.

Depuis plusieurs années, la Commanderie se retrouve, en février, pour des soirées, à dominante culturelle.
Après le septième art, le jazz, le cabaret, notre Héraut avait misé sur la musique classique, et ce fut un succès, à la hauteur des talents, qui se sont exprimés.
Dans un itinéraire varié, de l’époque baroque au début du vingtième siècle, à travers l’Europe de la musique et de ses compositeurs – Bach, Gounod, Mozart, Fauré, Téléman, …..- deux professeurs du Conservatoire de Cap Atlantique, pianiste et flûtiste , diplômés des conservatoires de Nantes, Angers ou Paris, ont enchanté les quelque quatre-vingt auditeurs et amateurs attentifs.
La surprise vint d’une prestation de choristes anysetiers, sur l’initiative du Maistre des cérémonies, qui interprétèrent deux chants classiques de leur répertoire.
L’assemblée se sépara sur la chanson de Charles Trenet, la “Mer”, un autre classique!

Immersion dans le monde des sous-marins.

En ce tout début de l’année 2018, la Commanderie s’est retrouvée, pour partager la galette, couronnement d’un dîner
d’ échanges directs et amicaux de voeux.
Elle a, aussi, apprécié l’excellente présentation de l’Amiral (cr) Jean-Bernard Massin, sur le monde spécifique des “Sous-Marins”, aux métiers hors du commun.
Ingénieur-Mécanicien, notre distingué conférencier eut un parcours professionnel brillant, le conduisant à commander le plus ancien des sous-marins nucléaires français, le “Redoutable”.
De Jonas (et sa baleine) à Fulton (1860), l’homme a toujours tenté de se déplacer, au sein du milieu marin, soit pour  le connaître (le Nautilus de Jules Verne, le sous-marin de Tournesol,…), soit pour l’utiliser comme champ de manoeuvre, en période d’hostilités ou de prévention et de veille.
 L’exposé complet, illustré de photos pertinentes et d’un film pédagogique, a, véritablement, passionné, l’assemblée.
L’ancien pacha a bénéficié du hasard , pour retrouver le plaisir d’être l’un des rois : il le méritait bien!

Une chaude journée dans l’île aux capitaines.

En septembre 2016,notre Hérault, Jean-Pierre Bouyer, avait organisé une sortie-découverte à lîle d’Hoëdic  : l’excellente ambiance et un retour vers le Continent sur une mer d’huile avaient atténué l’impression mâtinale d’une traversée, un peu agitée.
En juin 2017, le même gentil et compétent organisateur, au pied marin (plusieurs transats à son actif!) changea de Golfe (Morbihan au lieu de Gascogne), pour une journée-découverte de l’Ile d’Arz, surnommée l’île aux capitaines.
Moins de quinze minutes après leur départ de Séné, les 35 participants, avec leurs pique-nique, fauteuils ou pliants, glacières , chapeaux et …crème solaire abordaient.
Chacun à son rythme put découvrir les paysages variés et le silence d’Arz, dont les atouts naturels et architecteraux n’ont rien à envier à sa voisine et un peu concurrente , l’île aux Moines.
Après cette journée au grand air et grand soleil, le retour vers la Côte d’Amour se fit sans encombres!

Les anysetiers, en nombre et qualité, à la dix-huitième fête médiévale de Guérande

Depuis l’an 2000, avec grand faste, Guérande se remémore sa place et son importance, au sein de la Presqu’île éponyme,  au cours du Moyen-âge, dans ses fonctions de commandement d’ordre administratif et judiciaire.

La cité de Guérande est associée à deux traités.

 Celui de 1365 mit fin à la guerre de succession du duché de Bretagne (Jeanne de Penthièvre contre Jean de Montfort) et permit l’accession au trône de Jean IV, fils de Montfort.

Celui de 1381 assura la neutralité de la Bretagne, menacée par le Roi de France, Charles V, auquel le Duc Jean rendit hommage, avec le versement d’une indemnité et le renvoi de ses conseillers anglais.

A la révolution française, Guérande fut chef-lieu d’un des neuf districts de la Loire-Inférieure, mais ses rôles administratifs et religieux déclinèrent, au profit de Savenay, puis de Saint-Nazaire, au dix-neuvième siècle.

Le sel a fait, hier, la richesse  de Guérande ; aujourd’hui, il participe, aussi,  à sa renommée.

Riche d’un patrimoine bâti exceptionnel, avec son cœur de ville historique, ceinturé de remparts, Guérande redevient capitale, à l’occasion de ses fêtes médiévales thématiques : en  2017 c’était “Ripailles et Festoiement”.

Les anysetiers ont, de suite, répondu présents aux manifestations du dimanche :  la  Grand’Messe, au sein de la Collégiale, après l’exhortation exprimée par le Curé, depuis la chaire extérieure, et ensuite le défilé bigarré et chatoyant des deux mille participants costumés.

Depuis plus de dix ans, la Commanderie de La Baule-Presqu’île Guérandaise a pris, naturellement,  le relais de sa marraine « Nantes, Loire-Océane »

En cet an de grâce 2017, l’Ordre International des Anysetiers y a pris une place, encore plus remarquée et appréciée de la dizaine de milliers de spectateurs, qui se pressent au défilé.

L’heureuse coïncidence du Chapitre Magistral, qui s’était tenue, à La Baule, la veille, a permis la présence de nombreux Dignitaires des Commanderies amies, aux côtés d’Yves Deniel, notre Secrétaire Général, de Jean-Pierre Combroux et Jean-François Brébion, Chancelier et Vice-Chancelier de l’Ouest.

Le grand-Maistre, Roger Ferré et son chapitre accompagnaient, ainsi, une équipe anysetière de soixante personnes, dont plus de vingt femmes, en robes rouges ou en costumes médiévaux.

Pour informer de nombreux spectateurs sur notre identité associative et nos motivations de rencontres et de soutiens caritatifs, notre Hérault, Jean-Pierre Bouyer avait préparé mille flyers de communication, qui reçurent un excellent accueil.

Le temps clément et la chaleur humaine ont atténué les efforts des porteurs de gonfanons de  Commanderies : celui de Basse-Normandie fit sensation !

Autour d’un cochon grillé, cinquante convives ont pu partager leurs impressions sur ce qu’ils avaient ressenti.

Rendez-vous fut pris pour 2018 (3 juin), même heure, même lieu et ……..encore plus nombreux !

Succès pour la soirée-cabaret.

Ce n’était pas une première, mais un retour, dix ans plus tard, au format de la soirée-cabaret, dans le même établissement de Sainte-Marguerite, en Pornichet.
Plus de cent maistres-anysetiers et leurs amis ont apprécié le dîner, aux chandelles, animé par un grand chanteur.

«Avec un répertoire décapant, agrémenté d’envolées improvisées, ballade dans un siècle de musique et de music-hall, ce chanteur fut un remarquable ” magicien ” .Du crooner au rocker en passant par le chanteur d’opérette ou même d’opéra, Éric Bolo agrémenta la scène d’une pincée de convivialité, d’une dose d’humour et d’un grand bol de professionnalisme »

Les nombreuses reprises de chansons des “Sixties” ou “Seventies” attestaient de l’harmonie entre un public chaleureux et “rajeuni” et le talentueux Eric .

 



Voeux, galette et conférence.

La traditionnelle rencontre du début janvier a permis l’échange de voeux entre les membres de la Commanderie et leurs amis . Elle a , aussi, été l’occasion d’apprécier une belle conférence sur “Les deux guerres de l’opium”.

  Jacques Branger, pharmacien et grand amateur de l’Histoire, a présenté, brillamment, des événements du dix-neuvième siècle, qui marquent, encore, les comportements dans les relations entre l’Occident  et la Chine.

”Depuis 1773, le Royaume-Uni a obtenu le monopole de la vente d’opium en Chine. Ce trafic de drogue à grande échelle se révèle particulièrement lucratif pour les Britanniques, qui en vendent plusieurs milliers de tonnes chaque année. Affaibli, le pouvoir chinois ne parvient pas à s’opposer au trafic, même s’il interdit la culture du pavot en 1800. Cela ne met pas fin au commerce de la drogue, celle-ci étant importée d’Inde par les Britanniques. En 1839, la Chine interdit l’importation et la consommation d’opium et détruit un stock de plus de 1.000 tonnes dans la ville de Canton. C’est le début de la guerre de l’opium. La Chine, après quelques affrontements navals, décide de fermer le port de Canton aux Britanniques. En représailles, en 1840, le Royaume-Uni envoie une flottille de guerre. Les assaillants échouent à reprendre Canton, mais s’emparent de Guangzhou et Hong Kong. L’Empire Qing ne fait pas le poids face à la puissance militaire britannique. La guerre dure encore quelques mois, mais le 29 août 1842, le traité de Nankin officialise la victoire des Britanniques, qui obtiennent le droit de vendre de l’opium en Chine et la gestion de la ville de Hong Kong.

Une seconde guerre de l’opium s’est déroulée de 1856 à 1860. Prolongement de la première, elle a également impliqué les Russes, les Américains et les Français aux côtés des Britanniques.”

La soirée s’est achevée sur un épisode plus festif avec le buffet et la galette des rois et …reines.

Les “Enfants Nantais” s’invitent à la Saint-Serge.

Avec la compréhension de notre restaurateur, le chapitre a pu accueillir soixante-trois convives, pour fêter dignement, Saint  Serge, patron de notre Ordre International.
Le Maistre des Cérémonies, Loïc, avait réservé à l’assemblée attentive, mise en appétit par une retrospective visuelle de l’année, l’ambiance musicale de notre pianiste, Jean-Pierre, et un apéritif, digne de Bacchus, la surprise d’associer les dates de disparition de martyrs chrétiens.
Selon les écrits ou la légende, ce fut vers 304, que Serge et Bacchus furent mis à mort, sur l’ordre de l’Empereur Maximin ; à cette même période, Donatien et Rogatien, fils d’un magistrat nantais, furent aussi décapités, pour leur foi.
Cette coïncidence n’avait pas échappé à notre Maistre des Cérémonies, dont l’enfance fut marquée par le quartier des “Enfants Nantais”, à l’école, d’abord, puis à l’Externat éponyme.
Ainsi, l’histoire de notre Ordre nous parla  encore mieux!